Ci-dessous  est le résumé des étapes, de notre voyage en Nouvelle Zélande, réalisées jusqu'ici :

Comme nous sommes tous les deux citoyens de l'Europe Unie il n'y a aucun problème avec l'immigration. Il n'y a aucun visa exigé et le permis de résider (un tampon à l'entrée) dure 3 mois pour les citoyens Européens et 6 mois pour les citoyens Britanniques.

 Le plus grand soin doit être apporté à l'équipement et aux bicyclettes lorsque on  campe dans le pays. La Nouvelle Zélande semble être tatillonne pour les test des « risques sanitaires » afin de maintenir le pays exempt de la rouille et des maladies agricoles qui semblent être communes ailleurs. Nous avons soigneusement frotté les vélos pour les rendre propres et avons lavé toutes les sacoches - elles n'ont pas semblées  si belles depuis que nous les avons achetées !

    Un formulaire de "risques sanitaires" doit être rempli à l'entrée du pays, nous avons hésité avec le « oui » pour camper, le « oui » à  camping itinérant et les avons informés que nous avions été en Chine. En dépit ( d'une manifestation récente de grippe aviaire dans la province chinoise ou nous avons campé) nous avons passé les contrôles avec le minimum d'agitation - Seulement une chaussure a été inspectée pour s'assurer de sa propreté.

Le camping sauvage est autorisé en Nouvelle Zélande, mais le problème est de trouver un emplacement.  Nous avons eu des difficultés pour  trouver  un endroit dans la région très fréquentée de Coromandel (il est interdit de camper sur la plupart des plages) et la campagne souffre d'une manie pour les clôtures. Nous avons parfois des problèmes pour trouver un emplacement pour pique-niquer ou pour soulager nos réservoirs souples. On nous a dit que ce serait plus facile pour pratiquer le camping sauvage sur l'île du sud. Nous le découvrirons bientôt et feront un rapport.

D'autre part, les terrains de camping abondent et coûtent entre 18$ et 30$. Les néo-zélandais sont également extrêmement amicaux et nous avons déjà eu quelques invitations pour camper dans les jardins des habitants.

Clôtures, clôtures de partout au nord de l' île du nord. Il est très difficile de trouver un endroit pour camper, la plupart des portes étaient fermées à clef.

Le ministère de la protection de la nature a également des terrains de camping simples, normalement avec une source d'eau et peut-être des cabinets "à la turque". Ceux-ci sont habituellement dans des régions intactes tout à fait éloignées mais belles. Le paiement est souvent au moyen d'une boîte d'honnêteté.

(ci-dessus) camping proche de Waihua au-dessus du Pacifique

(à gauche) camping au dessus  d'Upcott saddle - un plat dans une montée  sur des routes de gravier.

Quand nous avons voyagé dans l'île du nord il n'y a eu aucun manque de magasins de bicyclette. Chaque ville de taille raisonnable a des équipements disponibles (bien que de nouveau les patins de freins Shimano V  sont tout à fait difficiles trouver). Il y a deux personnes que nous voudrions mentionner :

- À Wellington, Chris chez Puresport est un distributeur de pièces de rechange Rohloff et a été le plus utile.
- A Christchurch, Chris chez bikeworks a fait un travail de qualité, reconstruisant la roue arrière de Terry en utilisant une jante  Mavic.

Pistes cyclables et cartes.

Actuellement, nous avons seulement voyagé dans l'île du nord, qui a été assez encombrée par la circulation autour de la région de Coromandel et sur la route nationale entre Tauranga et Rotorua, Waihi et Napier. La route de gravier (120 kilomètres) autour du lac Waikaremoana était une oasis de calme. Il nous été dits que la route à l'est du cap est également jolie et tranquille, mais nous n'avons pas fait le détour. Nous sommes en route pour l'île du sud, où le trafic devrait être moins dense et où il semble y avoir plus d'options pour de longues voies « à l'écart ».

Nous employons les guides "Peddler's Paradise"  (disponibles dans les plus grandes librairies) pour voyager autour des deux îles nous avons acheté un atlas routier.

