Vaches laitières.
— Au cours d’une conférence faite récemment par M. Pierre
Fromont, professeur à l’Institut agronomique, il a été précisé que le rendement
moyen d’une vache laitière serait : en France, de 1.800 à 2.000 litres
par an ; en Belgique, de 3.200 litres, et que, dans ce pays, 45.000 vaches
soumises au contrôle laitier fournissent une moyenne de 5.620 litres.
D’une revue d’élevage, nous extrayons, d’autre part, d’un
article sur la production laitière en Russie, que les vaches de Kholmorg et de
Yaroslaw donnent de 6.000 à 8.000 litres, et que la vache « Mankan 190 »
en a donné 11.689 litres. Dans une ferme d’État, la moyenne serait de
4.700 litres, avec 3,7 p. 100 de matières grasses. Quelques sujets
arriveraient à 12.500 et 13.700.
Rappelons que notre collaborateur M. Rougier avait,
dans un article paru en mars 1925 dans Le Chasseur Français, signalé que
la vache « Pietertie » avait produit en un an 16.956 litres de
lait et 656 kilogrammes de beurre, soit un rendement de 3,8 p. 100 en
matières grasses.
Vers l’œuf incassable.
— Les spécialistes en questions avicoles du ministère
de l’Agriculture des États-Unis cherchent depuis des années à trouver un moyen
de rendre moins fragiles les coquilles d’œuf, réduisant ainsi les pertes en
œufs et augmentant les revenus des fermiers.
On ne demande pas exactement aux œufs de rebondir, mais ils
doivent mieux que les œufs ordinaires supporter les rigueurs du voyage.
D’abord les savants pensèrent que le régime de la poule
constituait la réponse. Puis ils s’aperçurent que des poules mises au même
régime produisaient des coquilles d’une résistance différente.
La chasse à l’œuf incassable se poursuit maintenant grâce à
une reproduction sélectionnée, et les progrès sont satisfaisants. Tandis que
l’œuf moyen craque sous une pression de 1kg,500, le nouvel œuf du
ministère de l’Agriculture supportera une pression de 3kg,630.
(Les Échos.)
Les abeilles et les insecticides H. C. H. et
D. D. T.
— Des arrêtés ministériels récents viennent de préciser
les conditions d’emplois de ces insecticides.
Dans un but de protection de l’apiculture française, il est
interdit d’effectuer des traitements :
sur les arbres fruitiers pendant la période de pleine floraison ;
sur les arbres forestiers ou d’alignement pendant la période d’exsudation du miellat ;
sur les plantes visitées par les abeilles pendant la période de leur pleine floraison.
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