Notre enseignement et etude du IAI-DO se fait avec comme référence principale MUSO SHINDEN RYU .

Cet enseignement se fait en respectant la transmission de nos instructeurs et Sensei aussi bien

en France qu'au Japon

Nous etudions complémentairement d'autres koryu en iai-jutsu

_________________________________________________________________________________________

IAIDO : introduction traduite du livre de YAMATSUTA SHIGEYOSHI SENSEI

__________________________________________________________________________________________

 

 

 

Iaido qui signifie « se tenir face à un autre », peut également avoir d’autres noms :Iai « existence réciproque », Nukiai « dégainage simultané », Bakken « dégainage du sabre » et
Battojutsu « art de dégainer le sabre. Le Iai est l’art de dégainer le sabre et où l’on perd ou alors on gagne simplement de ce fait. Sentant les intentions belliqueuses de l’adversaire, on dégaine le sabre et on coupe l’ennemi sans la moindre hésitation.
On pense que les origines du Iai remontent à l’époque Nara ou début Heian. Le but de cet ouvrage, cependant, n’est pas d’insister sur les origines ; je parlerai du Iaido en me référant au point de vue de Hayashisaki Jinsuke Shigenobu, père du Battojutsu « art de dégainer le sabre » tel qu’il est détaillé dans les chroniques du Kanjo et dans « Le recueil de l’héritage des styles d’arts martiaux, Bujutsu ryu Soroku ».
Selon un professeur, Yamada Jirokichi de l’université Shoka et auteur de « La tradition des arts martiaux », citée dans « L’histoire du kendo au Japon », Shigenobu (qui signifie fantôme) est le nom d’une personne née à Sagami (actuellement Kanagawa) en Tenmon 17,soit 1549.

Selon des récits plus anciens, les techniques de Shigenobu ont porté différents noms : Hayashisaki, Shinmei Muso, Shin Muso, Shigenobu…Il existe de nombreuses variations dans la biographie de Shigenobu et il est difficile, parmi tous ces récits, d’établir une certitude. Mais on peut dire qu’ils ont pour point commun de désigner Shigenobu comme celui qui est à l’origine des différents styles de Iaido ; parmi ceux-ci, on compte Tamiya Heibei Narimasa (style Tamiya), Katayama Hoki Morinaga Yasu (style Hoki). Le sanctuaire du Iai Hayashisaki se trouve à Murayama, Yamagata ken. Le style Hayashisaki fut transmis au clan Tosa au travers du style Jikiden Eishin selon la descendance suivante :

1ere génération : Hayashisaki
2eme Tamiya Heibei Shigemasa appelé aussi Shigenobu, Kazunobu , Shigemasa
3eme Nagano Muraku Sai kinro
4eme Momo Gunbei Mitsushige
5eme Amegawa Seizaemon Munetsugu
6eme Manno Danuemon Nobusada
7eme Hasegawa Chikara no suke eishin
8eme Arai Seitetsu Seishin
9eme Hayashi Rokudayo Morimasa
10eme Hayashi Yasudayu Masao (né en 1662)
11eme Oguro Yoshiemon Kiyokatsu. Après ce dernier, les branches suivantes furent crées au sein de la lignée :

Ecole Tanimura :

12eme Hayashi Masunojo Masanari
13eme Yoda manzo Takakatsu
14eme Hayashi Yadayu Masataka
15eme Tanimura Kamenojo Takakatsu
16eme Goto Magobei Masasuke
17eme Masamichi Oé(mort en 1948 à 75 ans)
17eme Moritomo Tokumi

Ecole Shimomura

12eme Matsuyoshi Sadamasu Hisanari
13eme Yamagawa Kyuzo Yukyo
14eme Shimomura Shigeichi Sadanori
15eme Hosokawa Yoshimasa Yoshiuma
16eme Nakamaya Hakudo (mort en 1959 à l’age de 89 ans)