Et si vous n'en avez pas un avant de venir à Nouvelle Zélande, vous vous rendrez compte que le port d'un casque de vélo est obligatoire ici (à la grande consternation d'Isa !). Autrement cela vous en coûtera une amende de $55 dollars !

Information pour les cyclistes à bord du ferry assurant la traversée entre  l'île  du nord et l'île du sud.

Hum...  C'est un peu un problème et nous n'avons pas trouvé une bonne solution pour les suppléments de bagages.

Quand nous avons réservé nos billets à Hong Kong, notre agent de voyage est parvenu à augmenter notre allocation personnelle à 30 kilogrammes chacun au lieu de 20kg. En dépit de ceci, en jetant toute notre nourriture et en renvoyant à la maison tout ce qui n'était pas indispensable, nous avions toujours un excès de 14 kilogrammes à l'aéroport. Avec des honoraires de 177 HK$ par kilo, nous faisions face à une grande facture. La fille qui a enregistré nos billets, nous a faits une faveur et a compté un excès de seulement 7 kilogrammes. Ceci qui signifié 1240 HK$ soit environ 90£.

Nous avons enveloppé les bicyclettes dans des cartons, avec les roues d'un côté et de l'autre du cadre, guidons tournés et tordus, un peu de sachets en plastique sur les pneus et c'est tout. Ils sont arrivés sans aucun problème (mieux que pour le voyage en train en Chine).

Les vélos en partie emballés  dans une boîte en carton sont prêts pour s'envoler. Nous avons dû chercher dans les rues derrières le centre de Hong Kong pour trouver du carton d'emballage - Nous  ressemblions à un couple de mendiants sans domicile fixe, cherchant dans les poubelles et errant dans le quartier des affaires avec nos lits en carton sous le bras.

Comme il y a une limite à la quantité de sacs autorisés sur les vols internationaux nous avons attaché nos sacoches ensemble par paires avec des colliers en plastique qui ont toujours notre confiance.

Nous avons été chanceux mais nous sommes toujours soucieux au sujet du reste de notre voyage en avion pour l'Australie et ensuite pour notre retour à la maison. Aussi nous sommes allés dans les bureaux de la compagnie d'aviation Air Nouvelle Zélande à Auckland et leur avons demandé s'ils pouvaient nous aider à résoudre notre problème de bagage excessif. Il nous a été répondu « nous avons besoin d'au moins 6 mois pour traiter votre problème » et « il est absolument impossible d'augmenter votre franchise de bagages  » et d'autre conneries  politique  de cette corporation. Le sentiment de charité n'a pas fonctionné non plus. Résultat les pouces vers le bas à pour Air Nouvelle Zélande. Cela est vraiment frustrant parce que nous avons déjà rencontré deux couples de cyclotouristes qui ont eu une allocation pour prendre leurs vélos à bord - et un des couples voyageait avec Air Nouvelle Zélande !

Pour le moment nous sommes laissés dans l'expectative pour ce qui se produira quand nous quitterons la Nouvelle Zélande. Si des cyclistes ou d'autres ont quelques suggestions ou des noms de contacts, SVP faites-nous le savoir, nous pourrons sauver quelque livres. Notre vol de retour vers l'Europe devra passer par les États-Unis parce qu'une  franchise de bagages individuels de 32kg est automatiquement autorisée. Nous pourrions aussi retourner en vélo  par ou nous sommes venus, ou achetez un billet de 1ere classe affreusement cher pour obtenir une franchise de  bagages de 40kg.

Les fruits frais et les légumes sont faciles à trouver : les gens du pays mettent sur des étalages les produits de leur jardin . Vous vous servez et mettez une certaine somme d'argent dans une boîte. Nous nous régalons  avec les prunes rouges excellentes, et les grands « avos » (des avocats), dont c'est la saison.

Il y a également beaucoup de fruits de mer en vente, mais après notre expérience chinoise, nous ne nous sommes pas sentis assez robustes pour essayer n'importe quoi de trop exotique et nous sommes satisfaits par les plats classiques pour les cyclistes : les pâtes et le riz.

Rapport sur les boissons :Ce qui est divin et pas trop cher ce sont  les vins blancs. Une bouteille de plonk blanc de Nouvelle Zélande coûte  7 $NZ, il est tout à fait agréable au goût et excellent avec de la salade, pour se détendre sur la plage après une dure journée de cyclisme.

