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Ma
méthodologie numérique
Le cas du particulier lambda. |
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euxième
cas :
Je sais que je n'ai pas le temps de développer du
Raw, que les photos ne dépasseront pas le tirage style Auchan
(ou Photoservice suivant votre voisinage), et que la famille c'est
bien gentil, mais ils ne voient pas la différence entre un
jetable et un numérique à 2 plaques, donc basta !
Dans cette optique les choses sont assez simples.
Prise de vue :
Je règle les paramètres capteurs du Fuji sur
Jpeg Fine 12Mp (comme ça on peut quand même recadrer
ou redresser, on ne sait jamais).
Accentuation sur normal.
Contraste sur Original ou normal (si l'éclairage est mou)
La couleur sur High (obligatoire, sinon, achetez vous un Canon ou
un Nikon !)
Rapatriement des images :
Pendant la prise de vue, je canarde pour avoir toutes les
photos des grimaces du petit neveu et faire plaisir à son
Papa, donc, la carte compact flash est rarement suffisante. Il faut
penser alors à prendre un disque dur externe, dans mon cas
c'est un Archos AV400 qui permet de visionner (très lentement)
sur la TV mais aussi de passer toutes les photos en une seule fois
en USB2 au Papa concerné s'il est bien équipé
en informatique.
Ensuite, je met tout dans un répertoire sur mon disque dur
de travail qui s'appellera [20061118], pour le 18/11/2006.
J'utilise Irfan View ou Total Commander pour tout renommer avec
ma sauce, Mais XN View le fait aussi très bien sinon mieux depuis la version 2009.
Dans mon cas, mon ingénieur informatique de père m'a
fait un utilitaire qui renomme jusqu'à 2000 photos par jour
avec un nom spécifique en norme DOS 8.3 jusqu'en 2500 après
JC. Mais rien ne vous empêche de trouver autre chose à
la main avec Total Commander.
Bref, mes photos deviennent compatibles ISO 9660, et sont automatiquement
classées par ordre chronologique quelque soit le système
d'exploitation (encore que XP et OS X réservent quelques
surprises, mais ce sont eux qui ont tort puisqu'ils ne respectent
pas la norme).
Hélas, entre la théorie et la pratique, j'ai été obligé de changer de méthode à cause de cet invraisemblable Windows Vista. Le logiciel écrit par mon père en 16 bits ne fonctionne plus parfaitement, et Visa refuse définitivement de comprendre le tri alpha-numérique logique. Donc, j'étais bien embarrassé, pour ne pas dire autre chose !
Je me suis mis comme tout le monde à dépasser les 8 lettres pour les noms de fichier. Enfin, je ne met quand même pas des espaces ou des accents, mais c'est vrai que face à ma "pureté" de l'informatique hérité du DOS, je suis bien embêté.
Désormais, la méthode de renommage est plus simple, avec Total Commander comme avec XNView, il suffit d'appliquer le batch suivant : 2008 pour l'année, 09 pour le mois, 25 pour le jour, pop pour Olivier Poncet Photographe (quatre lettres seraient plus utiles, mais je ne veux pas dépasser ce seuil psychologique), 0001 pour 9999 photos prises dans la journée (ce qui est extrêmement rare après sélection, croyez en mon expérience), et enfin a pour la première version ou le gabarit.
Ce qui donne par exemple :
20080926pop0002a.jpg
Si je sors une version Noir et Blanc, j'utiliserais la dernière position (le a) pour stocker jusqu'à 25 versions différentes de la même photo, ce qui sera largement suffisant, soit :
20080926pop0002b.jpg
C'est simple, pas trop long (16 positions) donc compatible avec l'informatique depuis 1995, et très rapide à identifier. Evidemment, l'ordinateur met 1 seconde à classer les photos correctement, je veux dire, par date !
