De Collioure à Cadaquès du 19 au 27 mai 2016 |
Randonnée entre Collioure et Cadaquès (toutes les photos)
Avec
Jacques nous (Christian et Marie-Claire)
avons fait une randonnée en mai 2016 joignant Collioure à Cadaquès, via Banyuls, Portbou, Llança et Port-de-la-Selva.
Elle était en "liberté" (sans guide) et organisée par La Balaguère.
Au
préalable, nous avons été accueillis par la belle -famille de notre plus
jeune fille, Gaëlle. Ils sont en retraite à Cabestany, dans
la banlieue de Perpignan., et ils nous ont fait visiter les abords. Pendant 2 jours, nous avons ainsi découvert
la côte voisine de Cabestany (Saint-Cyprien, Le Canet), la ville de
Perpignan, la ville fortifiée de Villefranche-de-Conflent et
Molitg-les-Bains le village d'origine de la famille Boher qui nous
recevait.
Jeudi 19 et vendredi 20 mai 2016 - Cabestany et ses abords (les photos)
Ce
jeudi matin, Jean Marie nous fait visiter la côte, Saint-Cyprien et le
Canet, les villages anciens et les aménagements du bord de mer plus
récents. Il n'y a pas encore beaucoup de touristes mais au vu des
parkings on peut imaginer l'ambiance en été. Le port de plaisance de
Saint-Cyprien avec plus de 2000 places de ponton est un des plus
importants d'Europe.
Nous prenons le temps d'aller voir la vigne que Jean-Marie cultive dans la campagne de Cabestany.
Après-midi, après un excellent repas, nous partons visiter Perpignan
dont nous avions eu un aperçu en arrivant, mais sous la pluie. Nous
entrons dans le quartier médiéval par le Castillet, vestige des anciens
remparts et arpentons les ruelles sous le soleil. Nous passons
par l'église Saint-Jean-Baptiste et le Palais des anciens Rois de
Majorque avant de revenir vers la rivière Basse.
Vendredi
dans la matinée, nous partons en voiture vers la montagne, Prades et
Villefranche-de-Conflent que nous visitons avant de déjeuner dans un
excellent restaurant (Le Senyera ... je crois). L'après-midi, nous reprenons la route vers
Molitg-les-Bains,
berceau de la famille Boher. Après la visite du vieux village, nous
nous rendons par la route au col de Jeu (1506 mètres), limite entre les
départements des Pyrénées Orientales et de l'Aude. Nous prenons la même
route à la descente et nous nous arrêtons pour visiter les thermes de
Molitg avant de rentrer à Cabestany.
Samedi 21 et dimanche 22 mai 2016 - De Collioure à Port-Vendres et de Collioure à Banyuls-sur-Mer (les photos)
Collioure
ayant des problèmes de parking, nous adoptons la solution proposée par
Jean-Marie et Bernadette et laissons la voiture à Cabestany (nous
reviendrons la chercher avec Jacques). Samedi, Jean-Marie nous conduit
donc à Collioure où nous arrivons à 11 heures. Nous prenons possession
de notre chambre à l'hôtel La Frégate (3*, bien placé au centre et
confortable) et Jacques arrive peu de temps après. Dans le hall de
l'hôtel, je fais la connaissance d'une personne faisant la même
randonnée que nous, en formule "confort" (hôtels et restaurants de qualité supérieure) et accompagnée d'une amie
(nous les appellerons les "2 filles" car plus jeunes que nous ...).
Sous un soleil généreux, nous faisons une petite balade vers l'église Notre-Dame-des-Anges et la pointe de Collioure. Vers 13 heures, nous nous arrêtons dans une brasserie (les Délices Catalans), un peu à l'écart des touristes et casse-croûtons (salade et sandwiches).
Puis nous mettons nos tenues de randonneurs et nous dirigeons vers Port-Vendres (route puis sentier côtier balisé) que nous atteignons après 2h30 de marche (fort Royal de Collioure, anse de la Baleta, anse de la Mauresque puis Port-Vendres). Nous flânons dans le port à observer les bateaux, prenons un pot puis le bus à 1€ pour revenir à Collioure (à 3 personnes, nous ne paierons que 2€ en tout !).
Très bon
dîner au restaurant Can Pla (apéro Banyuls, salade catalane, loup
grillé, crème catalane, rosé) où nous faisons la connaissance d'un
groupe de 6 normands qui font le même parcours que nous ... et que nous reverrons et entendrons dans la semaine ...