Après Oe Masamichi, la lignée continua avec Hokiyama Namio de Kochi, Fukui Harumasa et Kano Hyakuren
Durant cette période, Hasegawa Eishin qui était collecteur d’impôts, apprit auprès de Mannodan Nobusada le Iai de Hayashisaki et fut, semble-t-il, le premier maître depuis la création de cet art. On pense que toutes les formes anciennes de Iaido qu’Eishin enseigna commençaient à partir de la position debout ou de Tatehisa.
Eishin inversa la position dont le sabre était porté dans l’obi, tranchant vers le bas, selon la tradition ancienne. Ainsi, le tranchant vers le haut rendit possible un dégainage immédiat. Il appela ce style Muso jikiden Eishin « Le style Eishin, transmis directement et sans équivalence ». Après, il revint de Edo à Tosa (actuellement Kochi). On dit qu’il diffusa au sein de tout son clan son style et celui-ci a été transmis dans Kochi jusqu’à nos jours.

La 9° génération Hayasashi Rokudayu était un serviteur du quatrième héritier et chef du clan Yamauchi Toyomasa. Alors qu’il était de service à Edo, il apprit le style Eishin auprès de Arai Seitetsu, 8° génération.
Le professeur de kendo de Morimasa était Omori Rokurozaemon Masamitsu, un maître du style Shinkage. Ryu .Masamitsu inventa le Iai avec dégainage et frappe dans le style Eishin à partir de la position seiza. Ce style qui fut transmis à Omori Rokusozaemon Masamitsu, est ce que l’on appelle Shoden Omori.

Maître Nakayama Hakudo apprit le style Eishin auprès de Hosokawa Yoshimasa et de Moritomo Tokuni de Tosa. Puis, en y rajoutant sa propre technique, il créa son propre style qu’il appela Muso Shinden Ryu Batto Jutsu « L’art de dégainer et de couper à partir d’une révélation divine suite à un rêve ». C’est ce style que l’auteur de ce livre a appris.
Cependant, le style Muso Shinden Ryu, créé par Nakayama Sensei ne fut pas répandu avant 1956 ; en fait, le nom de ce style fut choisi à sa mort par ses élèves et reste en usage de nos jours. Auparavant, il était pratiqué sous le nom de Omori ou Hasegawa Eishin.

Jusqu’à la fin de la guerre, le Iai n’avait pas de hiérarchie par grades mais il décernait des titres ou des rangs en accord avec l’ « Association des Arts martiaux Traditionnels ».Après la guerre, le Iai se plaça sous la supervision de la Zen Nihon Kendo Renmei, fédération du kendo du Japon, qui détenait toutes les fonctions de gestion et d’administration. La ZNKR définit ainsi les exigences pour les dan de kendo (un à dix) ainsi que l’octroi des titres de
Renshi, Kyoshi et Hanshi.

De plus, la ZNKR créa le Iai connu sous le nom populaire de Seitei Iai. Celui-ci est essentiellement destiné à acquérir des savoir-faire pour les pratiquants de kendo, plus particulièrement chez les hauts gradés. Il est toutefois également populaire auprès de ceux qui étudient les styles anciens et reste largement répandu parmi les autres pratiquants. De même, pour assurer la prospérité du Iai, un Taikai- - de tous les Iai du Japon fut créé en 1967 et se tient depuis tous les ans.

 
 

 

 

 
 

Ryu-To


Shoatto


Si on voulait approfondir le sujet , il nous faudrait des litres d’encre et des centaines d’heures d’écriture et de recherche.
Et je suis persuadé, que nous aurions oublié beaucoup de détails.
Si vous surfez quelque peu sur le WEB et que vous cherchez des explications sur ce qui nous intéresse ,vous constaterez que tout a été écrit dans toutes les largeurs.
Donc, inutile d’essayer de copier ou de se démarquer inutilement.
Le fait de renommer les katas de l’école étudiée, ses filiations, ses changements au cours du temps, ses ramifications, ses styles en fonction des SENSEIS , serait peut être utile ?
J’ai eu la chance d'étudier une version assez "dynamique" qui change quelques peu des versions SOFT

que j'ai pu voir par la suite.

En fonction de l’instructeur ou du SENSEI qui dirige , les interprétations et variantes existent réellement.

