Megadrive (acquisition : nov. 1991)

Ah, la glorieuse époque des 16 bits !
C’est LA console qui, avec ses jeux typés arcade, m’a poussé à franchir le pas, et à partager mon temps entre souris et joypad. A priori, je n’ai pas tout à fait été le seul, et la MD fut le plus gros succès de SEGA (cf ci-contre)

Cette console fut une claque technologique à sa sortie:
  • La résolution faramineuse de 320*224 permet d’avoir à l’écran des graphismes d’une richesse inégalée; pour la première fois, des personnages ne ressemblant pas à des amas de pixel sont affichés
  • on passe de jeux quasi monochromes à des écrans chatoyants, affichant 32 ou 64 couleurs simultanément
  • le son, insolemment stéréo, permet une immersion totale
Alors oui, la megadrive est entièrement noire normalement, la mienne a été “customisée” à l’aide d’autocollants “Street fighter 2”, “Sonic” et “Flashback” du meilleur goût.
La console est commercialisée sous le nom de genesis aux Etats-Unis, pour une sombre histoire de droits.
Une version “megadrive 2”, construite avec des composants meilleur marché, est lancée par la suite

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Nomad (acquisition : fev. 2008)

Une petite bombe, passée presque inaperçue lors de sa sortie.
La genesis nomad est tout simplement une version portable de la megadrive. A sa sortie en 1995, elle peut donc fièrement bomber le torse : jamais console de poche n’avait été aussi puissante. Elle ne fut commercialisé qu’aux Etats-Unis.
Ses nombreux atouts charment le coeur du segaphile :
  • compatibilité avec l’imposante logithèque de la genesis (pour les jeux européens les plus récents, zonés, il faut recourir à un adaptateur)
  • sortie video : il est possible d’utiliser le cable péritel de la megadrive 2 pour brancher la nomad sur la télé
  • prise pad : une manette megadrive peut être connectée, afin de profiter des jeux à deux.
Pourquoi une telle merveille n’a-t-elle pas balayer la game boy de nintendo ? Parce qu’au final la nomad est plus une console transportable qu’une vraie portable : l’autonomie sur pile ou sur batterie est vraiment très faible; le mieux est de la brancher sur le secteur (l’alim de la megadrive 2 fonctionne parfaitement).
De plus, ses dimensions sont assez imposantes comparées au poids plume made in Kyoto.

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Megadrive 32X (acquisition : août. 2007)

Attention OVNI. Personne n’a jamais vraiment compris pourquoi Sega of America a conçu cette extension “32 bits” pour la megadrive, alors que Sega Japan travaillait sur la Saturn, véritable nouvelle console 32 bits.
Au final, les deux projets ont été commercialisés en même temps, et le 32X fut un bide retentissant.
Le 32X s’installe dans le port cartouche de la megadrive. Afin de booster les capacités de la console, il contient deux processeurs centraux, un processeur graphique capable de gérer la 3D.
Les processeurs de la megadrive sont utilisés comme co-processeurs.

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Saturn (acquisition : juil. 2001)

J’ai moins suivi la génération 32 bits. Plutôt orienté jeu PC à l’époque, je n’ai assisté que de très loin au choc Sega-Sony . Tant mieux, car la victoire par KO du vendeur d’électronique grand public n’ avait rien de réjouissant.
La séance de rattrapage a eu lieu durant l’été 2001, et la saturn a rejoint sa petite frangine rue Gauthey.
Sortie en 1995 en europe, la 32 bit de Sega propose une architecture audacieuse (certains diront complexe) : la boîte noire cache une système bi-processeur.
Si le grand public retiendra l’avènement de la sacro-sainte 3D, cette console proposa aussi une qualité d’image 2D tout bonnement exceptionnelle, qui permettra la conversion d’un grand nombre de hits d’arcade

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Dreamcast (acquisition : déc. 2000)
Le chant du signe de Sega. Commercialisée en Europe en 1999, cette console est un quasi sans faute : architecture puissante et simple à programmer (de nets progrès par rapport à la saturn), ludothèque de qualité, avec des titres novateurs rapidement devenus cultes (SHENMUE !!)
  • première console à avoir une vraie sortie VGA (640*480) pour profiter d’une qualité d’image exceptionnelle sur un écran de PC.Il faudra attendre ... la XBOX 360 pour qu’une autre machine propose cette caractéristique
  • c’est aussi la première à proposer une effet d’ antialisasing (anti-crénelage dans la langue de Rayman) très appréciable sur les jeux 3D . Prière de jeter un coup d’oeil aux graphismes hideusement aliasés du monolithe noir de Sony
  • pour l’anecdote, les premiers modèles furent équipés d’un système de refroidissement “heat pipe”
Mais les voies du capitalisme sont impénétrables, et le succès de la console ne fut pas suffisant : SEGA abandonnera le hardware en mars 2001.

Que signifie le sigle “compatible with windows CE” ? Pas de panique, l’OS de Billou ne squatte pas la ROM de la console. C’est bien un système maison, SegaOS, qui joue le chef d’orchestre.
La petite phrase rappelle tout simplement que Microsoft a développé une version de son OS embarqué compatible avec le Dreamcast, facilitant le portage de jeux PC. Windows CE est stocké sur le GD-ROM des quelques jeux nécessitant son utilisation.

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