Mars 2004: Pollution record en Ile de France en 2003

Août 2003: Pollution record à l'ozone dans la forêt de Rambouillet

Avril 2003: Des éoliennes bientôt dans les Yvelines ?

Mars 2003: 60% des franciliens respirent un air chroniquement pollué d'après AIRPARIF

Décembre 2002: Changement climatique: les hypothèses se confirment

Journée sans voiture du 22 septembre 2002

Mai 2000:Le Plan Régional de la qualité de l'Air (PRQA) rendu obligatoire par la loi sur l'air vient d'être voté au Conseil Régional d'Ile de France le jeudi 4 mai 2000

Mars 2004: Pollution record en Ile de France

Les résultats de l'étude d'AIRPARIF sont édifiants. Certes, il y a eut la canicule mais c'est bien globalement sur toute l'année que la qualité de l'air sur notre région s'est dégradée. Ce constat est hélas pratiquement repris par les candidats au Régional. Ainsi, les premiers pics de pollution à l'ozons sont apparus dès fin avril. Il y a eu 28 jours d'alerte contre 25 en 1995 dernier record, avec quatre jours d'affilée.(le rapport)

Malgré ce constat et ses conséquences sur la santé publique, peu d'effort est fait pour promouvoir les transports collectifs. Les candidats parlent d'une carte Orange à 45€. C'est un bon plan mais il faut aussi rendre véritablement les TC concurentiels de la voiture en terme de temps de parcours. Neutraliser une voie autoroutière, par exemple sur l'A12 ou l'A86 ou encore la RD91 pour réduire la course des bus se rendant à Versailles, avec autorisation d'emprunt pour le covoiturage serait une avancée. Au lieu de cela, on parle d'ouvrir les bandes d'arrêt d'urgence aux autombobiles. Affligeant !

Août 2003: Pollution record à l'ozone en forêt de rambouillet

La canicule de ce mois d'août a confirmé nos crainteUn épais nuage marron orangé plannait au dessus de la forêt de rambouillet et de la vallée de chevreuse car la pollution n'épargne pas les zones a priori rurales. Pires, ce sont elles qui sont les plus touchées par le phénomène de la pollution à l'ozone.

La concentration a attenint un taux record de 280 microgrammes par mètre cube le 6 août, s'approchant du seuil d'alerte de niveau 2 de 360.

Le niveau 1 étant atteint, il concerne les populations sensibles comme les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques et otus ceux qui souffrent de problèmes respiratoires.

Rappelons que l'ozone n'est pas directement émis par les activités humaines, il est tissu de la transformation de polluants autommobiles ou industriels sous l'effet de l'énergie solaire.

(infographie: Le Parisien-Edition Y)

Avril 2003: Des éoliennes bientôt dans les Yvelines

(infographie: Le Parisien-Edition Yvelines du 24 avril 2003)

Les Yvelines abritent quelques sites intéressants pour implanter des éoliennes, c'est ce que révèle l'ARENE (l'Agence Régionale de l'Environnement et des Nouvelles Energies).

Elle publie un atlas recensant les sites potentiels dont Blaru dans les Yvelines, ou Crespières, alors qu'un débat public sur les énergies débutent en France.

La France qui a, historiquement, misé sur le nucléaire doit prendre en compte la directive européenne, adoptée il y a duex ans, qui prévoit que 20% de notre électrcité doit être verte. Actuellement la France plafonne à 16% en comptant l'énergie hydroélectrique.La France ne produit que 153 mégawatts.

Curieusement, l'image de marque des éoliennes en France n'est pas trop bonne. On leur prête d'être bruyante, de dégrader le paysage. Pourtant à choisir avec une centrale nucléaire ! Ce seront nos moulins du 21 ème siècle à ne pas douter.

Mars 2003: 60% des franciliens respirent un air chroniquement pollué d'après AIRPARIF

Plus de 60% des Franciliens respirent de manière chronique un air de qualité "non satisfaisante", selon les résultats de la campagne de mesure de grande envergure Life Résolution menée par Airparif dans 120 villes d'Ile-de-France, publiés mardi.

Selon Airparif, 3,9 millions de Franciliens résidant dans Paris et les proches banlieues sud, nord-ouest et est respirent toute l'année des niveaux de dioxyde d'azote supérieurs à l'objectif de qualité français.