Enfin, j'affiche toutes les photos de la séance du jour en
mode imagettes sous XN View. Ce qui me permet de faire une sélection
des formats verticaux ou horizontaux. Puis, d'utiliser la fonction redressement sur cette sélection ou d'après Exifs quand le photoscope sait inscrire cette donnée pour redresser définitivement les photos prises à
la verticale.
Ensuite, avec le même affichage, j'utilise le tri par [largeur
de l'image], pour séparer les photos prises à l'horizontale
des autres.
Une fois sélectionnées, j'utilse le plug-in [IPTC],
pour mettre le commentaire écrit et descriptif de la séance
entière et un seul mot clé, "formhori" ou
"formvert" pour les photos verticales ce qui permet de
faire des sélections ultra-rapides des photos exploitables
sur une TV ou une mise en page papier de magazine. Sous Picasa bien
sûr.
Retouche des images :
Si la dominante verte des photos Jpegs
du Fuji vous exaspère, il faut passer à la moulinette
Photoshop pour enlever la verdure. Vous faîtes un droplet
(des fois qu'ils franciseraient correctement leurs logiciels chez
Adobe) et roulez jeunesse.
Sur Corel Photopaint ou Paint Shop Pro, c'est aussi très
facile, du moment que vous partez d'une image test blanche.
Pour les yeux rouges ou autres joyeusetés, je fais
tout en prenant garde à garder le nom exact de la photo,
et surtout la date d'origine (sinon, un coup d'Exifer ou d'Irfan
View suffit) et les données EXIFs d'origine.
Stockage des images :
Comme les photos sont retouchées
et préparées, on peut passer au stockage d'indexation.
Dans un répertoire spécial que l'on peut utiliser
sous Picasa pour les opérations transitoires.
Il va permettre de mettre les mots clés et autres commentaires
sans se mélanger aux autres photos "propres". Soit
depuis Irfan ou Exifer, pour les commentaires, soit avec Picasa
pour les mots-clés, pour lequel il est très pratique.
Même si l'on ne peut pas encore déposer un mot clé
directement sur une sélection d'images (Picasa 3 ?) Mais
la gestion des doublons est déjà pas mal.
Catalogage des images :
Voilà la partie la plus complexe
et la plus onéreuse, jusqu'à l'arrivée de ...
Picasa 2 !
Une fois n'est pas coutume, le marché de masse a décidé
Google à faire un grand pas dans un marché de niche
pour professionnels, particulièrement réactionnaires
à la nouveauté.
Le nerf de la guerre de la photo numérique, ce n'est pas
l'appareil ou la technique ni même le coût, tout est
moins cher à longue échéance que l'argentique,
c'est bel et bien le catalogage. Et là, pour les PC sous
Windows XP, on a pour une fois un bien beau cadeau, et qui plus
est gratuit.
Bref, pour la première fois, avec peu de temps de travail
personnel, quand vous tapez le nom de votre copine dans une phototèque
de 40 000 photos numériques, vous avez droit à l'apparition
quasi simultanée des 500 photos où apparaît
le mot clé. Je parle de ma nouvelle copine bien sûr
! En 8 ans il serait bizarre qu'il n'y ait que 500 photos !
C'est à dire qu'à partir d'une conception informatique
très propre pour l'affichage des vignettes des photos, Google
a intégré la puissance de son moteur de recherche,
opérateur booléens compris.
Et c'est tout simplement génial !
Il y a bien sûr pleins d'inconvénients, mais pour l'essentiel,
et surtout pour mon usage, c'est vraiment parfait.
Car tous les mots clés que vous écrivez directement
depuis Picasa sont des données IPTC, c'est à dire
que dans 20 ans, vos Jpegs pourront être indexés de
la même manière par le logiciel de Microsoft qui fera
pareil en mieux (on peut toujours rêver). Et ça, c'est
déjà extraordinaire.
