Exposé et modélisation
Si l'on veut pouvoir déterminer s'il existe un
lien entre l'échec scolaire et la délinquance,
il faut déjà savoir s'il existe une
possibilité de générer la
non-délinquance
Acceptons pour modèle d'analyse le choix de quatre
vecteurs sensés être nécessaires et
suffisants à la formation d'un jeune citoyen.
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A savoir :
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1) un apprentissage des lois en vigueur,
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2) des besoins matériels satisfaits
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3) un milieu familial propice à son
épanouissement
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4) une certaine "autonomie intellectuelle"
(analyse, raisonnement, vocabulaire
maîtrisé ...)
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Il apparaît, pour le moins évident,
qu'un apprentissage des lois est un minimum (nul
n'est sensé ignorer la loi)
D'où le questionnement suivant :
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Qui fait quoi ?
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A quel moment de la formation du jeune ?
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Un contrôle de l'apprentissage est-il
effectué ?
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Une analyse en est-elle faite?
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Une remédiation cognitive est-elle
proposée?
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Si sur les vecteurs (2) et (3) choisis pour la
construction de notre modèle, le
système scolaire ne peut intervenir, il n'en
est pas de même pour les vecteurs (1) et (4).
Voilà notre fil conducteur.
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