Par temps de pluie.
— Sur les routes goudronnées mouillées, les glissades
sont fréquentes, et il y a peu de remède à cet inconvénient. Cependant, avec
des pneus convenablement gonflés, on évitera bien des dérapages, par temps de
pluie, en roulant très droit, en conservant à la machine une allure modérée,
sans à-coups et en tirant sur le guidon. Naturellement il faut passer par les
endroits de la route jugés les moins glissants.
Vous vous féliciterez de votre clairvoyance, si vous avez
l’habitude d’avoir toujours sur la bicyclette un en-cas imperméable léger avec
capuchon, pour vous abriter et éviter une « trempée » désagréable,
sinon dangereuse.
Et, en rentrant, n’oubliez pas de nettoyer soigneusement
votre monture et de suite, sinon vous aurez beaucoup plus de difficultés à le
faire si vous attendez, et votre machine s’abîmera plus rapidement.
Les vélos à la guerre.
— C’est le ski qui a battu le tank en Finlande, comme
jadis l’archer battit le chevalier bardé de fer.
Or, la densité de son réseau routier permet de comparer le
sol français au champ de neige finlandais. Et quel engin peut circuler sur ce
réseau aussi aisément que le ski sur la neige ? La bicyclette, vous l’avez
deviné.
Et le Dr Ruffier, qui a écrit ces lignes,
conseille la formation d’une intéressante masse de manœuvres rapides. Il y a
plus de 500.000 jeunes en France capables de couvrir 200 kilomètres
journellement sans trop de difficultés, ni de fatigue.
Et il conclut : « On peut méditer là-dessus. Quand
on aime le vélo, on voudrait qu’il tînt, en la dure partie engagée, un rôle
plus actif, plus glorieux, que de servir aux seuls plantons ou estafettes !
|