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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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12 - intérieur / extérieur
effet analytique
a13
l'extérieur
pénètre localement dans une surface ou dans une forme 3D
continue et unifiée, pour la diviser en plusieurs parties qui
restent continues avec le reste de la surface et bien dans son
prolongement
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 13 un / multiple :
l'unité continue d'une surface s'oppose à sa division en
multiples parties, à l'occasion d'endroits où
l'extérieur la traverse pour pénétrer à
l'intérieur de sa forme
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
regroupement réussi / raté : des parties d'une surface,
regroupées en continuité avec elle, affirment leur
indépendance en tant que portions de surface
séparées les unes des autres
3 - il s'organise au moyen du paradoxe fait / défait : cela fait l'un et l'autre des deux aspects paradoxaux
4 - il est noué par le paradoxe clef
relié / détaché : les portions de surface
détachées les unes des autres sont toujours
reliées en continu les unes aux autres
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de prendre en compte le fait que la forme est
refermée en continu derrière un seul et unique
intérieur bien répérable, ou bien choisir de
prendre en compte le fait que l'extérieur la traverse et la
divise en multiples parties qui sont tranchées les unes des
autres |
les exemples de référence
Cas d'une traversée par des trouées franches :
étape D0-34 - Daniel Libeskind (né en 1946) - un
cheminement intérieur du Musée juif de Berlin (2000) : l'unité
de la surface du mur est fortement exprimée, tant par la
continuité de son alignement que par l'homogénéité
de son aspect. En même temps, de fortes saignées
horizontales la traversent, faisant pénétrer
l'extérieur à son intérieur. Ce faisant, elles
divisent localement la surface en trois étages très
nettement séparés les uns des autres -
source de l'image : revue d'A
Cas d'une traversée à l'occasion de parties poreuses :
étape C0-33 en Perse musulmane - brûle-parfum en forme de félin (11e siècle) : l'unité
de la forme extérieure du félin est clairement visible,
et cela grâce à la continuité de sa surface qui
n'est jamais interrompue. Dans certaines zones cette surface est cependant
trouée, et elle prend alors l'aspect d'une grille très
dense qui laisse pénétrer l'extérieur à
l'intérieur de la forme. Ces surfaces grillagées
découpent la surface laissée opaque, et elle la
séparent en plusieurs parties. Dans le bas de l'encolure, par
exemple (croquis de gauche), une partie lisse opaque fait une
unité continue avec la surface qui cerne l'attache des pattes et celle qui forme la partie
horizontale de son corps, tandis qu'elle se trouve divisée en
deux entre le devant du poitrail et son dessous, ainsi qu'entre le dos
et le ventre. Grâce à l'enroulement de la grille tout
autour de l'encolure (croquis de droite), l'extérieur traverse
complètement la forme à sa hauteur, permettant ainsi que la tête soit
ressentie coupée du poitrail - source de l'image : L'art Persan, édité par Parkstone/Aurora (1995)
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 5 décembre 2004
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