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Baldur’s gate (1998) : c’est un peu ma madeleine de Proust. Ce jeu a eu le bon goût de sortir durant mes années étudiantes; j’ai donc eu le quota de nuits blanches nécessaires pour en extraire la substantifique moelle.

En 98, l’infinity engine de Bioware a vraiment de la gueule : les paysages de la Côte des Epées sont somptueusement rendus (paysages champêtres, mines sombres et dangereuses, cités fiévreuses ...). Jamais un RPG n’avait été aussi beau sur PC (donc toutes machines confondues).

Le deuxième point fort du titre réside dans son gameplay, quasi hypnotique. L’interface permet de gérer simplement une équipe de six aventuriers, et d’enchaîner des combats épiques.

La légende de l’île perdue (1999) : l’add-on prolonge de quelques heures le plaisir de jeu, en proposant des aventures ”parallèles” au scénario du jeu original.

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Baldur’s gate 2 (2000) : là, je ne vois qu’une question à se poser : un autre titre peut-il lui disputer le titre de meilleur RPG de tous les temps ?

Le scénario est bien retors, les méchants charismatiques, les donjons machiavéliques et le gameplay magistral.

On oublierait presque que forcément, le moteur graphique a été amélioré depuis le premier épisode. L’Infinity Engine délaisse le 640x480 pour carburer vers des résolutions de fous (800x600, voire 1024*768 ou plus encore pour ceux dont les machines peuvent suivre


Throne of Baal (2001) : cet add-on, un peu trop orienté action à mon goût, apporte une conclusion aux aventures du héros

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Bioware continue à faire les beaux jours des RPG PC, et dorénavant consoles, sous l'égide de plusieurs éditeurs successifs (Atari, Microsoft, Electronic Arts).
Le studio sort des hits avec une régularité qui force le respect : Neverwinter Nights, Star Wars : knights of the old republic, Jade Empire, Mass Effect 1 et 2.
Pour les adorateurs de Baldur's Gate, la petite friandise aura pour nom Dragon Age, héritier spirituel autoproclamé.










Back Isle a fermé ses portes en 2003. Ses membres ont continué à nous apporter du bonheur dans deux nouvelles structures :

- le regretté Troïka Games (Arcanum, Temple of Elemental Evil, Vampire Bloodlines)










- le toujours très actif Obsidian, qui mêle avec bonheur collaboration avec Bioware (SW : knights of the old republic 2, Neverwnter Nights 2) et créations originales (Alpa protocol)

Mes nuits étaient plus belles que vos jours

A la fin des années 90, il faisait bon être rôliste sur PC : dans le giron d’Interplay, deux sociétés vont donner un second souffle à un genre un peu moribond en développant des titres devenus mythiques : Black Isle (Fallout 1 et 2, Planescape Torment) et Bioware.

Prenez trois médecins canadiens, un moteur graphique prometteur (infinity engine), une licence AD&D (Advanced Dungeon and Dragons), beaucoup de passion et un soin particulier apporté à l'écriture des dialogues,
mélangez le tout : voilà, c'est prêt, une licence qui arrachera des larmes de bonheur et de nostalgie à n'importe quel rôliste normalement constitué (si, si, ça existe).

"Aventure, camaraderie, et acier sur acier, les ingrédients légendaires. Hein, Bouh ?" (BG1, Minsc)







"Tu désignes, et j'assomme" (BG2, Minsc)






Que sont-ils devenus ?