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Briques à base de sciure de bois.
Gargarismes et bains de bouche.
Le lumbago.
Le coup de fouet.

Briques à base de sciure de bois.

— On malaxe par voie humide de la sciure de bois avec de la magnésie réduite en poudre fine. On pile et on soumet au broyage, puis on fait subir une première compression préparatoire sous faible pression, que l’on renouvelle ensuite, mais sous une pression de 1.500 gr. maintenue pendant huit heures. Finalement faire passer les briquettes entre les plateaux d’une presse hydraulique.

Gargarismes et bains de bouche.

— Lorsqu’on veut désinfecter la bouche jusqu’à la face antérieure des amygdales, il n’est nullement nécessaire de faire « glou-glou ». On obtient un meilleur résultat en renversant la tête et en la penchant alternativement sur l’épaule droite et sur l’épaule gauche, mouvement qu’il faut parfois effectuer avec une certaine brusquerie, si on sent poindre un réflexe de déglutition.

Le lumbago.

— Pour être sans gravité réelle, ce rhumatisme des muscles lombaires est infiniment douloureux et désagréable. On le traite, sans préjudice d’aspirine prise à l’intérieur, par la révulsion locale, à l’aide de frictions, de pommades ou de liniments ; plus actifs est peut-être le port d’une ceinture en-grosse laine ou en molleton (fragment de vieille couverture, par exemple). Un moyen souvent héroïque consiste dans l’application de ventouses sèches sur toute la région douloureuse.

Le coup de fouet.

— Brusquement, au cours d’une promenade ou d’une partie de chasse, une douleur subite dans le mollet vient immobiliser le sujet. Le nom de l’affection indique bien le caractère de la douleur. Parfois, mais pas toujours, on voit, le lendemain ou le jour suivant, une ecchymose se former à la cheville ; le mollet reste enflé quelques jours, puis finit par reprendre sa forme, et la jambe retrouve sa souplesse.

On attribuait autrefois cet accident à la rupture d’un tendon, mais on sait aujourd’hui que cette rupture porte sur une veine profonde, généralement variqueuse. Le traitement se résume en quelques jours de repos avec ou sans applications de compresses chaudes, mais ce minime accident doit avertir que les veines présentent une certaine fragilité, même en l’absence de varices apparentes.

Le Chasseur Français N°608 Juin 1946 Page 219