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Sonic the hedgehog (1991) : une identité visuelle forte (les collines à damier de la green hil zone ...), une animation d’une rapidité inédite jusqu’alors, un gameplay d’une simplicité diabolique, voici les ingrédients choisis par Sega pour déboulonner l’idole mario de son piédestal ... Ben ouais, en 1991, un hérisson bleu avec des baskets rouges c’est cool, et un plombier moustachu avec casquette c’est ringard. Faut vraiment être un suppôt de Nintendo pour ne pas comprendre ...
Après ce carton planétaire, le studio de développement, Sega AM8, s’est renommé Sonic Team

Sonic the hedgehog 2 (1992): même joueur joue encore. On a ajoute un compagnon de route, Tails, deux modes multijoueurs, quelques évolutions mineures dans le gameplay, et c’est reparti pour une aventure supersonique.
Bon, faut être honnête,le mode coopération était quand même assez galère, car les deux joueurs devaient avancer au même rythme.Ralentir dans un Sonic, serait-ce pour attendre son compagnon, est un sacrilège !!
Le mode compétition était déjà beaucoup plus plaisant, mais nécessitait un écran CRT de bonne taille, écran splitté oblige.
Le plus gros succès megadrive (6 millions de cartouches ont trouvé preneur)

Sonic the hedgehog CD (1993) : l'apogée de la gloire; Sega cultive son image dynamique et le ulte de la vitesse en sponsorisant l'écurie Williams-Renault, championne du monde de F1 (remarquez les jambes de Sonic sue le côté de la voiture) et tient le rythme infernal d’un épisode par an, et ne rate pas l’occasion de soutenir son nouveau support, le mega-CD, par une licence phare. Le nouvel opus sera très prosaïquement appelé «Sonic CD» (y’a visiblement que les programmeurs qui bossent chez Sega, les marketeux étaient en vacances; remarquez, il vaut mieux ça que l’inverse). L’épisode met en avant la capacité de stockage faramineuse dont il dispose en nous aguichant avec des cinématiques type dessin animé et musiques de qualité ... CD

Sonic the hedgehog 3 (1994) : le règne de la megadrive touche à sa fin. La Sonic Team a la lourde tâche d’occuper le terrain dans l’attente de la prometteuse génération 32 bits .
J’avoue m’être procuré cet épisode sur le tard, car en 94 je préférais investir 400 francs dans un shining force que dans un nouvel opus de Sonic.
Le système de sauvegarde mis en place est d’ailleurs une bénédiction pour la feignasse de joueur que je suis devenu. Je m’imagine mal recommencer le jeu depuis le début à chaque partie.
D’après radio moquette, Michael Jackson aurait composé la musique de Sonic 3, et son nom aurait été retiré du générique suite aux gros problèmes judiciaires rencontrés par la star à l’époque .

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Et l’arlésienne Sonic Xtreme. En 1994, la sonic team est accaparée par Sonic 3. Le nouveau projet est alors confié à Sega of America. Sonic Xtreme (ça fait djeuns, non ?) devait marquer l’entrée du hérisson dans l’ère «3D et 32 bits» .
D’abord prévu sur 32X, puis sur Saturn, le jeu pâtira de la rivalité Sega of America / Sega Japan et de la dificulté de transposer le gameplay si bien rôdé en 3D. Il finira par être annulé.

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Depuis la saturn, Sega cherche la formule magique pour créer un Sonic en 3D. Et du côté de Kyoto, on a un tout petit peu mis le pression en sortant un Mario au gameplay tri-dimensionnel quasi-parfait. Mais bon, je vous ai déjà expliqué ce qu’il fallait penser des plombiers, non ?

