— Au Centre-Afrique, en Haute-Volta, c'est le dolo,
eau-de-vie faite avec des prunes ou du sorgho, du mil. Mais cela ne dure qu'une
saison. Le reste du temps, on boit du vin de palme, très agréable, sucré,
provenant de la saignée du palmier.
En Indochine et dans l'Extrême-Orient, c'est le choum-choum,
alcool de riz, qui préside aux cérémonies, mariages, naissances, etc. Mais
celui préparé par les pauvres nyaquoués (paysans) est plutôt médiocre à
nos palais occidentaux.
La véritable boisson — et on la retrouve aussi bien à
Madagascar, où existent à Tananarive, à Fort-Dauphin, des vignes qui donnent un
vin rosé fort appréciable — est, en dehors de l'eau, que les natifs
puisent au milieu des fleuves, à certaines heures seulement, le lait des noix
de coco que l'on tranche avec le coupe-coupe.
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