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tableau des 16 paradoxes
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les liens donnent accès à l'explication détaillée
de l'effet, accompagnée d'exemples tirés des analyses en ligne
2 - entraîné / retenu
effets analytiques :
a1 = 1 > parmi des formes séparées, certaines se rassemblent vers un centre commun et d'autres se dispersent. 2 > des formes butent contre un trajet qui se poursuit sans entrave.
a3 = le rassemblement de formes qui se dispersent (ou qui vont dans des
directions très variées) produit une forme fixe bien lisible qui les retient ensemble.
a4
= on est attiré à ressentir un enveloppement continu autour de nous, mais le morcellement et les courbures inverses des parties qui génèrent
cet enveloppement nous retiennent de cette impression.
a5 = des formes bien distinctes sont animées de dynamismes autonomes
les uns des autres, et, malgré leurs élans divergents, elles suivent localement un alignement commun.
a6
= on est attiré vers un lieu, tout en ressentant simultanément le trop grand écart qui nous empêche d'y aller.
a7
= on est entraîné à lire un tracé continu ou une surface continue, mais une ou des coupures dans ces
continuités nous en retiennent.
a8 = une forme enveloppante est totalement hors d'échelle.
a9 = un tracé continu alterne les parcours lisses et les accidents où s'accroche le regard.
a10
= on hésite à lire plusieurs formes regroupées ensemble ou à les considérer comme des formes
indépendantes.
a11
= nous hésitons entre deux formes semblables qui se font concurrence (éventuellement plus que deux, mais toujours en nombre restreint).
a12
= contre-coin convexe dans une façade en creux concave (à l'exclusion des formes courbes).
a13
= une forme unique, bien affirmée, lutte visuellement avec une forme
globale mais morcelée, centrée au même endroit.
a14
= plusieurs modes de lecture contradictoires entre eux se font concurrence pour aborder l'ensemble d'une même scène et chacun nous
entraîne à l'utiliser, chacune des parties de la scène relevant simultanément de ces multiples possibilités.
a15 = 1 > plusieurs formes se dispersent, tout en étant tenues ensemble par une forme
inerte unique qui les relie. 2 > formes en mouvement qui semblent en même temps "embourbées", prisonnières, retenues.
a16 = une partie des formes se lit rapidement car on peut la suivre aisément
des yeux, tandis qu'une autre partie ne peut se lire qu'en faisant de nombreuses opérations visuelles saccadées qui nous retiennent de la lire vite.
effets synthétiques :
s1 = notre regard est sollicité à parcourir la forme rapidement,
ce qui le dirige vers un endroit sur lequel il bute brutalement. Il peut aussi s'agir du sujet représenté qui est animé par
un fort élan et qui bute contre un obstacle.
s3 = le mouvement même qui entraîne les formes les amène à
se bloquer mutuellement les unes contre les autres.
s4
= les formes partent dans tous les sens, mais tous ces mouvements se compensent, de telle sorte que l'ensemble semble fixe, globalement retenu en équilibre.
s5 = une perception nous est suggérée, mais un aspect anormal
(contraire à ce qu'elle devrait être) nous y fait renoncer. Eventuellement, il s'agit d'un trompe-l'oeil.
s6 = 1 > une perception visuelle nous est suggérée (nous sommes
entraînés à la faire), mais un élément se met en travers qui nous barre cette vision, qui la contrarie, qui nous
retient de la faire. 2 > un personnage ou un animal fait un mouvement que l'on peut dire "suspendu"
: bouge-t-il vraiment, entraîné par son mouvement, ou retient-il son geste ? Il peut aussi s'agir d'un bâtiment violemment animé par le dynamisme
de ses formes : on voit bien pourtant qu'il ne bouge pas et qu'il reste imperturbablement fixe.
s7
= une même représentation continue se divise en parties qui relèvent d'échelles de lecture contradictoires, de
points de vue perspectifs contradictoires, ou, de façon générale, de lectures contradictoires.
s8
= nous sommes entraînés à considérer qu'une certaine réalité est représentée, mais nous
en sommes retenus tellement cette représentation s'éloigne de la réalité à laquelle nous pensions.
s9
= plusieurs centres se relient dans un maillage continu. Chaque fois que l'on est dans un de ces centres, on est déçu de ne pas avoir
atteint le vrai centre qui est toujours plus loin ou inaccessible.
s10
= plusieurs trames de formes différentes s'imbriquent et se gênent mutuellement la lecture.
s11
= on est attiré à égalité par une grande quantité de formes équivalentes qui se font mutuellement concurrence : on est
débordé par le nombre, et parmi elles on ne trouve pas une forme privilégiée sur laquelle nous pourrions spécialement fixer notre attention.
s12 = on est à la fois à l'intérieur d'une courbe concave
(suggérant un enveloppement creux) et en face d'une courbe convexe,
les deux courbes semblant plus ou moins s'accompagner l'une l'autre à l'arrière de la forme concave.
s13
= plusieurs formes centrées au même endroit se font concurrence pour être l'unique forme globale à lire.
s14 = on commence à lire la forme d'une certaine façon, puis
nous devons nous détacher de ce mode de lecture, nous retenir de continuer ainsi. L'ensemble de la forme reste cependant continu.
s15 = lumière qui semble sortir, à ses endroits clairs, de la pénombre d'un tableau.
s16 = 1 > nous commençons à lire la forme comme un trajet continu,
puis nous devons abandonner ce mode de lecture car elle se poursuit par des formes trop détachées les unes des autres. 2 >
parmi des formes séparées, certaines sont stables et d'autres semblent entraînées dans un mouvement d'effondrement.
dernière mise à jour de cette liste : 4 novembre 2006
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