Dimanche, nous partons de l'hôtel La Frégate à 9 heures après le petit-déjeuner. Nous faisons quelques courses pour le pique-nique à un Carrefour-Contact près de l'hôtel. Nous commençons la rando du jour par la montée vers le Moulin qui domine Collioure. Le vent se fait sentir mais il fait très beau. Après une courte visite du Moulin, nous continuons de monter vers le fort Saint-Elme (152 mètres). La vue sur Collioure est superbre, mais ne prenons pas le temps de visiter le musée consacré aux armes et armures.
Nous continuons par une petite route qui passe près du fort Dugommier parmi de nombreux chênes-lièges, puis une large piste qui nous mène au col de Mollo (231 mètres) où nous arrivons par la route des vignes (le vignoble de Banyuls est omniprésent). Là, nous choisissons la facilité ("variante facile") car le vent est très fort, voire même violent dans certaines rafales, ce qui rend dangereux (pour nous ...) la crête à gravir pour arriver à la tour Madeloc. La route facile (bitumée) rejoint la Batterie des 500 (504 mètres) en passant par le balcon de Madeloc, sous la tour, d'où la vue sur la côte est splendide.
La descente vers Banyuls commence à partir de la Batterie des 500, difficile au début car raide et caillouteuse, et facile à la fin. Nous prenons le temps de pique-niquer à l'ombre en bord de la petite route que nous croisons et recroisons, et passons peu après à la fontaine des Chasseurs où 3 locaux se ravitaillent en eau.
A partir
de 15 heures, le ciel commence à se couvrir et l'orage (qui ne fait pas
de bruit) nous donne quelques gouttes dans la descente. Alors que le
soleil tente une réapparition, nous terminons la rando (14,5km parcourus en 6h45) à Banyuls sous
un temps couvert et trouvons au cap d'Ona notre hôtel Solhotel (3*,
confortable, vue sur mer au delà de la route ...).
En soirée,
une forte pluie viendra quelque peu troubler notre apéro, mais cessera
juste avant notre retour à l'hôtel pour dîner (assiette de charcuterie,
morue à la catalane, tarte aux pommes et glace).
Lundi 23 mai 2016 - De Banyuls à Portbou (les photos)
Départ encore à 9 heures après le petit-déjeuner à 8 heures ... puis nous nous arrêtons comme d'autres randonneurs au magasin Franprix pour acheter le pique-nique de midi. Après la pluie d'hier soir et de la nuit, le soleil est revenu mais le vent de nord-ouest souffle assez fort. Nous sortons de Banyuls en compagnie de nos désormais amis normands (très joviaux et sympathiques) en empruntant des rues avec de belles montées.
Nous cheminons dans la campagne derrière Banyuls, très escarpée et dont chaque m2 est occupé par de la vigne. Nous atteignons ainsi le col de Gran Bau (192 mètres) puis le col de la Creu (280 mètres) dont l'ascension est rendue très difficile à cause du vent très fort et du sentier très empierré. Ensuite, la piste s'élargit vers le pic Joan (435 mètres) où nous pique-niquons au soleil et à l'abri du vent (très belle vue sur la côte).
Comme hier, et toujours à cause du fort vent, des rafales et de la marche sur la crête, nous empruntons la "variante facile"et au bout d'une petite heure, nous arrivons au col de la Fareilla qui délimite la frontière avec l'Espagne (croix 598 sur les 601 qui parsèment la frontière entre Hendaye et Cerbère). Nous pouvons voir en même temps les 2 petites villes frontalières, Cerbère côté français et Portbou en Espagne. Notre chemin longe alors cette frontière en restant en France jusqu'au col de Belitres (165 mètres et croix 600) ou nous allons voir le mémorial sur la Retirada (468 000 réfugiés espagnols ayant passé la frontière en 1939 suite à la chute de la Seconde République espagnole et de la victoire du général Franco).
Nous
descendons alors vers Portbou où nous arrivons vers 16 heures (14,5km
parcourus en 7h10). Malgré les nuages qui ont envahi le ciel,nous
prenons une bonne caña en front de mer avec 3 de nos collègues
normands. Repos, douche à l'hôtel Costa Blava (simple mais très
propre), balade vers la petite marina, sangria et dîner de type
"cantine" à l'hôtel (tagliatelles au roquefort, escalopes panées de
porc et frites, flanc, rosé) finissent notre journée.