Il y a beaucoup  de cafés sur les routes nationales et dans chaque petite ville de Nouvelle Zélande,. Ce qu'ils ont tous en commun est un excellent café. La Russie, la Mongolie et la Chine étaient exempts de vrai café (à l'exclusion du fumier du genre café en poudre , ou plus mauvais encore le « trois en un »).

Excellent café en Nouvelle Zélande - souvent servi dans un bol.

Nous sommes arrivés à Auckland au début du mois de janvier et avons  rencontrés de grands ciels bleus et des nuages pelucheux blancs. Parfois les nuages se sont épaissis jusqu'à donner une peu de pluie. La température pour les deux premières semaines était en moyenne de 20° C, avec un peu d'humidité (comparé à la Chine centrale). Pendant la plupart des jours un vent vif soufflait raisonnablement mais avec nos tours et détours, sur l'itinéraire autour de la péninsule de Coromandel et vers Rotarua ceci n'a pas présenté un grand problème.

Quand nous avons traversé le secteur de forêt vers le lac Waikaremoana nous avons eu trois journées de pluie constante . Un jour était humide et à 23 degrés, le jour suivant étaient également humides et à 11 degrés C - il est difficile de prévoir quel temps il fera quand  on se réveillera. Rappelez-vous juste que le climat est  classé maritime - ce qui veut dire que l'on peut voir les quatre saisons en une journée.

Le vent peut être un réel problème ici. Pendant notre premier mois, un vent vif raisonnable soufflait mais avec nos tours et détours sur l'itinéraire autour de la péninsule de Coromandel et vers Rotarua ceci n'a pas présenté un grand problème. Dans l'île du sud cependant, le vent a rendu certaines journées de vélo, faciles, très très difficiles, ou extrêmement faciles (nous avons atteint 35 Km/h dans une montée !), mais c'est évidemment rare. Le vent  peut également être dangereux et nous faire faire un écart sur le milieu de la route ou nous envoyer dans le fossé. Nous avons dû abandonner d'atteindre le Mont Cook en vélo un tel jour.

Beau ciel clair et coucher de soleil, avant d'atteindre la côte occidentale - où la pluie a  sérieusement commencé.

La côte ouest reçoit 6 mètres de pluie par an - et 150mm en un jour pendant que nous étions là !

La plus grande chose dont on doit se méfier en Nouvelle Zélande est la férocité du soleil. Dans notre tentative de réduire nos honoraires excessifs de bagages sur les lignes aériennes nous avons éliminé les articles inutiles tels que la crème de protection solaire. Pendant le trajet  de l'aéroport à Auckland (90 minutes) la peau délicate de Terry a tourné en une nuance subtile de rouge betteraves. Depuis  nous  employons une crème de protection de facteur 35 (formule pour les enfants) qui procure une bonne protection.

La pharmacienne a insisté pour qu'Isa achète La crème de protection  solaire pour enfants. Le changement de climat et de  saison a causé une réaction allergique chez Isabelle. Avec un symptôme de rhume des foins une  méchante éruption est apparue sur son cou et ses yeux étaient irrités. Nos approvisionnements en anti histamine ont aidé  Isa à être présentable en public.

Une mangrove de palétuviers, chaque arbre a des racines couvrant  25 m carré, avec des racines  ascendantes, comme des milliers de petits doigts pointant hors de la boue, pour obtenir de l'oxygène quand la marée est basse. Le palétuvier a été officiellement choisi comme « arbre du voyage »

Un mammifère du royaume arborescent - Ce ne sont pas des bourgeons ordinaires : ce ne sont pas  de jeunes graines du palétuvier mais des capsules ou vivent de jeunes arbres dans un enduit protecteur.

La deuxième place en  concurrence avec« l'arbre du voyage » va à l'arbre de Noël lumineux et coloré de la Nouvelle Zélande - le Pohutukawa.

Pendant que nous étions à  Dunedin nous avons visité la péninsule d'Otago. Cela faisait partie d'une excursion organisée parce que l'accès aux meilleures plages par voie de terre est limité par le passage sur des propriétés privées. Les différentes compagnies d'excursion ont des accords monétaires avec les fermiers pour permettre l'accès sur  leur terre. L'accès par la mer est également possible car les bords de mer sont  accessibles au public.

