72 Goliath passe en jugement


(monologue sur la justice) Des brutes cambriolent une bijouterie la nuit. Goliath s’interpose, une bagarre s’ensuit lors de laquelle la boutique cambriolée se téléporte au mauvais endroit et Broadway se retrouve projeté sur Goliath, qui constate qu’il a pris du poids (je préfère ne pas savoir comment il a appris ça). Les méchants se sauvent avec Goliath, Broadway et Lex à leur poursuite. Mais comme la police arrive, les gargoyles se sauvent en passant devant deux SDF. Ils oublient qu’ils ont des griffes pour grimper aux murs et se contentent de courir chacun de leur côté. Goliath manque de se faire rouler dessus, ne lève pas la petite griffe pour échapper au camion et finit assommé.

Il se réveille en prison, accusé de tentative de cambriolage. Elisa lui rend visite. Il lui parle des SDF témoins et ajoute qu’il veut passer en jugement pour montrer que les gargoyles sont respectueux des lois. L’avocate qu’on lui a commis d’office, Amy Schlimmer, fait son entrée, apparemment aussi compétente qu’une étudiante en première année, et Elisa a l’air sceptique.

A la télé, Travis Marshall parle du procès et mentionne les témoins. Les cambrioleurs qui regardent la télé parlent de les retrouver les premiers (ah, facile pour eux !)

Elisa annonce la nouvelle au clan qui part à la recherche des témoins. Elle croise un des méchants qui essaie d’intimider un SDF. Le SDF se sauve, elle montre son badge de police au méchant, qui sort un flingue énorme de sous sa veste (y’avait pas la place pourtant…). Une bagarre a lieu et Elisa a le dessous parce que tout compte fait, ils étaient quatre contre une. Hudson et Angela passent par là et interviennent. Au cours de la bagarre, Hudson prend exactement la même pose que sa statue dans l’épisode « The Price », les animateurs ne se sont pas foulés. Finalement les méchants se sauvent tous sauf le chef (et les gentils ne leur courent pas après).

Au tribunal, Goliath répète à Amy, très pessimiste, qu’il veut être jugé en bonne et due forme, sans pirouettes juridiques. Le procès commence, Margot Yale expose les faits, rageuse. Goliath décide de plaider à la place d’Amy et explique que les gargouilles vivent pour protéger et n’ont pas besoin d’argent (mais bien sûr…).

Plus tard, Amy vient chercher Goliath dans sa cellule. Ils montent dans un fourgon aussitôt assailli par des hystéros probablement dopés à l’EPO qui le font basculer. Furieux, Goliath sort en crevant le toit et monte sur un toit (il a retrouvé ses griffes) avec Amy sur le dos, reconnaissant la voix du cambrioleur parmi ses assaillants. Sur le toit, il emprunte le dictaphone d’Amy et la confie au clan, qui vient de les rejoindre.

Goliath retrouve les cambrioleurs en prison et après une bagarre, dit à leur chef qu’il veut le faire évader. Il se sauve avec lui par la voie des airs, débarque au tribunal en bousillant le toit, déclare que la violence est inutile en faisant mine de menacer le premier venu et fait écouter l’enregistrement qu’il a pris du méchant dans la prison, prouvant que le coupable, c’est l’autre. La juge le déclare non coupable. Goliath remercie Amy et s’en va.

 

Mon avis : c’est la parodie la plus drôle que j’ai jamais… pardon, ce n’est pas une parodie ? Vous êtes sûrs ? Bon, ben, dans ce cas-là, voir Goliath répéter qu’il croit en la justice humaine tout en agissant comme s’il pensait tout le contraire, c’est vraiment… attristant. A la rigueur, j’ai presque plus de sympathie pour la pauvre Amy, personnage non canonique, que pour les autres tellement ils apparaissent dénaturés. Greg Weisman, au secours !

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