Ce qu'il faut savoir sur
L'effet de serre est un réchauffement de l'atmosphère lié à l'émission de certains gaz, en particulier le gaz carbonique (CO2) et le méthane (CH4).Ces gaz retiennent dans l'atmosphère, sous la forme de chaleur, une part de l'énergie reçue du soleil. Ces émissions peuvent être naturelles (éruption volcanique) ou issues de l'activité humaine. C'est le cas depuis la révolution industrielle des années 1850. La teneur en CO2 augmenté en 150 ans de 30%. Pendant la même période, la température moyenne de la Terre a augmenté de 0,4 degré.
Il est établi scientifiquement le lien de cause à effet entre le développement des activités humaines et le changement climatique.
Ce changement climatique risque dans les années futures de modifier considérablement certains équilibres (fonte des glaces et donc montée des eaux et inondation de zones habitées-sécheresse en progression dans les latitudes tempérées, tempêtes et autres phénomènes météorologiques extrêmes, ..).
Selon les climatologues, pour enrayer les changements climatiques et les maintenir à un niveau acceptable, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60 à 80% par rapport au niveau actuel en 20 ans.
Le protocole de Kyoto a constitué la première initiative concrète des gouvernements.55 pays se sont engagés à réduire leurs émissions d'içi 2010 de 5% par rapport au niveau de 1990.
Les solutions sont:
économiser l'énergie fossile, améliorer le rendement énergétique, réduire les émissions de CO2, développer les énergies renouvelables et propre, (éolienne, solaire, marémotrice, bioénergie..), ce qui élimine de fait l'énergie nucléaire.
La conférence de La Haye, de lutte contre l'effet de serre, doit faire le point sur le protocole de Kyoto.
Pour en savoir plus:
L'ozone est un gaz essentiel à la vie. Dans la stratosphère, la couche d'ozone forme un film protégeant les êtres vivants des rayonnements solaires, notamment des ultraviolets, qui provoquent à haute dose des cancers de la peau ou la cataracte.
L'alerte a été donné, il y a une dizaine d'année, avec l'apparition d'un trou dans la couche d'ozone dans l'Antartique. Ce trou de plus de 20 millions de km carrés est aussi grand que l'Amérique du Nord !!.
Depuis 1995, les états industrialisées se sont engagés à ne plus utiliser de gaz CFC, des dérivés du chlores présents dans les réfrigérateurs, kes bombes aérosols ou les climatiseurs, grands prédateurs de l'ozone.
L'effort est de longue haleine puisque les CFC ne disparaissent qu'au bout de soixante à cent ans.
L'agence spatiale européenne, l'E.S.A, suit l'évolution de la couche d'ozone.
Elle a ainsi mis en évidence, cet automne, que la couche était actuellement extrêment mince sur le Nord de l'Europe occidentale (Belgique, Pays-Ba, Rouyaune-Uni et Scandinavie).Il faut remonter à 1997 pour retrouver une alerte aussi sérieuse dans l'hémisphère nord.
L'E.S.A établit une carte quotidienne de la couche d'ozone à http:/earth.esa.int
Il existe sur la région parisienne une procédure de mise en oeuvre d'actions et de mesures de lutte contre les pics de pollution atmosphériques.
Ces mesures résultent de la loi 96-1238 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie et d'un arrêté préfectoral du 24 juin 1999.
Le niveau 1 correspond à des mesures d'information et de recommandation.
Il déclenche:
1- des actions de vérification par les forces de l'ordre des controles techniques et un renforcement des contrôles anti-pollution.
2- une intensification des contrôles de vitesse sachant que la limitation de vitesse est réduite de 20 km/h soit:
110 km/h sur les autoroutes normalement limitées à 130 km/h
90 km/h sur les autoroutes et voies rapides normalement limitées à 110 km/h
70 km/h sur les autoroutes, voies rapides ou routes normalement limitées à 90 km/h
60 km/h sur le périphérique
50 km/h sur les voies sur berges
3- le stationnement résidentiel est gratuit à Paris
4- la circulation des cars de tourisme est limitée dans Paris.
5- les médias sont invités à faire connaître ces mesures et à conseiller les automobilistes d'éviter de circuler et d'utiliser les transports en commun, de pratiquer le co-voiturage ou de circuler à pied, en roller ou en vélo.
Le niveau 2 correspond à des mesures d'interdiction de circulation utilisant la pastille verte. Depuis la mise en place de cette pastille, aucune alerte de niveau 2 ne s'est produit sur la région.
LEVER LE PIED POUR MOINS POLLUER
Malgré les progrès technologiques, chaque voiture émet plusieurs centaines de kilos de substances nocives chaque année et une conduite plus apaisée permettrait d'alléger cette pollution tout en faisant des économies.L'unité est le gramme par kilomètre.
Les véhicules doivent maintenant répondre à une norme quo correspond à des minima. Ainsi, une voiture particulière à moteur à essence ou diésel commercialisée depuis le 1er janvier 2001 doit émettre moins de 2,3 g/km de CO (monoxyde de carbone), moins de 0,2 g/km de HC (hydrocarbure inbrûlés), moins de 0,5 g/km de NOx (oxyde d'azote) et pour les diésel moins de 0,05 g/km de particules.
Si on considère qu'un conducteur moyen parcourt environ 14 000 km, on peut calculer la contribution de chaque conducteur à la détérioration de la qualité de l'air qui se chiffre donc en dizaines de kilos par an. Il ne s'agit hélas qu'un chiffre sous-estimé car ces émissions sont très dépendantes de la vitesse pratiquée.
Lorsque que la vitesse est multipliée par 1,5 (135 km/h au lieu de 90), les émissions sont elles multipliées par 5.La courbe émission en fonction de la vitesse progresse de façon exponentielle au fur et à mesure que la vitesse augmente. On voit donc l'intérêt de réduire de 20 km/h la vitesse autorisée lors d'un pic de pollution. De surcroît, votre consommation d'essence également est moindre, le coût de votre déplacement s'en trouve également allégé.
Si on ajoute que 30% des 14 000 km sont souvent des déplacements de moins de cinq kilomètres qui pourraient s'effectuer à vélo ou à pied, ll n'y a pas de toute. Lever le bien permet de moins polluer.