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Destruction de la teigne des ruchers.
Exposition avicole.
Éleveurs, méfiez-vous de l’ailante.
Les poules cochinchinoises.

Destruction de la teigne des ruchers.

— La chenille de cet insecte cause de grands ravages dans les ruches et dans les rayons mobiles que les apiculteurs conservent d’une année à l’autre. Elle dévore la cire en creusant à son intérieur des canaux. Le papillon vole rarement.

Pour lutter contre ses ravages, il est recommandé d’employer comme insecticide la chloroptérine, qui détruit papillons, larves et même les œufs. Comme dose : 0gr,5 de chloroptérine par kilogramme de rayon de cire. Nombre d’apiculteurs ont utilisé ce produit et ont constaté son efficacité.

L. T.

Exposition avicole.

— Le Syndicat d’aviculture de la Vallée de l’Ondaine organise, pour les 26 et 27 avril 1947, au Chambon-Feugerolles, aux Halles publiques, un grand concours-exposition d’animaux de basse-cour ; cette exposition sera dotée de nombreux prix et diplômes. S’adresser à M. Dupuy, 6, rue Limousin-Descours, au Chambon-Feugerolles, de la part du Chasseur Français.

Éleveurs, méfiez-vous de l’ailante.

— Non seulement, comme arbre, l’ailante n’a pas répondu aux espérances que l’on fondait sur lui, car cet arbre craint la gelée dans le jeune âge (gelée du mois de mai) et ne vient pas bien dans les mauvaises terres, mais il met en péril les animaux domestiques. En effet, on a observé en plusieurs points que des volailles ont été empoisonnées en mangeant des feuilles de l’ailante, ou vernis du Japon, et d’autres animaux de ferme ont été intoxiqués. Il ne faut pas couper les ailantes au pied dans les environs des basses-cours, des fermes, car les volailles pourraient s’empoisonner en mangeant les feuilles.

L. T.

Les poules cochinchinoises.

— Celles-ci ont reçu un nom populaire qui est plutôt mal appliqué : le nom de « cochinchinoise » n’a aucune raison d’être et devrait être remplacé par celui de « Shanghai », car la race qui a été élevée en Europe sous le nom de poule cochinchinoise est très abondante autour de Shanghai. C’est là qu’elle fut découverte et transportée dans l’Inde et, plus tard, en Angleterre par des capitaines de vaisseaux marchands. Par suite du commerce considérable qui se fait depuis de longues années entre l’Angleterre et Macao ou Canton, cette race aurait dû être connue plus tôt ; elle est assez rare dans les provinces méridionales de la Chine, où se trouvent des poules connues depuis longtemps des résidents anglais, mais qui n’ont pas de caractère tranché.

Le Chasseur Français N°613 Avril 1947 Page 451