accueil

liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

---

3 - effet d'ensemble / autonomie

effet analytique a13   une forme fait la même chose que ses nombreuses voisines. Pourtant, isolément, elle se distingue très clairement de toutes les autres 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 13 un / multiple : une forme se distingue isolément de façon bien affirmée, et, par ailleurs, elle fait la même chose que ses multiples voisines. En se distinguant elle fait preuve d'autonomie, tandis qu'elle participe avec les autres à un effet d'ensemble qui est celui de la répétition d'une même forme 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  regroupement réussi / raté : bien que regroupée avec les autres dans un effet d'ensemble, une partie affirme son indépendance en tant que partie spéciale que l'on distingue des autres 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  fait / défait : une forme fait la même chose que ses nombreuses voisines et en même temps elle ne fait pas la même chose qu'elles. Elle fait donc une chose et son contraire 4 - il est noué par le paradoxe clef  relié / détaché : la forme qui se distingue des autres, pour cela se détache visuellement de leur groupe. Pourtant, elle y reste bien reliée, puisqu'elle appartient à leur groupe de formes semblables Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire qu'il s'agit d'une forme qui se distingue isolément de ses voisines, ou bien choisir de lire qu'il s'agit d'une forme qui fait la même chose que ses voisines

l'exemple de référence

   étape B0-12 - rhinocéros en troupeau à la grotte Chauvet : le rhinocéros du premier plan fait avec les autres un effet collectif d'enfilade, mais, grâce à sa présence au premier plan, il est le seul à se faire voir en entier. Dans un effet d'enfilade d'ensemble, il se fait donc voir, lui, de façon bien autonome

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

étape C0-35 dans la civilisation musulmane - les arcades en style almohade de la Capilla de la Asuncion au monastère Las Huelgas de Burgos (fin du 12e siècle) : chaque côté de l'arcade est fait de la répétition du même arc, marqué dans sa partie haute par une petite échancrure verticale. Le plus haut de ces arcs a la même forme et la même échancrure que les autres, mais il s'en distingue en étant séparé de chaque côté par une profonde ogive en creux. Cet isolement lui permet de se distinguer d'une autre façon des arcs semblables qui le précèdent, puisque, ainsi, on le regroupe visuellement avec l'arc symétrique, ce qui distingue cette paire, à l'allure de double pendentif, de tous les autres arcs qui se contentent de se succéder à la file l'un de l'autre - source de l'image : L'architecture Maure en Andalousie, édité chez Taschen (1992)

  étape C0-35 dans la civilisation musulmane - le Patio del Yeso à l'Alcazar de Séville (art almohade - fin du 12e siècle) : la disposition est très semblable à celle du monastère Las Huelgas de Burgos analysé ci-dessus, sauf qu'ici il y a deux arcs de chaque côté en partie haute, chacun dans une situation différente (en position ou non de pendentif), et que l'effet doit donc être pris en compte tour à tour pour chacun d'eux

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 4 juillet 2004

---

accueil

haut

liste des effets propres à ce paradoxe