Le rapprochement des couleurs.
— Pour obtenir le meilleur effet décoratif des
garnitures florales, il convient d’associer les teintes d’une façon aussi
heureuse que possible et d’observer les règles généralement admises en cette
matière.
On doit tout d’abord éviter les dissonances, c’est-à-dire ne
pas rapprocher dans un même massif des couleurs simples et des couleurs
composées dans lesquelles les premières entrent déjà pour moitié ; par
exemple, on n’associera pas le rouge à l’orange ou au violet, à moins qu’entre
les deux teintes il y ait une grande différence d’intensité.
On obtient de bons résultats par les contrastes ; les
plus brillants sont réalisés par le voisinage de deux couleurs
complémentaires ; ainsi, les effets obtenus par le rapprochement du rouge
et du vert, du jaune et du violet, du bleu et de l’orangé sont-ils très
heureux. Une fleur rouge brille par contraste avec le vert de son feuillage.
Dans une même corbeille, les couleurs doivent aussi être en
masses inégales, l’une plus importante, l’autre subordonnée à la première.
Les couleurs simples peuvent être associées ; elles
donnent des contrastes un peu durs, mais cependant agréables.
Le blanc et le noir (pourpres et violets très foncés) ne
doivent jamais être employés qu’en faible proportion.
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