(à droite)  L'albatros royal - De la partie élevée de la pointe de la péninsule on peut observer ces oiseaux gigantesques - C'est le plus grand oiseau volant au monde, pesant jusqu'à 9 kilogrammes avec une envergure de 3.3 mètres. Par une bonne journée venteuse les adultes peuvent être vu planant autour du promontoire et sur la houle de l'océan pacifique (en comparaison la plus grande mouette a une envergure de seulement 1.2 mètre).

(ci-dessus) un phoque à fourrure juvénile sur la péninsule d'Otago. Ils sont différents des phoques communs parce qu'ils marchent correctement sur leurs nageoires

Un male lion de mer de 4 ans se détendant sur la plage. Étant au sommet de la chaîne alimentaire ils n'ont pas peur des humains. On peut marcher à  quelques mètres d'eux - la seule réponse normale étant un bref clignement des paupières et puis - de nouveau ils prennent un bain de soleil.

Un pingouin aux yeux  jaunes, maintenant très rare en raison de la perte de son habitat et de l'emprise des prédateurs. Le troisième plus grand pingouin est timide et vit dans la région boisée et parmi les arbustes le long de la côte.

La faune indigène de la Nouvelle Zélande a souffert presque irréversiblement de l'introduction  des mammifères terrestres européens . Les oiseaux incapables de voler de la Nouvelle Zélande avaient très peu d'ennemis  - de ce fait c'était un écosystème unique. Les européens ont introduit des lapins pour la nourriture, puis des opossums pour la fourrure (Il a fallu trois tentatives pour introduire des opossums), puis des hermines, des belettes et des martres des pins pour manger les lapins. En plus des chats échappés,  des rats ont été débarqués lors des naufrages et les hérissons sont arrivés d'une façon ou d'une autre. Tous ces nouveaux prédateurs mangent les oeufs, tuent les poussins et détruisent l'habitat des oiseaux indigènes incapables de voler de la Nouvelle Zélande . Une visite à n'importe quel musée d'histoire naturelle en Nouvelle Zélande est une excursion triste à cause de la collection d'espèces endémiques éteintes.

Une observation qui a duré pendant plus de 10 minutes. Nous étions heureux de voir que le pingouin a refusé de reculer devant une espèces introduite en  Nouvelle Zélande.

D'après les Kiwis "Les seuls bons opossum sont les opossum morts".

           Statistiques : En Nouvelle Zélande nous avons parcouru:

       * Distance totale parcourue en vélo : 4 827 Km.  île du nord : 1 433

                                                                             île du sud  : 3 293

       * dénivelé total grimpé : 44 O75 mètres en 65 jours de vélo.   île du nord : 14 541

                                                                                                île du sud  : 29 534

       * Une moyenne de 67 Km par jour de vélo.

       * 612 mètres grimpés par jour de vélo.

L'île du nord a indiqué la moyenne de 10.1 m pour chaque kilomètre  monté en vélo, l'île du sud a indiqué la moyenne de 8.7 m par kilomètre  monté en vélo. Ceci signifie que l'île du nord peut être officiellement considérée 16% plus accidenté que l'île du sud. à en Juger par les plaintes de nos jambes ceci était certainement vrai.

7 - 12 Janvier 2006 - Auckland

Heureusement un ancien collègue de travail à nous, Simon, a  un travail en cours à Auckland, ainsi nous avons réservé une chambre chez lui. Il s'est avéré qu'il y avait une vue fantastique donnant sur le port. Cette chambre était située près du viaduc,  des bars et des restaurants. Simon nous a guidé pour une grande visite de tous les endroits intéressants - il a semblé connaître quelqu'un dans chaque  restaurant !

 Après un réapprovisionnement en combustible, une mise à niveau des approvisionnements, le remplacement des pneus usés, un approvisionnement en cartes  et après avoir  questionné les gens du pays au sujet des endroits ou aller, nous sommes partis pour la visite du pays des  kiwis.

Après seulement deux jours à Auckland, Terry effrayait déjà les gens du pays !