Mardi 24 mai 2016 - De Portbou à Llança (les photos)
Toujours le petit-déjeuner à 8 heures plus quelques petites courses à 9 heures après l'ouverture des mini-supermercados. Tout d'abord, nous nous trompons de route pour trouver la sortie de Portbou en loupant l'escalier indiqué dans le guide. Résultat : 20 minutes de perdues et 30 mètres grimpés en plus !
Une
fois le fameux escalier trouvé en revenant sur nos pas, nous
commençons la 1ère montée du jour qui nous conduit au col de Fare
(202 mètres) où nous retrouvons nos 6 collègues normands pourtant
partis derrière nous (résultat de nos errements du départ !). Le temps
est
très beau, pas beaucoup de vent et les vues sont superbes. Puis c'est
un long chemin assez plat en balcon et une descente légèrement empierrée (quelques vaches nous regardent ...)
vers Colera (10 mètres). Nous faisons une petite pause sur la petite
place de Colera vers 11 heures à l'ombre d'un platane datant de 1898.
Nous avons la surprise de rencontrer les "2 filles" arrivant d'on ne
sait où et cherchant la sortie du village, à l'envers !
Colera étant en bord de mer, nous en sortons par une inévitable montée vers le col de Sant-Antoni (72 mètres) où les routes littorale et classique se séparent. Nous prenons comme d'habitude la route classique vers l'intérieur (la plus difficile !). Nous suivons alors une grande piste qui monte (toujours !) tout d'abord vers le col de la Perica puis, via un petit sentier qui part vers la gauche, vers un grand replat où les arbres nous donneront un peu d'ombre pour notre pique-nique vers 13 heures, non loin des "2 filles".
Une heure après, nous reprenons notre route, plane tout d'abord, en montée ensuite. Nous y retrouvons nos normands (ils ont perdu 2 membres qui ont choisi le parcours littoral) et atteignons le carrefour permettant la "variante facile". Marie-Claire, comme les normands, choisit cette variante plane et rapide vers le mas Patiras, pendant que moi et Jacques (et vraisemblablement les "2 filles" devant) continuons vers l'église Sant-Miquel (500 mètres) atteinte vers 14 heures 45.
Puis c'est un petit chemin à flanc de colline, ombragé, toujours balisé vert et rouge qui nous mène au col de Sant-Miquel (545 mètres) d'où nous avons la surprise d'avoir une très belle vue vers la plaine du sud, alors que le nord est montagneux. Après, la route est à découvert et nous conduit au sommet de la rando du jour, le puig d'Esquers (606 mètres). Vue grandiose et beau petit dolmen ... Suit une longue descente assez raide vers le mas Patiras où nous retrouvons Marie-Claire vers 16 heures (elle a eu le temps de voir passer du monde : les normands, les "2 filles" perdues dans la garrigue et d'autres randonneurs ...).
Nous empruntons maintenant une longue descente vers Llança. Grande piste tout d'abord vers le col entre les puigs Tiffel (que nous ne gravissons pas) et les Aigües, petit sentier ensuite alternant petites montées et descentes avant celle finale vers Llança. Juste avant la ville, nous traversons une zone de petites cultures (oliviers), passons dans le tunnel sous la voie de chemin de fer et arrivons en bord de mer vers 18 heures, mais ce n'est pas fini ! En effet, pour rejoindre notre hôtel, nous devons passer du Llança touristique (bord de mer) au Llança ancien village. Nous mettons 40 minutes pour arriver à l'hôtel Beri où l'accueil et le confort sont excellents. Marie-Claire se repose de cette longue randonnée (23,5km parcourus en 9h20) pendant que moi et Jacques allons boire une bonne bière sur la place tranquille du village. En soirée, le repas dans la grande salle à manger est très bon : assiette de charcuterie, poissons variés (palourdes, crevette, merlu, calamars à la romana), tiramisu, vin rouge et vin cuit en digestif.
Mercredi 25 mai 2016 - De Llança à Port de la Selva (les photos)
Petit-déjeuner à 9 heures dans la grande salle à manger de l'hôtel Beri. Nous faisons quelques courses à la petite épicerie la plus proche de l'hôtel, puis pain et pharmacie pour Marie-Claire. Nous sommes dans le centre de l'ancien village, avec l'église Sant-Vicenç devant laquelle nous partons vers Port-de-la-Selva. sous un soleil légèrement voilé et avec un vent faible. Nous en sortons de la petite ville pour monter un petit chemin empierré au fond d'un vallon. Nous arrivons ainsi rapidement au col del Perer (350 mètres) d'où nous avons une très belle vue vers l'imposant monastère de Sante-Pere de Rodes.