Cet "objectif de qualité" de 40 microgrammes de dioxyde d'azote par m3 vise la pollution de fond, c'est-à-dire le niveau moyen observé toute l'année à l'écart des grands axes. La norme française pour le dioxyde d'azote reprend la recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Si on ajoute 650.000 personnes dont l'air sur le lieu d'habitation avoisine ou dépasse de temps à autre ce seuil réglementaire (en particulier au nord de l'Essonne au croisement A6-A10), "plus de 60% des habitants de l'agglomération parisienne sont susceptibles d'être exposés à un air de qualité insatisfaisante", ajoute le réseau de surveillance.

Pour le benzène, les émissions sont en baisse du fait de la diminution de concentration dans les carburants, mais restent supérieures aux normes de qualité dans Paris intra muros et dans la banlieue proche du nord et du nord-est.

740.000 Franciliens sont exposés, selon Airparif, à un niveau de pollution en benzène qui en moyenne dans l'année, dépasse la norme française. Cette norme, 2 microgrammes par m3, est toutefois plus sévère que la norme européenne de 5 microgrammes/m3.

Le benzène est cancérigène. Le dioxyde d'azote peut provoquer des inflammations de bronches chez les asthmatiques et les insuffisants respiratoires. Le trafic routier est responsable de 54% des émissions de dioxyde d'azote et de 34% des émissions de composés organiques volatils, dont fait partie le benzène.

Le coeur de Paris est le plus pollué. Les émissions sont de 30 à 40% plus élevées en hiver, du fait des chauffages (dioxyde d'azote) et des émissions de benzène lors du démarrage à froid des véhicules catalysés. De plus, les polluants se dispersent moins bien l'hiver.

C'est la première fois qu'Airparif mesure la pollution à cette échelle: 250 capteurs ont été placés dans 120 communes, à raison de 1 tous les 2 km. Airparif a aussi mesuré de façon fine l'air tous les 50 m en s'éloignant d'axes majeurs comme la rue Saint-Antoine, dans le Marais, et la rue de Rivoli.

La pollution à proximité directe de l'axe routier peut être jusqu'à trois ou quatre fois plus élevée que le niveau de fond du quartier pour le benzène et deux fois supérieure pour le dioxyde d'azote. Plus la rue est étroite, encaissée avec des immeubles élevés, plus la pollution est intense.

"Cela ne veut pas dire que les gens vont s'écrouler sur le trottoir, mais des portions de populations plus fragiles, comme les enfants et les personnes agées ou ayant des difficultés respiratoires seront gênées", a expliqué à l'AFP Agnès Lefranc, de l'Observatoire régional de la santé en Ile-de-France.

Toutes les études disponibles (Erpurs, Institut de veille sanitaire) relèvent une hausse des décès et des hospitalisations, notamment des enfants pour asthme, lorsque la pollution augmente.

Selon Mme Lefranc, "le respect des normes de qualité représenterait déjà sans aucun doute une amélioration pour la santé des habitants d'Ile-de-France". Airparif estime que pour respecter ces objectifs, il faudrait abaisser de 50 à 80% les émissions polluantes.

Décembre 2002: Changement climatique: les hypothèses se confirment

+ 1,4 °C à 5,8°C de réchauffement de la la planète, + 14 à 80 cm d'élévation du niveau des mers d'ici à 2100, tels sont les résultats de la simulation réalisée par le GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat mis en place par la mission interministérielle sur l'effet de serre) selon les hypothèses d'émissions de gaz à effets de serre liées à différents scénarios de développemement économique.

Le réchauffement de la planète dû à l'activité humaine est maintenant scientifiquement avèré. Depuis les trentes dernières années, la tendance est à l'accélération avec une augmentation de 0,6 °C. Ce constat inquiète le GIEC.

Le respect des engagements de KYOTO sur la réduction des émissions pour revenir en 2010 à 95% de leur niveau de 1990 n'est hélas qu'un poas insuffisant. Les gouvernants doivent définir des objectifs plus rigoureux et très ce rapidement. Les résultats du sommet de JOHANNESBOURG sont de ce point de vue très décevants.

Rappelons les moyens proposés à KYOTO:

Economiser les énergies fossiles, encourager le développement des énergies renouvelables, réglementer la construction des logements neufs pour économiser l'énergie de chauffage, stimuler les politiques de transports collectif des voyageurs et le transport combiné rail/route, fixer des engagements de réduction d'émission des rejets industriels et s'assurer de leur respect.

