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Civilization (1991)

la première pierre du mythe. Toutes les bases de la série y sont posées, et le jeu paraît à posteriori étonnamment complexe pour l’époque. Comment diable Microprose a-t-elle réussit à faire rentrer une simulation aussi complète sur quatre disquettes ?
En tous cas, les mécanismes exceptionnellement bien huilés du jeu ont rapidement fait oublier les graphismes EGA 16 couleurs à des millions d’accros ...

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Civilization 2 (1996)
la suite profite du passage au CD-ROM pour enrichir le jeu : plus de pays, plus d’unités, plus d’options. Les développeurs sacrifient même un peu à la mode du «cinéma interactif» de l’époque, avec des conseillers joués par des acteurs. La construction de merveilles est illustrée par de petits films d’animation.
Enfin, un éditeur de cartes fait son apparition : les fans on pu s’en donner à coeur joie pour créer les scénarios de leurs rêves.

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Civilization 3 (2001)
Sid Meier quitte Microprose pour fonder la société Firaxis. La boîte sort en1999 Alpha Centauri, considéré comme la suite chronologique de civilization (rappelons pour obtenir la victoire dite scientifique, le joueur de Civ doit envoyer un vaisseau spatial vers Alpha du Centaure).
Deux ans plus tard débarque enfin le vrai Civ3, qui vient fêter dignement les dix ans de la série. Le gameplay est encore enrichi, et les victoires culturelles et diplomatiques s’ajoutent aux traditionnelles militaires et scientifiques

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Civilization 4 (2005)
Avec un mode multijoueur entièrement repensé, des graphismes 3D et l’introduction des religions dans les mécanismes de jeu, cet épisode se positionne à mon humble avis comme le meilleur de la série.
L’add-on «Beyond the sword», renforçant les aspects diplomatiques et commerciaux du jeu, est la cerise sur le gâteau pour les pacifistes comme moi.

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Civilization 5 (2010)
Avec une régularité digne d'un métronome, Firaxis nous sert le cinquième opus en l'an de grâce 2010. Cinq ans entre chaque épisode, avec une petite accélération entre le 3 et le 4, quatre ans seulement. Beaucoup d'évolutions mises sur le métier de nos tisseurs de hits : refonte des combats, abandon des religions, introduction de la notion de cités états... La partie militaire est particulièrement réussie, avec un aspect stratégique bien plus poussé et la fin des piles d'unités.

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L’évolution graphique à travers quelques screenshots



Bien évidemment, les atours graphiques du premier épisode trahissent un peu son âge, mais force est de constater que l’essentiel est là : l’interface épurée et la carte schématisée transmettent clairement l’information; pas de fioritures, mais un graphisme «fonctionnel» encore regardable aujourd’hui







Civ2 ne bouleverse pas la charte graphique du 1 : on notera la montée en résolution, et le passage de la carte principale en 3D isométrique















Civ3 marque une évolution plus importante. Les unités commencent à avoir de la gueule, et l’interface se fait plus discrète, laissant une plus grande partie de l’écran à la représentation de l’aire de jeu.


















Avec Civ4, on assiste à l’avènement de la 3D.
Les unités bénéficient d’animations travaillées, et l’interface s’adapte un peu plus aux standards actuels, avec l’apparition d’icônes contextuelles












Civ 5 reprend dans les grandes lignes la charte graphique du 4 : le passage à la 3D avait été réussi, pas la peine de tout casser. Bien sûr, les quelques années écoulées apportent quelques finesses supplémentaires (sur les screenshots, on voit bien l'amélioration de la représentation de l'eau)

LA STRATEGIE SE JOUE AU TOUR PAR TOUR

Civilization, c’est le cadeau de Sid Meier à tous les mégalomaniaques en herbe.
Imaginez un peu : ce jeu de stratégie offre la possiblité de devenir le chef absolu d’un peuple, depuis la préhistoire jusqu’à l’âge de la conquête spatiale.
Libre au joueur de ré-écrire l’histoire, en construisant les pyramides à Paris, en écrasant le shogunat Tokugawa avec les indiens d’Amérique, ou en faisant des Zoulous la superpuissance du XXIème siècle ...

Les différentes suites auront le bon goût de résister aux sirènes du STR (ou stratégie en temps réel) pour garder un système basé sur des tours, extrêmement addictif : le joueur peut effectuer un nombre d’actions limité avant de passer la main à l’adversaire.
Difficile de compter le nombre de nuits blanches à se répéter : «si je jour encore un dernier tour, je pourrai ...»

Depuis la sortie du premier en 1991, un Civilization a toujours été installé bien au chaud sur mon disque dur.