Sonic Adventure (1999) : le premier contact avec ce jeu ne m’avait pas enthousiasmé. Les parties «aventures» s’intercalant entre les niveaux de plateformes et donnant son titre me paraissaient verbeuse et pataudes. Devant la qualité des graphismes et de l’animation des stages d’action, je me suis accroché et j’ai bien fait. Au final, ce titre est vraiment très plaisant à jouer, et peut sans rougir revendiquer le lien de parenté avec ses glorieux ancêtres : on retrouve bien la nervosité des aînés.

Sonic adventure 2 (2001): l’année de sortie de cette deuxième aventure est doublement symbolique. Du côté festif, le hérisson bleu fête ses dix ans d’existence.Du côté moins sympa, Sega arrête officiellement la production de dreamcast et se retire du marché des consoles, laissant les gens classes et de bon goût un peu désemparés .

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Pixel (puis polygon) art

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Après nous avoir tenus en haleine pendant plusieurs mois en distillant avec parcimonie bandes annonces et screenshots, Sega a enfin lâché son Sonic 4 sur les principales plateformes de téléchargement. Le titre même donne le ton : l'opus se veut un héritier direct des épisodes megadrive, répondant ainsi aux cris de désespoir des fans devant la qualité médicre des derniers épisodes.
Du côté fan service, la firme d'Haneda a mis le paquet : l'écran et la musique d'introduction arrachent une larme de nostalgie. Lorsque l'on lance une partie, le charme opère toujours : tour de force du point de vue les graphismes, qui respectent en tous points la charte des jeux de l'ère 16 bits, tout en réussissant à la transposer dans l'ère HD. Bref, un très joli Sonic 2D, détaillé et coloré, tout à fait ragerdable sur un écran LCD de bonne taille. La bande son reprend bien évidemment les thèmes légendaires de la série, avec un petit côté chiptune bien agréable.
Bref, l'amateur de hérisson bleu traverse les premiers écrans avec bonheur, tout à la joir de découvrir les nombreuses références aux épisodes megadriviens.
Et puis, et puis, on se rend compte que quelque chose cloche dans le gameplay. Difficile de déterminer exactement quoi au début : Sonic répond bien au joypad, pas de grosse faute dans le level design. Et puis, l'évidence commence à faire jour : le moteur physique, qui donnait tout son caractère au gameplay nerveux de Sonic, est aux abonnés absents.
Notre héros en boule se bloque en plein milieu d'une montée, au lieu de redecendre sous l'effet de la gravité. La conservation de l'énergie cinétique s'est fait la malle : toujours en boule, plus besoin pour monter une collne d'avoir dévalé une pente de dénivellé identique. Et ce qui peut ne paraître pas très important formulé sur une page web est TRES agaçant le pad entre les mains. Une bonne partie de la jouabilité et du fun manquent à l'appel.
Alors oui, je pense que ça vaut quand même le coup de jouer à Sonic 4, pour les quelques qualité énoncées en début de chapitre et pour une bonne bouffée de nostalgie, mais on reste loin du chef d'oeuvre annoncé. Le vrai retour de Sonic se fait encore attendre ....

Lord of the rings

Bon, OK, elle était facile celle là ...
Une petite video d’intro pour nous remettre dans l’ambiance

Pour cette page, pas besoin d’introduction superfétatoire, la renommée de la licence dépassant largement le cadre des ségamaniaques.
Malheureusement, vu la qualité des derniers opus, le petit hérisson bleu n’est plus forcément célèbre pour les bonnes raisons. Soyons clairs : le dernier bon Sonic date de la Dreamcast (2001, ça ne nous rajeunit pas), et le dernier vrai Sonic en 2D de la megadrive (Sonic 3, 1994). Sega nous a promis monts et merveilles avec un Sonic 4 revenant aux sources de la série (aux fondamentaux diraient les footeux et les hommes politiques) sur les plateformes de téléchargement modernes. Verdict un peu plus bas ...

Génération 16 bits : Mario KO technique













L’impasse 32 bits




Le retour en 3D sur la dame blanche















Sonic 4, le retour du roi ?