Pour en savoir plus:

Sur la mission intergouvernementale sur l'effet de serre

Sur le point de vue de la météorologie nationale

Sur la conférence européenne sur l'effet de serre du 3 au 5 octobre

Journée sans voiture du 22 septembre 2002

Une telle entreprise est née d'un constat : les Européens sont fortement préoccupés par la pollution et la mobilité urbaine. En ville, beaucoup se plaignent d'une mauvaise qualité de vie : pollution de l'air, nuisances sonores, encombrements, etc. Et pourtant, le parc automobile croît...

C'est pourquoi la journée "En ville, sans ma voiture !" a pour objectif global de favoriser la prise de conscience collective quant à la nécessité d'agir contre les nuisances générées par la croissance du trafic motorisé en milieu urbain. De fait, il ne s'agit pas seulement de lutter contre la pollution atmosphérique ou contre le bruit mais aussi d'améliorer la qualité de vie en ville.

Une telle opération s'articule donc autour de trois types d'actions visant à :
- encourager l'usage des modes de transport et de déplacement alternatifs à la voiture particulière,
- sensibiliser et informer les citadins sur les enjeux liés à la mobilité durable en ville et sur les risques liés à la pollution,
- montrer la ville sous un autre jour grâce notamment à un trafic motorisé réduit au sein de périmètres réservés.

C'est l'occasion pour toutes les villes participantes de montrer combien les enjeux liés à l'environnement les concernent. L'opération leur permet tant de s'exprimer sur le sujet que de donner l'occasion aux citoyens de témoigner, par leur intérêt et leur implication, de leur soutien en faveur de mesures pour une plus grande qualité de vie en milieu urbain. Car offrir à tous les moyens de se déplacer autrement, c'est nécessairement repenser le partage de la voirie. Ainsi, "En ville, sans ma voiture !" est un moment unique dans l'année où les élus municipaux peuvent tester in situ leurs politiques de transport.

Pour cette quatrième édition, à ce jour 1309 villes vont officellement participer à la journée "En ville, sans ma voiture !" 2002 parmi lesquelles 321 rejoindront aussi la première édition de la Semaine européenne de la mobilité.

Dans les Yvelines, Saint Germain en Laye, Achères et Conflans saint Honorie.

Pour en savoir plus, visitez le site officiel

Mai 2000:Le Plan Régional de la qualité de l'Air (PRQA) rendu obligatoire par la loi sur l'air vient d'être voté au Conseil Régional d'Ile de France le jeudi 4 mai 2000

Ce plan régional vise a bâtir une politique pour améliorer à moyen terme la qualité de I'air à Paris et dans sa région.

La première partie (1. Objet du plan) distingue trois espaces géographiques différents : le cœur dense de I'agglomération (Paris et sa proche couronne, limitée par I'autoroute annulaire A 86), le reste de I'agglomération de Paris, enfin I'ensemble des zones périurbaines et rurales qui entourent I'agglomération.

La deuxième partie (2. Constats) dresse l''état des savoirs relatifs à I'lle-de-France sur les divers aspects touchant à la qualité de I'air. La situation de I'lle de France vis à vis des polluants normés est satisfaisante pour les polluants indicateurs de pollution industrielle. La situation est défavorable particulièrement pour le dioxyde d'azote et I'ozone. La pollution due au dioxyde d'azote affecte surtout le cœur dense de l'agglomération. La pollution par I'ozone est marquée dans les zones périurbaines et rurales éloignées, particulièrement au sud de la région.

Plus d'une personne sur deux résidant dans le cœur dense de l'agglomération (soit un habitant sur quatre parmi les 11 millions d'habitants de la région) est potentiellement exposée à des niveaux de concentration de dioxyde d'azote excédant l'objectif de qualité fixé à 50 µg/m³ (en médiane/percentile 50).

L'analyse des émissions polluantes montre que le trafic routier est le premier responsable des émissions d'oxydes d'azote et de composés organiques volatils. La concentration des émissions d'oxydes d'azote dans le cœur dense peut être mise en relation avec les niveaux mesurés dans I'air.

Les études épidémiologiques conduites depuis une dizaine d'années en Ile-de-france ont confirmé les effets sur la santé de la pollution atmosphérique.

La troisième partie (3. Orientations et recommandations) propose des orientations générales à I'adresse des autorités publiques selon cinq thèmes distincts et complémentaires.

Pour en savoir plus et avoir accès à l'intégral du plan, visitez le site de la Direction Régionale de l'Environnement Ile de France

 

 

 

 

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