|
|
Le piqué
:
Le graphique MTF fourni par Sigma sur le site est superbe, à part une réelle différence entre les bords et le centre, mais c'est très propre et c'est F2.8.
Malgré les critiques de Chasseur d'Image, le piqué semble très propre, parfaitement au niveau des leaders du secteur, le capteur Fuji abîme un peu le tout, mais avec les Nikon, aucun souci. Mais bon, de 4 étoiles en 2000, ils sont passé à 5 dans le dernier numéro sur la prise de vue macro, les temps changent... sans raison.
De toute façon, ce lourd bijou les mérite.
La mécanique
:
Une lenteur de mise au point typique de mes objectifs Sigma mais aussi cumulative de celle des objectifs macro. Décevante vue la luminosité et le positionnement universel de cette optique atypique.
Une prise de vue macro directe, pas de boutons à presser, rien, mais pas d'autofocus en mode macro, il est inutilisable dans les faits.
Il lui arrive de bloquer entièrement au niveau électronique. Il faut tout éteindre, bouger un peu la bague de mise au point, et allumer le Nikon, avec de la chance, tout redémarre, normalement et on est tranquille jusqu'au soir. Sinon, il faut enlever le Sigma, mettre un objo Nikon pour rassurer le D2x et remettre le 150mm.
Sigma, vous l'aimez ou vous le quittez !
Il manque aussi un blocage des distances de mise au point ajustables. Il y a seulement un preset pour l'AF entre l'infini et 0,52cm, la distance en dessous et toutes les plages. Le patinage perdure quand même.
Quoiqu'il arrive, ce n'est pas du Nikon tout métal.
L'aspect
:
Un bel objet s'il n'y avait cette finition pas si géniale. Le revêtement fait fragile et il l'est, puisque la base de pied perd sa peinture au bout de 5 ans.
Un diamètre de filtre (72mm) incompatible avec tout les filtres Nikon pro : 77mm.
Un diamètre incompatible (sauf accessoire) avec le flash annulaire Sigma, un comble !
Le poids n'est pas négligeable, et l'encombrement pour un 150, mais l'ouverture et la focale batarde sont des choses que l'on doit forcément payer.
La géométrie
:
Aucun souci visible.
 Le bokeh
:
Grâce aux 9 lamelles arrondies, un fondu et un bokeh sublime.
Contrairement aux optiques Nikon,
le flou d'arrière plan est aussi homogène qu'une image de synthèse, on ne décèle pas le diaphragme, du moins en prise de vue par temps normal ou avec un plan arrière peu contrasté et si possible pas à contre jour, exactement les problèmes rencontrés sur la photo exemple, et il s'en sort correctement.
Que ce soit sur le net ou avec mes autres objectifs, c'est la seule optique au monde qui donne cette douceur surnaturelle, espérons qu'il y en aura d'autres.
Le flare
:
Je n'ai jamais rien constaté, en tout cas rien de choquant face au mitigé 85mm Nikon F1.4.
Sur le côté, l'imposant pare soleil en plastique de bonne qualité et réversible fait son travail correctement. Par contre, on ne peut pas s'occuper du filtre polarisant quand il est en place.
Les défauts optiques
:
Pas de gros problèmes d'aberrations chromatiques, même sur de gros contre jours.
Pourquoi l'acheter
?
Pour une simple raison, personne n'en dit du mal !
Et pour une optique Sigma, c'est déjà un miracle. Sinon, c'est un objectif original, l'angle et le grossissement sortent des sentiers battu, il est parfait en format APSC et le bokeh est le plus beau que j'ai jamais vu.
Si on excepte le sport, un truc que tout le monde devrait avoir, portrait, macro, effet téléobjectif soft, tout lui réussit.
Conclusion
Le seul Sigma que je n'ai jamais regretté !
Retour aux objectifs experts.
Dernière mise à jour : 22/04/2010
videmment, vos réactions, vos anecdotes et vos conseils sont les bienvenus, envoyez moi un message.
|
|
|