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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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2 - entraîné / retenu
effet synthétique
s13
plusieurs formes centrées au même endroit se font concurrence pour être l'unique forme globale à lire
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 13 un / multiple :
l'unité de l'axe ou du centre est confrontée à la multitude
des formes qui se construisent dessus. Toutes les formes ayant une importance
plastique équivalente, chacune nous entraîne avec
la même force que ses voisines à considérer qu'elle
est la vraie forme axiale et nous retient ainsi simultanément
de considérer que l'une quelconque des autres formes est la
vraie forme axiale
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
regroupement réussi / raté : bien qu'elles soient regroupées
de façon compacte sur un même axe, chaque forme n'en garde pas
moins son autonomie en tant que forme visiblement distincte et séparée
des autres
3 - il s'organise au moyen du paradoxe fait / défait : on a à la fois du un et du multiple, donc une chose et son contraire
4 - il est noué par le paradoxe clef
relié / détaché : les formes séparées
sont reliées les unes aux autres, parce qu'elles sont liées
à un même axe, mais souvent aussi parce qu'elles se touchent
ou se tangentent en plusieurs endroits
Justification du caractère synthétique de type lecture :
l'effet de concurrence mutuelle implique que nous soyons
simultanément et inséparablement entraînés
à considérer chacune des formes comme la forme axiale
principale et retenus de la privilégier à cause de la
prétention évidente de chacune des autres à jouer
le même rôle
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l'exemple de référence
étape D0-13 en Occident - Martino Longhi le Jeune (1602-1660)
- la façade de Saint Vincenzo et Anastasio à Rome (1646-1650) : pas
moins de trois formes se concurrencent pour être le fronton de la façade
(image de droite), quatre même, si l'on compte la forme que l'on voit
se dessiner en partie basse de l'arrière plan. Un petit fronton enchâssé
dans le centre du triple grand lui fait d'ailleurs concurrence, et trois groupes
de forme (paire de colonnes + partie d'entablement + élément
en fronton) décrochés l'un par rapport à l'autre, se
font une concurrence semblable pour être chacun le tympan du niveau
inférieur (image de gauche)
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
étape D0-12 en Occident - la rose sud d'Amiens (16ème) : croquis
de gauche > le centre et la périphérie nous entraînent
chacun de leur côté. Ce faisant, ils nous retiennent d'aller
vers l'autre côté - croquis de droite > la fleur centrale
et la couronne périphérique nous entraînent chacune à
la lire, ce qui nous retient de lire la forme concurrente
étape D0-13 en Occident - Pierre de Cortone (1596-1669) - l'étage
de la façade de Sainte-Marie-de-la-Paix à Rome (1656-1657) : un
fronton arrondi, encastré dans le fronton triangulaire, lui fait concurrence
pour être le fronton de l'église. En dessous, trois paires de
colonnes (deux près du centre, et une en périphérie)
se font également concurrence pour être les colonnes qui soutiennent
le fronton. A la forme qui encadre l'ensemble (le fronton triangulaire extérieur
et ses deux colonnes d'extrémité), font concurrence un volume
intermédiaire arrondi, et une forme distincte tout au centre, reliée
elle au fronton arrondi. Toutes ces formes sont symétriques, et elles
sont axées au même endroit
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 30 juin 2004
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