Nous quittons le col par un sentier très vite escarpé pour arriver à un replat (460 mètres) à partir duquel nous empruntons une grande piste jusqu'au dolmen de la Pallera. Nous nous rendons ensuite à l'église Santa-Helena d'où les points de vue vers le monastère tout proche et le littoral sont admirables. Après de multiples photos, nous nous rendons par la route au monastère Sant-Pere de Rodes où nous trouvons un bel endroit, calme et ombragé pour pique-niquer. Les "2 filles", qui ont grimpé la "variante sportive" vers le château de Verdera, arrivent par hasard et viennent pique-niquer près de nous ...
Nous quittons le monastère pour descendre vers Port de la Selva par un chemin étroit qui coupe à plusieurs reprise la route d'accès en lacets. A Port-de-la-Selva, nous avisons l'hôtel Cal Mariner qui nous dirige vers notre logement, l'hôtel German à 500 mètres de là (12 km parcourus en 6h15). Après les douches salutaires, nous faisons une petite balade vers le port (plaisance et pêche) puis allons boire un pot en front de mer. Excellent dîner au restaurant de l'hôtel Cal Mariner avec entrées variées (plats partagés de moules, thon et morue), plat au choix (viande et calamar, paëlla aux nouilles, thon), dessert et rosé.
Jeudi 26 mai 2016 - De Port de la Selva à Cadaquès (les photos)
Bon
petit-déjeuner au restaurant de l'hôtel Cal Mariner. Nous partons à 9
heures sous le soleil, en empruntant l'étape littorale annoncée longue
(7 heures de marche) mais qui nous semble plus belle que l'étape
classique.
Nous montons tout d'abord au dessus de Port de la Selva puis empruntons une large piste qui débouche dans une zone ombragée de pins puis arrive au col Puignau (190 mètres). Nous y rencontrons pas mal de randonneurs, tous français, dont nos "2 filles" qui nous demandent le chemin à suivre car elles ont la flemme de sortie leur "book" ! Nous passons ensuite près de l'ermitage Sant-Baldiri-de-Taballera récemment restauré.
Nous continuons dans un environnement assez rude car très sec en enchaînant vallons, replats, ruisseaux au fond de ravins et prairies. Nous passons à côté de barracas (cabanes de pierres sèches), des mas Vell, dels Rabassers de Dalt et dels Rabassers de Baix où nous pique-niquons à l'ombre de quelques arbres.
Après une dernière côte raide, nous arrivons au phare du cap Creus (14km parcourus en 5h50). Nous profitons du très beau spectacle avec un grand soleil, une mer bleue et un petit vent qui pousse gentiment les quelques voiliers qui croisent le cap. Nous prenons alors le sentier côtier qui chemine en deux murets et traverse d'anciennes terrasses dans un relief vallonné. La chaleur est assez intense, principalement due aux pierres qui chauffent au soleil.
Nous
arrivons à Port Lligat (20km parcourus en 8h20) où nous jetons un oeil
sur la maison de Salvador Dali. Puis c'est Cadaquès où nous cherchons
un peu l'hôtel Tarongeta (21,5km parcourus en 8h45). Après un pot bien
mérité pris en front de mer, avec pas mal de monde, nous dînons au
restaurant Es Balconet (apéro, carpaccio de thon ou gaspacho, paëlla Es
Balconet, dessert, le tout arrosé d'un bon rosé).
Vendredi 27 mai 2016 - Retour à Brest
Le PLMCB organisant une réunion pour les bénévoles de Brest 20016, nous
décidons de rentrer directement à Brest en une seule fois, vendredi. Le
taxi envoyé par La Balaguère nous prend dès 9 heures à Cadaquès,
s'arrête à Figueras déposer les "2 filles" qui visitent le musée
Salvador Dali et arrive à Collioure vers 10 heures 30 près de la
voiture de Jacques. Celui-ci nous amène à Cabestany où Jean-Marie et
Bernadette nous offrent un rafraîchissement. Jacques va visiter les caves
Lafage et nous faisons le plein de carburant au Carrefour le plus
proche car les mouvements de grève laissent présager un retour
difficile que nous entamons vers 11 heures 30. En fin de compte, c'est
plus facile que prévu, avec un nouveau plein à Marmande, nous arrivons
à Brest à 23 heures 30.
Bilan chiffré des randos :