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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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1 - le centre / à la périphérie

effet synthétique s2     le statut de ce que l'on regarde est incertain (par exemple : œuvre finie ou simple ébauche ?) 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 2 entraîné / retenu: on est entraîné à considérer la forme d'un certain point de vue, mais nous en sommes retenus car il ne s'avère pas complètement adéquat. Les informations contradictoires qui nous sont données empêchent de trancher sur le statut de ce que l'on regarde, ce qui nous déséquilibre, c'est-à-dire évacue notre centre d'équilibre de sa place centrale stable, en ne nous permettant pas de nous fier à nos repères habituels pour apprécier la situation 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  effet d'ensemble / autonomie : les divers aspects de la situation, non cohérents entre eux, jouent un rôle complémentaire en alternant leurs informations pour nous déstabiliser 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  ouvert / fermé : les divers aspects de la situation ne sont pas cohérents entre eux, ce qui implique qu'un aspect est valable pour une partie de la forme mais ne se poursuit sur le reste de la forme. Mais l'ambiguïté vient du fait que l'incompatibilité n'est pas absolue, et que par conséquent la forme garde une cohérence d'ensemble qui se poursuit sur sa totalité 4 - il est noué par le paradoxe clef  ça se suit / sans se suivre : idem que pour le paradoxe ouvert / fermé Justification du caractère synthétique de type lecture : l'incertitude implique que l'on balance constamment entre les deux aspects de la situation, aspects qui sont donc inséparablement présents à l'esprit

l'exemple de référence

  étape D0-12 en Occident - Michel-Ange (1475-1564) - Esclave Atlas (vers 1519) : comme beaucoup de sculptures de Michel-Ange, une partie au modelé fini s'extrait du reste du marbre laissé à peine ébauché, de telle sorte qu'on ne sait pas s'il s'agit d'une œuvre non terminée, ou bien d'une intention délibérée de l'artiste de jouer sur le contraste plastique entre fini et ébauché, entre surface lisse et surface brute

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

étape D0-11 en Occident - Paolo Uccello (1397-1475) - La Bataille de San Romano (vers 1435-1436 - détail) : le mélange de réalisme et de simplification de la forme nous déroute. S'agit-il de la représentation d'un véritable cheval, ou, comme on le dirait aujourd'hui, de la représentation d'un espèce de "cheval de bois" ?

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 29 mai 2004

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