12 Janvier 2006 - d'Auckland à Kawakawa bay - 61 Km.

Nous avons quitté Auckland sous un beau soleil  et avons pédalé en passant près de quelques belles plages - c'était seulement le commencement. Cela nous a pris un certain temps pour laisser derrière nous les banlieues mal définies d'Auckland (25 kilomètres en suivant la côte) mais finalement nous avons atteint de vertes collines qui nous ont rappelés l'Angleterre. Champs clôturés, verdure, mouton : tout étaient là. Mais chaque parcelle de terrain laissé à elle même était couverte par la forêt tropicale la plus luxuriante. Ils l'appellent le bush ici et il est couvert par des arbres géants des fougères, des pins et beaucoup d'autres plantes que nous ne pouvons pas identifier. Pas moyen de pratiquer le camping  sauvage ici. Quant aux beaux champs verts , ils se sont avérés être un problème parce qu'ils sont tous clôturés et fermés à clef.

Nous avons persisté et avons finalement trouvé un vieux champ avec une porte cassée  juste au bord de la route. Le camping sauvage le moins bien caché de notre voyage jusqu'ici.

13 Janvier 2006 - de Kawakawa bay à Thames - 83 Km.

Après  quelque vertes collines, nous avons suivi la route côtière pour Thames. Les plages sont impressionnantes elles se développent réellement en raison de la quantité énorme de coquillages étant déposés. Les mangroves ainsi formées se remplissent de palétuviers, qui est l'arbre  favori de Terry depuis notre visite au centre d'observation d'oiseau à Miranda (voir  notre rapport sur la flore et la faune).

Nous avons passé la nuit à Thames, qui est la plus grande ville que nous ayons vue depuis que nous avons quitté Auckland. 10.000 habitants, mais où sont-ils tous ? C'est une petite ville si tranquille. Peut-être sont ils sous le sol dans quelques mines, d'or, qui ont abondé dans ce secteur au siècle dernier.

Des Coquillages de partout sur La plage près de Miranda.

Un bon endroit de pique-nique avec la vue sur la péninsule de Coromandel.

14 Janvier  2006 - de Thames à Coromandel - 62 Km.

Nous avons fait une visite rapide du marché de Thames samedi et sommes parvenus à ne pas trop nous charger. Isa a investi dans un sarong pour couvrir son collant de vélo  et un choix d'épices ce qui signifie que notre cuisine de camping devrait être un peu plus variée.

La route de Thames à la ville de Coromandel a suivi la côte pendant 40 Km nous fournissant des vues merveilleuses de Firth of Thames et des montagnes découpées de la péninsule de Coromandel. La route a alors plongé à l'intérieur des terres et nous avons commencé à affronter les premières côtes. À la différence de la Chine ou les pentes des routes  sont tracées pour s'adapter aux camions surchargés et s'élèvent graduellement - ici les routes vont directement vers le haut - avec des pentes de 8% à 16%. Ce qui nous promet des ascensions difficiles et douloureuses. Nous avons été récompensés par de grandes vues sur les îles, les montagnes et les plages éloignées, avant d'entreprendre une descente existante vers le bas de la colline.

Nous avons  campé ce soir là juste au nord de de ville de Coromandel - avec 4 autres cyclotouristes  - HansPeter et Ursula de Suisse (nous nous étions précédemment vus à Auckland) et Axel et Brigit  en voyage de noce depuis l'Allemagne.

 Brigit et Axel, 2 cyclotouristes allemands que nous avons rencontrés sur l'itinéraire. Ils ont choisi une excursion de trois mois en Nouvelle Zélande pour leur voyage de noce - félicitations !

15 Janvier 2006 - de Coromandel Town à Whitianga - 50 Km.

 Pauvres jambes ! ! ! Le jour a commencé par une méchante montée de 400m, à 12%, qui a découragé certains de nos camarades cyclotouristes. Nous avons pensé que nous en avions terminé, mais nous n'avions pas encore vu les trois  raides montées suivantes. L'une d'entre elles était 18%  sur une section de 100m. Rien à  faire d'autre que de maudire et de pousser fortement sur les pédales.

