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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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11 - même / différent

effet analytique a1    1 - combinaison d'une forme centrée en expansion et d'une forme en boucle située vers le périmètre de la première    2 - une forme peut se lire unifiée ou bien se décomposer en une partie exprimant les caractères spécifiques d'un centre axial (ou simplement "au centre") et en une autre partie exprimant les caractères spécifiques de coins ou de ceinture externe 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 1 le centre / à la périphérie : une même forme comprend deux parties différentes, l'une s'affirmant comme un centre et l'autre comme une périphérie ou comme un ensemble de coins 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  entraîné / retenu : nous hésitons entre l'alternative de considérer qu'il s'agit d'une seule et même forme continue, et l'alternative de considérer qu'il s'agit d'un emboîtement de deux registres de formes aux caractères différents 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  effet d'ensemble / autonomie : les deux registres de formes jouent des rôles complémentaires en se complétant de leurs différences 4 - il est noué par le paradoxe clef  ouvert / fermé : les trajets ou les formes se poursuivent en expansion à partir de la partie centrée, tandis qu'ils ne se poursuivent pas mais sont clos ou interrompus aux endroits qui forment des coins d'extrémité ou une boucle périphérique Justification du caractère analytique de type identification dans le cas 1 : il n'y a pas de relation visuelle obligée entre le fait que l'une des formes est centrée en expansion et le fait que l'autre a le caractère d'une boucle périphérique. Nota : cela implique que la forme centrée en expansion ne vient pas nécessairement jusqu'à buter contre la seconde qui est à sa périphérie, et qu'elle peut également la traverser librement Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 : il faut choisir de considérer qu'il s'agit d'une seule et même forme, ou bien choisir de la décomposer en ses deux aspects différents, l'un étant le caractère axial donné par son centre et l'autre le caractère de coins ou de ceinture externe exprimé par ses autres parties

les exemples de référence

expression 1- cas d'un centre en expansion complété par une ceinture périphérique :
  étape C0-31 en Occident - une croix dans l'abbaye de Clonmacnois (Irlande - vers 800 après J.C.) : la croix est formée d'un centre en expansion vers les quatre directions de l'espace et d'une couronne circulaire, couronne qui porte des prolongements de la croix de plus fortes sections que celles de la croix centrale. Ces deux différentes parties sont clairement séparées par des vides et elles construisent ensemble une seule et même forme. Dans ce cas de figure, la croix en expansion n'est pas interrompue par la couronne mais se prolonge au-delà d'elle.
Il est à remarquer que la couronne périphérique se divise elle-même en deux motifs qui relèvent de l'expression 2 décrite ci-dessous, puisque, à un cercle qui forme une figure centrale, s'opposent les extrémités de la croix qui ont le caractère de bouts, de périphérie des trajets que forme la croix en expansion

expression 2 - cas d'une partie au caractère axial qui s'oppose à des parties au caractère de bout, de terminaison :
étape C0-31 en Occident - le fronton du Temple d'Hadrien à Ephèse (130-138 après J.C.) : un même fronton se décompose en deux types de forme différents : au centre, une figure axiale fortement accusée par la présence d'un arc de cercle, et, par ailleurs, des bouts de triangles qui en forment les pointes périphériques

expresssion 2 - cas d'une partie centrale qui s'oppose à une partie formant ceinture périphérique :
  étape C0-31 en Occident - le temple de Vénus à Baalbek (Syrie - 200 à 250 après J.C.) : un même bâtiment se décompose en deux formes différentes, d'une part un noyau circulaire, d'autre part une colonnade périphérique. La transparence de cette colonnade laisse bien visible le noyau qu'elle entoure, ce qui permet de l'associer à la colonnade dans une même vision d'ensemble du bâtiment. Non seulement ces deux formes associées dans une forme globale sont plastiquement différentes entre elles (massif plein pour l'une, couronne très ajourée pour l'autre), mais encore elles jouent des rôles clairement complémentaires l'un de l'autre, puisque l'une fait office de noyau central tandis que l'autre lui sert de couronne périphérique

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 24 novembre 2004

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