Kokusai Token Kai,

 

Nihon tô

Au fur et a mesure que je découvrais les subtilités difficilement décelables que représentes les caractéristiques de la métallurgie du Nihonto, je bloquais sur d'autres points.
C'est assez déprimant sur le moment mais vous recadre sur la réalité. Il ne suffit pas d'avoir une bonne mémoire visuelle, prononcer quelques termes Japonais, lires quelques dizaines de Kanjis concernant les provinces, bien mémoriser les écoles, les périodes, les noms des forgerons et leurs styles, voir des centaines de sabres japonais (en parfait état de polissage) et brasser des dizaines de sabres en les collectionnant (ou autres); pour être un connaisseur averti.
A l'heure d'Internet, les sites professionnels où on peut visionner des Nihonto , rajoutons à cela les sites amateurs ,d'associations officielles sur le sabres, les musées, nous donnent un portail bien plus large que celui que nous avions il y a une trentaine d'année. La rétention d'information nous a fortement pénalisée. Etant abonné depuis de nombreuses années à la revue trimestrielle en anglais et la revue mensuelle en Japonais de la NBTHK, je compulsais ce que je pouvais déchiffrer et comprendre et m'exercer aux Kanteis proposé chaque mois. Lorsque je trouvais l'école, la période et même le forgeron, j'étais ravi.
On croit comprendre et savoir. En fait on vous dit ce que vous devriez voir et ce que possède cette lame à déceler. Avec une bonne bibliothèque, une bonne mémoire, et un peu d'expérience on arrive à trouver. Seulement, la vérité est tout autre.
Lorsque vous faites un Kantei sur une lame que l'on vous montre, la c'est à vous de dénicher ce qu'elle possède et qu'elle sont ces caractéristiques fondamentales. C'est une autre paire de manches. Cela remet les pendules à l'heure et rend humble.


Quoi qu'il en soit, je vois régulièrement quelques noms qui reviennent SYSTEMATIQUEMENT sur la liste des "gagnants". Je pense qu'il y a en France quelques personnes qui connaissent réellement très bien le sabre Japonais. J’émet le souhait qu'un jour arrive ou ce savoir puisse se partager et que ces personnes puissent nous faire profiter de leurs expériences et de leurs études sur ce vaste sujet qui nous passionne.
Maintenant avec les organismes officiels (NBTHK), NTHK, les expertises pouvant êtres faites par les grands ateliers de polissage, nous donnent une vision bien plus réelles de ce que peut être le Nihon to.
Il est facile, pour une personne désirant avoir des renseignements sérieux et officiels sur son sabre, de les obtenir sans douter des résultats obtenus. Bien sur, il faut connaître les procédures, mais elles ne sont pas inaccessibles. Pour info, je dois avoir au moins une trentaine de courrier sur des demandes concernant des renseignement spécifiques à la NBTHK avec réponse à chaque fois. De plus la possibilité de faire passer votre lame au SHINSA est réalisable également. Juste le transit est réglementé (documents officiels administratifs). Le nombre de fois ou j'ai entendu dire que l'on ne pouvait absolument pas amener une lame de sabre au japon faute de vous la faire confisquer, ou qu'il était impossible de ramener du Japon un sabre...
J'ai du avoir, pour ma part beaucoup de chance, car j'ai pu faire les deux SANS AUCUN PROBLEMES. Et je ne suis pas le seul.


Depuis que la KOKUSAI TOKEN KAI a vu le jour, les collectionneurs se retrouvent autour de lames de sabres, de polisseur et de personnes assez passionnés pour discuter et polémiquer pendant des heures sur ces mystères. Au fur et à mesure des réunions on rencontre des personnes étudiant ou collectionnant depuis plus de 20 ans.
Les langues se délient petit à petit. Certes, cela n'est pas et même très loin d'être de la "hauteur" d'une réunion NTBHK Japon, mais bon cela à le mérite d'exister.
HOSOKAWA Sensei, passionné et grand connaisseur de lames et kodogu nous fait l'honneur de sa visite lorsqu'il est dans la région.
C'est un réel plaisir et je lui en suis reconnaissant. Je suis conscient et lucide quand à la somme de connaissances qu'il faut avoir pour réellement apprécier ces chefs d'oeuvres.
C'est très loin d'être le cas pour moi. Mais au moins nous essayons d'avancer et de faire évoluer les choses.

Patrick Barge

 




Hosokawa Sensei et Yamaguchi San


Hosokawa Sensei et Yamaguchi San












Mr Vandamme et Mr Broquin




Hosokawa Sensei






Mr Boulard















D'accord?


Goto Ichijo
(TETSUO SAN JIN)

 

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