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liste des effets propres à ce paradoxe
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11 - même / différent
effet synthétique
s14
1
- une trame uniforme est obtenue au moyen de plusieurs registres de formes très différentes qui ne se lisent pas de la même façon
2
- une forme est obtenue par l'addition, côte à côte, sans fusion plastique réussie, de parties très différentes entre elles et qui ne se
lisent pas de la même façon
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 14 regroupement réussi / raté :
une même forme ou une même trame regroupent des types de
formes qui impliquent des modes de lecture différents qui les
empêchent de fusionner et qui préservent leur autonomie
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe fait / défait : fait l'un et l'autre des aspects paradoxaux
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
relié / détaché : les différentes parties
qui se détachent visuellement sont reliées ensemble dans
une même forme ou dans une même trame
4 - il est noué par le paradoxe clef
le centre / à la périphérie : l'unité et la
continuité de la forme ou de la trame sont stablement
assurées, mais elles sont déstabilisées par l'impossibilité de lire en continu leurs
diverses parties
Justification du caractère synthétique de type identification dans le cas 1 :
c'est parce que l'on cherche à les lire dans une même
trame continue, que s'affrontent visuellement les différents
registres de formes
Justification du caractère synthétique de type lecture dans le cas 2 :
l'effet d'étrangeté de la mise ensemble, de formes qui ne
vont pas ensemble, implique que nous ayons simultanément
à l'esprit le fait que les différentes parties sont
combinées dans une seule et même forme et le fait qu'elles
correspondent à des lectures trop différentes pour
mériter d'être ainsi mises ensemble
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les exemples de référence
expression 1 - cas d'une trame plane décomposée en formes qui se lisent différemment :
étape C0-31 dans la civilisation musulmane - Mchatta - décor de la façade (vers 744) : la
surface présente une allure uniforme, dans le sens où la
même densité d'ombre en creux sépare les formes en
relief qui génèrent ensemble une dentelle de pierre
continue. Mais, si l'ensemble présente ainsi une allure de
surface homogène et continue, on est aussi amené
ressentir la forte différence entre la forme des gros animaux
qui se lisent comme de larges aplats côte à côte, la
forme des tiges végétales qui se lisent comme des trajets
ondulants qui traversent toute la surface, et les grappes de feuillages
qui se lisent comme autant de détails ponctuels qui
parsèment le reste de la surface. Une même surface
continue regroupe ainsi différents types de formes que
l'autonomie du mode de lecture empêche de fusionner
expression 2 - cas de formes différentes accolées côte à côte :
étape C0-33 en Inde - piliers composites à Eléphanta (8ème après J.C) : chaque
pilier est très spectaculairement divisé dans sa hauteur
en deux parties très différentes, d'une part un tronc
parallélépipédique, d'autre part un tronc
cylindro-conique qui s'évase en tête en forme de
chapiteau. La compacité de l'ensemble ne fait pas de doute et
l'ensemble est donc bien perçu comme un seul pilier, mais notre
perception ne permet pas de lire le fût cubique de la même
façon que la partie cylindrique qui le surmonte, de telle sorte
que l'ensemble nous apparaît aussi comme l'addition
hétéroclite de deux morceaux très
hétérogènes entre eux. Un même pilier est
ainsi clairement formé de parties qui sont très différentes entre elles
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 28 novembre 2004
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