Mais les plages du côté Pacifique de la péninsule de Coromandel étaient belles. Sable blanc, mer bleue, superbe. Nous avons ajouté une note de couleur avec nos nez rouges lumineux en dépit de trois applications de notre crème de protection solaire indice 35.

Nous nous sommes arrêtés pour la soirée dans Whitianga, qui a une plage fabuleuse. Beaucoup de choses se sont  produites ici : il est dit que c'est ici que le premier explorateur polynésien, Kupe, a débarqué. L'endroit s'appelle également la baie de Mercure parce que le capitaine Cook a  fait ici quelques observations astronomiques (de la planète mercure).

L'imposant château de pierre sur la péninsule nordique de Coromandel.

Une descente rapide sur la péninsule de Coromandel, la route monte ou descend  - il n'y a aucune alternative.

 La Nouvelle Zélande est vraiment tranquille et facile comparée à la Chine. Voici un exemple du type de choses qui nous arrive maintenant. Le matin, Isa attendait Terry sur un emplacement de parking. Elle était trop décontractée pour le faire sur le trottoir et elle nettoyait ses lunettes de soleil. Elle a entendu un coup de klaxon léger, a tourné la tête et a vu une femme attendant pour garer sa voiture. Isa s'est déplacée sur le trottoir et a continué à nettoyer ses lunettes de soleil, n'y pensant  plus. La femme est venue jusqu'à elle et…  s'est excusée… pour   avoir klaxonné. « C'était à cause de la voiture derrière moi, je suis désolée, vraiment sans cela, je n'aurait pas klaxonné ». Hé ? ? ? C'est un peu trop civilisé pour nous après plus de deux mois de cyclisme au milieu des méchants conducteurs de camions chinois.

18 Janvier 2006 - de Hahei beach à Whangamata - 75 Km.

Montée et descente, montée et descente et encore montée et descente résumerait bien le déroulement de la journée . Les vues n'étaient pas aussi exceptionnelles parce que nous avons principalement traversé un secteur d'habitation. Nous avons seulement revu le Pacifique quand nous sommes arrivés à Whangamata, célèbre pour sa plage de surf, mais nous n'avons pas essayé. Nous avons laissé en arrière les campings surpeuplés (c'est la saison de vacances ici) et nous sommes installés sur un emplacement tranquille dans le bush.

19 Janvier 2006 - de Whangamata à Katikati - 73 Km.

 Une autre grande montée dès le départ pour réchauffer nos jambes. Mais la pluie nous a rattrapé  à Waihi. Nous avons juste eu le temps  d'atteindre un café et échapper à la douche. Nous sommes parvenus à passer 2 heures et demi en mangeant des sandwichs et en buvant des bols énormes de café, avant de manquer de choses à faire, manger et parler. Heureusement la pluie s'est arrêtée peu de temps après et nous sommes retournés sur les vélos.

Nous avons fait une promenade le long de la plage de Wahei (il n'y a pas beaucoup de vue car elle est bordée de maisons) avant de retourner sur la SH2 (route nationale N° 2 ). c'était désagréable : la route était large et à grand trafic avec des camions allant à Tauranga, le plus grand port d'exportation de la Nouvelle Zélande.

Nous avons cependant trouvé un bel emplacement de camping sauvage sur la plage dans Katikati. Nous avons admiré un coucher de soleil fabuleux et un lever de soleil fabuleux sur le port de Tauranga, nous avons eu des toilettes avec le papier de toilette et le savon !

20 Janvier 2006 - de Katikati à Rotarua - 101 Km.

 Nous avons continué le long de la route SH2 trop fréquentée avant de prendre vers le sud sur une route plus calme en direction de Rotarua. Malheureusement, la route n'était pas aussi tranquille qu'elle était censé l'être. Elle a été récemment élargie et coupait à travers la montagne avec des montées et des descentes raides et cruelles. Nous ne l'avons pas appréciée du tout et nous étions heureux d'atteindre Rotarua en soirée.

