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Field-trials du Pointer-Club.
Association des cynologues et des caniculteurs français.

Field-trials du Pointer-Club.

Concours du 27 septembre 1941.

— Le Pointer-Club, qui est un des plus importants et des plus anciens des clubs de chiens d’arrêt, se devait d’être le premier à organiser un field-trials après les événements que nous venons de subir.

Grâce à son président, M. Patte, secondé par M. Victor Mairesse, vice-président du club et directeur général du Saint-Hubert, aidés dans leur tâche par MM. Charles et Lambert, ce concours eut un véritable succès.

Une organisation parfaite et vingt-six engagements, dont dix-sept en classe ouverte et neuf en classe novice.

Malgré les dures restrictions, malgré les difficultés actuelles, nous eûmes le plaisir de voir quelques jeunes sujets faisant bien augurer de l’avenir et nous donnant l’espoir que les pointers redeviendront sous peu ce qu’ils étaient avant la guerre.

Un excellent déjeuner où M. Charles, pêcheur autant que chasseur, avait corsé le menu du produit de ses prises, réunissait, à 9h.30, à l’hôtel du Dauphin, à Nangis, tous les concurrents, les juges et les spectateurs.

M. Villenave, inspecteur général des forêts, directeur des services de la chasse, M. du Vignaux, inspecteur des forêts, adjoint aux services de la chasse, M. Périère, secrétaire de la fédération des chasseurs de Seine-et-Marne, MM. Radot et Lefrançois, vice-président du Saint-Hubert de France, honoraient de leur présence cette réunion. Au moment où la réorganisation de la chasse est à l’ordre du jour, leur présence parmi les cynophiles fait augurer d’un renouvellement de la vieille chasse telle qu’on la pratiquait jadis, la belle chasse au chien d’arrêt, celle qui donne certainement, au cours d’une journée entière, les sensations les plus agréables et les plus durables. En les remerciant de leur présence, nous nous permettons de leur demander de poursuivre la tâche qu’ils se sont assignée.

De nombreux amateurs avaient répondu à l’appel du président, certains venus de très loin. Il faut les en féliciter et les remercier. Notre beau sport vit encore et nos amateurs restent toujours avec de belles illusions.

En résumé, excellente journée sportive, empreinte de la plus grande camaraderie, qui, en dehors du but sportif largement atteint, a servi à regrouper quelques-uns de ceux qui, depuis un an, se trouvaient dispersés.

Le palmarès.

— A. Classe ouverte.

    1er prix : Docteur-Drotte, à M. Souriguère.
    2e prix : Naïade-du-Coq-Hardi, à M. Hardy.
    3e prix : Loustic-de-Paris, à M. Macrez.
    4e prix : Malou-du-Monastère, à M. Prestrot.
    5e prix : Lex-des-Herminettes, à M. Prestot.
    — M. T. H., à Kacyr-Bouif, Greto-Vercillensis, Lettre-des-Herminettes.

— B. Novices.

    1er prix : Naïade-du-Coq-Hardi.
    2e prix : Greto-Vercillensis.
    — M. T. H, à Nazinette-du-Coq-Hardi.

Pour les juges, l’un d’eux : Lionel DUVAL.

Association des cynologues et des caniculteurs français.

— Le comité cynotechnique de l’A. C. C. F. ayant terminé son étude sur « le ladre et le prognathisme chez le chien », les conclusions paraîtront dans un prochain numéro du Chasseur Français. La prochaine étude portera sur l’attribution du titre de champion et du titre de chien d’élite.

Un mâle et une femelle ne doivent être déclarés champions dans une race que s’ils remplissent des conditions se résumant par trois signes distinctifs :

    Examen de l’aspect extérieur : ensemble des caractères morphologiques, physiologiques, psychologiques, pathologiques ;

    Être reproducteur ;

    Analyse sérieuse de l’ascendant et étude poussée de la descendance.

L’A. C. C. F. rappelle aux éleveurs que l’ordre technique est à la base de son œuvre pour l’amélioration des races canines en France ; elle leur demande de l’aider à réaliser, sous l’égide d’une indépendance absolue, la France cynologique de demain en la soutenant par une modeste cotisation.

Son action ne peut manquer d’être féconde, son comité technique étant composé des compétences les plus connues de la cynologie française contemporaine :

MM. les professeurs de zootechnie Têtard et Jean Blain, colonel Dommanget, de Kermadec, les docteurs Bommier et Lemaire, les docteurs-vétérinaires Pezet, Bonnétat, Buttin, Hérout, Aubry de Saint-Dié, Luquet, Morat, Pigot, Dervillez, Mallet, Mery, Fayet, Larieux, Viallefont, Laporte, Devouassoux ; les éleveurs et juges Lionel-Duval, Dorin, Daubogné, Ferrand, Doulat, Legendre, Baron, Jacquard, Jumel, Martineau.

Demandez feuille d’adhésion et documentation au secrétariat 15, rue Saint-Sever, à Rouen.

Le Chasseur Français N°606 Février 1942 Page 80