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Le rapprochement des couleurs

Le rapprochement des couleurs.

— Pour obtenir le meilleur effet décoratif des garnitures florales, il convient d’associer les teintes d’une façon aussi heureuse que possible et d’observer les règles généralement admises en cette matière.

On doit tout d’abord éviter les dissonances, c’est-à-dire ne pas rapprocher dans un même massif des couleurs simples et des couleurs composées dans lesquelles les premières entrent déjà pour moitié ; par exemple, on n’associera pas le rouge à l’orange ou au violet, à moins qu’entre les deux teintes il y ait une grande différence d’intensité.

On obtient de bons résultats par les contrastes ; les plus brillants sont réalisés par le voisinage de deux couleurs complémentaires ; ainsi, les effets obtenus par le rapprochement du rouge et du vert, du jaune et du violet, du bleu et de l’orangé sont-ils très heureux. Une fleur rouge brille par contraste avec le vert de son feuillage.

Dans une même corbeille, les couleurs doivent aussi être en masses inégales, l’une plus importante, l’autre subordonnée à la première.

Les couleurs simples peuvent être associées ; elles donnent des contrastes un peu durs, mais cependant agréables.

Le blanc et le noir (pourpres et violets très foncés) ne doivent jamais être employés qu’en faible proportion.

Le Chasseur Français N°628 Juin 1949 Page 509