Et ce n'était pas une surprise que nous soyons fatigués (Isa l'était de toute façon) : nous avons fait plus de 100km et avons monté 1316m. C'est fou ! ! ! Et le point le plus élevé du jour était seulement à 486m. Tout est en montées et descentes en Nouvelle Zélande.

du 21 au 22 Janvier 2006 - Malodorant Rotarua

Nous avons passé deux jours pour récupérer à Rotarua. Et quoi de mieux pour déboucher votre  nez que des trous bouillonnants, puants, sentant les oeufs pourris. Il y a quelques choses de vraiment étranges se produisant sous la croûte terrestre par ici. Nous avons apaisé notre nez avec des délicieuses crèmes glacées, dans le salon de  Madame Janes (merci de la recommandation, Camilla !) et nous sortirons bientôt hors de la ville pour voir quelques geysers, des villages enterrés et des  Bouillonnements  puants.... à suivre !

Nous nous dirigeons dans la direction du sud-est vers la zone du joli lac de Rotorua. Il n'y a pas moins de quatre lacs à cet endroit et  au milieu, un village enterré sous quelques mètres de boue. Le mont Tarawera voisin a décidé d'entrer en éruption en 1896, enterrant tout le village sous la boue. Il a également détruit quelques terrasses de silice que les touristes de l'époque victorienne  employaient en tant que piscines chaudes. Ces terrasses roses et blanches ont été appelées  la 8ème merveille du monde.

La langue est caractéristique de l'art maori, cette sculpture a été récupérée dans le village enterré.

Une des maisons du village enterré. Le volcan voisin a explosé au fond  d'un lac et a répandu de la boue et des roches à sa périphérie sur une épaisseur de 1,5 mètre.

La Nouvelle Zélande est un pays  de verdure et de chutes d'eau - nous avons découvert d'où vient toute cette eau les jours suivants.

Le volcan  Tarawere  -  est  entré pour la dernière fois en éruption en 1896 massacrant les gens du pays et les touristes de l'époque victorienne et enterrant les villages des alentours.

24 Janvier 2006 - du Green Lake à Murrapara - 51 Km.

Nous avons commencé le jour en visitant le site de Waita-O-Tapu où il y a une concentration de trous émettant de la vapeur, mais cette fois avec des couleurs étranges et merveilleuses. Il y a également un geyser qui se produit chaque jour à 10 heure 15 pour le plaisir d'environ 200 touristes assis dans un petit théâtre  conçu dans ce but. Un gars  a laissé tomber une certaine poudre détersive dans le trou du geyser pour le déclencher. Après deux minutes, il y a eu un jet d'eau d'environ 20m de haut. Est-ce que c'est vraiment un geyser ?

Quand nous avons quitté Waita-O-Tapu, le temps a décidé de tourner au pire. Nous avons eu une forte pluie et un fort vent contraire. Nous nous sommes arrêtés 15 kilomètres avant Murrapara, notre destination du jour, et étions prêts pour une nuit de camping très humide et venteuse.

Un gars dans un camion est venu près de nous et a dit il pouvait nous conduire à Murrapara. Inutile de dire que nous étions plus qu'heureux d'accepter. C'était tout à fait  15 kilomètres angoissants. Dave a conduit très rapidement, ce qui aurait pu être correct si les fenêtres n'avaient pas été couvertes de buée, nous ne pouvions rien voir du tout. Dans Murrapara, nous avons fait le tour du terrain de camping abandonné et Dave a décidé de nous abriter pour la nuit. Après avoir fait un repas délicieux de gibier chassé dans la forêt, nous avons  regardé une émission psychologique à la télévision.  Deux indices ont été donnés  aux  clairvoyants policiers pour un meurtre d'environ  35 ans, qui s'est produit pas loin de l'endroit où nous campions la nuit d'avant. Effrayant !
 

Lichens et mousses sur les arbres entourant les trous de boue chaude et bouillonnante.

 

Ce lac sulfureux était exactement de la même couleur que les bonbons anglais au  citron, opales et aromatiques.    

 Route ouverte pour les 90 prochains kilomètres - parfaite pour le cyclisme - moins de voitures et beaucoup plus lentes.

Camping dans un abri à  Taupeupe Saddle - la majeure partie des graffitis étaient illisibles pour nous car ils étaient écrits en maori.

Routes de graviers, des chutes d'eau et de la pluie sur la descente vers le lac Waikaremoana.

