Une initiative de l’Association protectrice du Saumon.
— L’Association protectrice du Saumon, dont le siège
est à Clermont-Ferrand, 54, avenue de Boisséjour, a pris une initiative qui,
sans nul doute, sera fort appréciée par les pêcheurs sportifs de saumons qui
habitent loin de l’Auvergne.
Ces pêcheurs n’ont généralement que huit ou quinze jours à
consacrer à la pêche du saumon. Ils désirent donc (et c’est bien normal) mettre
toutes les chances de succès de leur côté et venir sur les bords de l’Allier lorsque
le moment est particulièrement favorable.
Jusqu’à ce jour, ils étaient peu ou pas informés ; il
en résultait de nombreux mécomptes et des désillusions amères.
Pour remédier à cet état de choses, l’Association
protectrice du Saumon vient de créer un service de renseignements qui, lors de
la saison prochaine, sera en mesure de documenter, aussi exactement que
possible, les pêcheurs de saumons qui désirent venir en Auvergne pour tenter
leur chance. En téléphonant aux numéros suivants ; 40-62 ou 40-63 à Clermont-Ferrand,
ou en écrivant à L’Association protectrice du Saumon, 54, avenue de Boisséjour,
à Clermont-Ferrand, ils seront informés de l’état de l’eau, des conditions
atmosphériques, des captures qui ont été réalisées ; bref, ils obtiendront
tous les renseignements qui pourront leur être utiles.
Une belle prise.
— Le 5 novembre dernier, M. Mario Pech, dix-huit
ans, commis boulanger à Chaumont, étant à la pêche à la ligne, au réservoir de
Charmes, près de Langres (Haute-Marne), a pris une superbe carpe de 28 livres,
mesurant 90 centimètres de long et 60 centimètres de tour.
À noter que ce poisson fut pris avec un crin nylon 25/100,
force 3kg,500. M. Pech avait esché son hameçon avec un petit
gardon.
Il fallut le concours de ses deux camarades de pêche pour
sortir cette belle pièce de l’eau.
F. D. …, pêcheur haut-marnais.
Tortues.
— Dans l’un des domaines de ma famille : à la
Paye, par Déviat (Charente), près de Barbézieux, se trouve un étang féodal
où les tortues d’eau douce pullulent. Elles y auraient été importées,
paraît-il, par un oncle ayant fait la campagne d’Algérie. Il est un fait
certain, c’est que ces tortues sont analogues, comme taille et couleur, aux
tortues qu’on trouve en Afrique du Nord et particulièrement dans les ouadi des
oasis (dans l’oasis de Gabès, elles fourmillent).
Elles s’en prennent au frai et en détruisent beaucoup. En
outre, il est certain qu’elles mangent du poisson, car il m’est arrivé d’en
prendre à la ligne ou avec des trimmers en pêchant au vif.
L’hiver, elles s’enfoncent dans la vase ; elles s’y
enfoncent également quand on vide l’étang.
En ce qui concerne la destruction des tortues nuisibles au
poisson, aucune solution pratique n’a été trouvée, bien qu’il soit facile de
les attraper lorsqu’elles se chauffent sur les berges au soleil, ou de leur
fracasser la tête avec une balle de carabine de 6 millimètres lorsqu’elles
dorment en flottant sur l’eau ; elles se reproduisent dans des proportions
qui empêchent de constater des diminutions dans le peuplement.
À noter qu’on n’en trouve pas, en amont ou en aval de
l’étang, dans le ruisseau qui le traverse.
Les carapaces des tortues font des cendriers originaux. Pour
les obtenir, on coupe au couteau les parties cornées réunissant la carapace
dorsale à la carapace ventrale ; on enlève le plus gros du corps de la
bestiole, puis on place ladite carapace sur une fourmilière. Les fourmis, en
quarante-huit heures, vous permettent d’obtenir un cendrier absolument net et
poli, car elles dévorent tout.
H. BARANCY, abonné.
Curiosité.
— Un pêcheur limousin, M. V. ..., de Saint-Junien,
pêchant la truite dans l’Issoire, affluent de la Vienne, et après une journée
infructueuse, eut la bonne fortune de capturer tardivement une superbe truite
saumonée de 480 grammes, et ce au lancer léger.
Arrivé à la maison et en procédant au nettoyage de ladite
truite, quelle ne fut pas sa surprise de trouver dans le ventre de cette
dernière une vipère intacte de 42 centimètres, qui venait d’être avalée et
dont la tête était à la hauteur des ouïes.
M. LABROT, abonné.
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