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Boissons coloniales

— Au Centre-Afrique, en Haute-Volta, c'est le dolo, eau-de-vie faite avec des prunes ou du sorgho, du mil. Mais cela ne dure qu'une saison. Le reste du temps, on boit du vin de palme, très agréable, sucré, provenant de la saignée du palmier.

En Indochine et dans l'Extrême-Orient, c'est le choum-choum, alcool de riz, qui préside aux cérémonies, mariages, naissances, etc. Mais celui préparé par les pauvres nyaquoués (paysans) est plutôt médiocre à nos palais occidentaux.

La véritable boisson — et on la retrouve aussi bien à Madagascar, où existent à Tananarive, à Fort-Dauphin, des vignes qui donnent un vin rosé fort appréciable — est, en dehors de l'eau, que les natifs puisent au milieu des fleuves, à certaines heures seulement, le lait des noix de coco que l'on tranche avec le coupe-coupe.

Le Chasseur Français N°641 Juillet 1950 Page 439