25 Janvier 2006 - de Murrapara à Taupeupe Saddle - 66 Km.

La plupart du temps la route ressemble à des montagnes russes sur un revêtement de graviers. Mais l'absence de voitures et la forêt tropicale indigène fantastique (le bush) a compensé l'effort. On a battu un autre record ce jour : 1469 mètres ont été montés pour la plus grande joie de Terry !

Le bush était fantastique. Dès que nous sommes entrés dans le parc national de Te Urewera, la forêt était de partout, sur chaque pente. Pas de place pour l'herbe ici. Les fougères géantes, tous les types de podocarps (arbres qui se développent dans seulement quelques parties de l'hémisphère sud) et les hêtres prospèrent. La plupart des arbres sont nouveaux pour nous et sont nommés en maori, ainsi nous faisons vraiment des efforts pour nous rappeler leur nom.

Une forte pluie a commencé à  tomber à partir de la fin de l'après-midi, nous nous  sommes arrêtés sous un abri en béton au sommet du dernier col pour une nuit humide parmi les graffitis et  les araignées.

 La route nationale 38 dans le parc national de Te Urewera - si seulement toutes les routes d'état avaient cette tranquillité. Terry a été enchanté d'avoir pénétré profondément à l'intérieur du bush indigène de la Nouvelle Zélande.

Les explorateurs intrépides pénétrant profondément dans la forêt tropicale inexplorée, sur un sentier familial facile d'une heure  jusqu'au lac Waikareiti.

28 Janvier 2006 - du Lac  Waikaremoana à Waihua - 90Km.

De retour sur nos vélos, mais cette fois au soleil et avec quelques sucettes  offertes par la dame du terrain de camping pour nous aider à franchir la grande colline. Elle doit avoir voulu dire des « collines » parce que quoique la journée ait été la plupart du temps en descente, nous avons eu beaucoup de montées. Les néo-zélandais ne savent pas la signification de plat. Quand ils disent « onduler », ils veulent dire que :  « une longue série de collines courtes et raides tuera vos jambes et écrasera votre esprit ».

Quoi qu'il en soit, nous avons pu finalement voir le lac Waikaremoana dans toute sa splendeur. Dès que nous avons atteint la frontière du parc national, le bush indigène a disparu tout à fait d'une façon dramatique, cédant la place à des prés à  moutons et a des champs ou a  des forêts plantées, qui sont tout à fait ennuyeuses en comparaison de la folie du bush indigène.

Les falaises impressionnantes, les nuages et les déferlantes du pacifiques  s'échouant sur la plage de Waihua en regardant vers Wairoa.

La dernière vue du lac Waikaremoana avant les 500 mètres de descente et montée vers Wairoa - les choses ne sont jamais franches avec les routes de Nouvelle Zélande. Si quelqu'un te dit que la route « ondule » prends garde - ce sera un jour fatigant.

C'était la veille du 30ème anniversaire d'Isa - bien que ce ne soit pas un problème sérieux pour elle-même- Isa a découvert ses premiers cheveux blancs.

Le pont ferroviaire le plus haut en Australasie - bien pour le saut à l'élastique ou un bon itinéraire de vélo quand le chemin de fer n'est pas là.		2 cyclistes heureux, le soleil brillant à nouveau, toutes les montées sont passées et une douche chaude les attend pour améliorer leur odeur.
Montagnes et gorges sur la route SH2 de Wairoa à Napier - si vous aimez les collines alors  vous apprécierez cet itinéraire.		du 30 au 31 Janvier 2006 - Arts Décos à Napier. Joyeux anniversaire pour moi, joyeux anniversaire pour moi ! Yup, les trentièmes années m'ont finalement rattrapée à Napier. Nous avons passé la journée en ne faisant pas de vélo (un bon commencement), en visitant quelques exemples  d'architecture   Arts Décos, pour lesquelles la ville est célèbre, en dînant et buvant sur la plage. Tout à fait un jour paisible au milieu d'une année de déplacement.
		Au-dessus  et à gauche - exemples de l'architecture Arts Décos  à Napier. Toute la grâce de la reconstruction de la ville dans les années 30 après un tremblement de terre de 7.9 sur l'échelle de richter qui a détruit la vieille ville.