Ceci étant ,je pense qu’il est bon de connaître plusieurs versions, pour ne pas se « bloquer »
A partir du moment où cela est clairement expliqué, sans ambiguïté possible.


Mais ,avant de commencer à vouloir faire un marathon, il est utile d’avoir un bon entraînement de fond

Je veux dire par là qu’avant de commencer à vouloir étudier plusieurs styles et de s’éparpiller,
Il serait judicieux de bien approfondir son école et le style enseigné par son SENSEI.
En connaître toute les ficelles, son fondement, et la véracité de son fondement (DENSHO)
A mon humble avis, au bout de quelques années d’étude et de pratique sérieuse , il est souhaitable de se poser quelques questions sur son travail, ses recherches.
Et surtout ne pas hésiter de les poser aux instructeurs ou SENSEI qui vous les enseignent.
Je pense qu’un bon nombre de pratiquants de iai serait très surpris ,voire déçus de constater que beaucoup de katas étudiés avec sincérité et endurance sont totalement infaisables réellement dans la version moderne..
Pourquoi ?

Je fais ,bien entendu référence à DENSHO d’où sont tirés les mouvements originels.


Vous voyez que beaucoup d’encre a déjà coulé.
A ce sujet, nous avons eu de la chance de rencontrer et de suivre des Senseis qui n’ont pas été
Avares d’explications concernant ce que nous continuons d’étudier .
A chacun son étude, sa compréhension, sa recherche de sensation .

 

kurai dori no bu DANZAKI SENSEIi
tachi uchi no kurai page de gauche TSUME NO KURAI
kurai dori no bu  

 

Cette « vie » qu’il y a en respectant et changeant de rythme, en alternant « temps faible par rapport au temps fort », fait que le kata prend une autre dimension et la sensation est totalement différente.
Le kata n’est plus neutre, monotone, sans saveur, mais bien VIVANT.

 

Voilà ,en quelques phrases, sans prétention aucune, l’esprit et le sens de notre recherche et l’enseignement que nous poursuivons dans cette étude du IAI-DO

Patrick BARGE

 






Quelques photos lors d'un keiko au Moncada DOJO

_____________________________________________

MUSO SHINDEN RYU IAI DO

 

SHODEN (OMORI RYU) 12 KATAS

 

 

CHU DEN (HASEGAWA EISHIN RYU) 10 KATAS

OKU DEN (tate hiza no bu) 11 KATAS

(tachi wasa no bu) 13 katas dont 3 katas non enseigné (OIKAKE GIRI,RYOSHI HIKITSURE,GISHIKI)

KUMI TACHI (kenjutsu)

1. tachi uchi no kurai(10 katas)

2. kurai dori(9 katas)

3.tsume iai no kurai(11 katas)

4.Daisho tsume(8 katas)

5.daisho tachi tsume(7katas)

6.tsume no kurai(7 katas)

7. daiken dori (10 katas)

__________________________________________________________________________________________

_Tsume Iai No Kuai_

Serie de Kumi iai pratiquée a deux , faisant partie du cursus de Eishin ryu, reprise et étudiée également par certains SENSEI
de Muso shinden ryu

1 HASSO
2 KOBUSHIDORI
3 NAMIGAESHI
4 YAEGAKI
5 UROKOGAESHI
6 KURAI YURUMI
7 TSUBAME GAESHI
8 GANSEKI OTOSHI
9 SUIGETSUTO
10 KASUMIKEN

 

nt


Tachi Uchi no Kurai

1 DEAI
2 TSUKE KOMI
3 UKE NAGASHI
4 UKE KOMI
5 TSUKI KAGE
6 SUIGETSUTO
7 ZETSUMYOKEN
8 DOKUMYOKEN
9 SHINMYOKEN
10 UCHI KOMI

Serie de Kumi tachi pratiqués a deux , faisant partie du cursus de Eishin ryu, étudié et enseigné également par certains SENSEI
de Muso shinden ryu


 

 

   Accueil / Iaido / Kenjutsu / Batto-Do / Nos Sensei / Photos / Réflexions / Liens / Contacts