Ne cherchez pas ailleurs ou plus cher, personne ne sait programmer
ce qu'ont fait les développeurs de Picasa. Un défilement
parfait sans aucun heurt sur un écran 1600*1200 sur 40 000
photos, qui plus est stockées sur un disque externe. Les
vignettes sont stockées comme dans un jeu vidéo, dans
un seul énorme fichier sur le disque dur, et la vitesse d'accès
est phénoménale. Et l'économie sur le disque
aussi, comparée aux solutions de stockage par vignettes indépendantes.
En plus, il y a une fonction chronologie très fun, et surtout
les plus beaux fondus enchaînés que j'ai vu sur ordinateur,
Amiga et Mac compris, même Scala multimédia est battu.
Preuve que ce qui a toujours manqué au monde PC, ce sont
de bons programmeurs visuels.
Bref si vous avez 1G° de ram et 2 G°hz de processeur, Picasa
vous refera découvrir vos photos.
La fonction recherche est essentielle, et elle permet notamment
de simplifier la rédaction des mots clés, puisqu'il
suffit de sélectionner les vignettes qui vous intéressent,
de taper un raccourci clavier (merci le monde PC), et vous inscrivez
pour l'éternité le nom de votre bien-aimé(e)
directement dans le Jpg stocké sur votre disque dur externe.
Picasa l'indexe évidemment à la volée.
Il vous suffit alors de faire une recherche sans le mot (-), et
vous continuez à indexer les nouvelles photos sans voir celles
qui ont déjà le mot clé. Pas de perte de temps
ni d'erreur à la clé.
Bref, à condition de mettre les mots clés et quelques
commentaires bien sentis, on a la puissance de Google pour voir
sa propre vie.
Et ce n'est pas du tout fastidieux, puisque pour une fois, c'est
universel, vous ne perdrez votre temps qu'une fois.

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Ma
méthodologie numérique
Le cas du particulier lambda. |
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Visionnage
des images :
Si vous êtes chez quelqu'un
qui a une entrée camescope sur sa TV, je vous conseille
le Sandisk TV, il fera tout depuis une carte Flash déjà
remplie avec des basses définitions exportées avec
Picasa ou Irfan.
Chez vous, Picasa sera parfait pour ses fondus enchaînés
jamais vu sur un PC. La méthodologie est originale, puisqu'il
suffit de faire une recherche dans le répertoire du mois
qui abrite l'évènement familial demandé,
de donner le nom d'un des convives qui vous intéresse,
et d'enlever le nom d'une personne qu'il ne supporte pas, pour
que la recherche instantanée vous donnent les photos qui
ne fâcheront personne pendant le diaporama !
Sans besoin de perdre du temps à revisionner les photos
ou à les organiser par lieu ou autre idiotie.
Si vous n'avez pas envie que vos spectateurs voient les autres
photos des autres albums dans les vignettes à l'écran,
alors autant prendre Irfan View, qui prendra la liste (sauvegardée
en mode texte ASCII et réutilisable !) des seules photos
à mettre en diaporama automatique, sans jamais montrer
les vignettes. Plus de fondus enchaînés, mais une
maîtrise totale des projections.
Archivage des images :
Une fois que tout est indexé
proprement sur le répertoire temporaire ou dans le disque
dur externe (qui contient toute votre vie en photo), on peut passer
aux choses sérieuses.
Là c'est du tout simple. Deux archives en CD ou en DVD
suivant la taille des images (en dessous de 5Mp, CD, au dessus
de 6Mp en compression faible, DVD), gravure en ISO 9660, avec
les images regroupées par répertoires chronologiques
(200601ph) avec deux lettres pour le type de contenu (ph = photos,
vi = vidéos, pa = panoramiques, etc).
Donc, les photos en 8 lettres et trois d'extension, et les répertoires
en 8 lettres, avec seulement une ou deux hiérarchie.
Le Jpg est évidemment indispensable, puisque : Premièrement
c'est un format universel jusqu'à l'acceptation par le
monde industriel du Jpg 2000 (encore un choix évident à
faire qui est reculé pour des raisons de marketing et de
puissance des appareils mobiles, le syndrome du bug de l'an 2000
n'est pas si loin).
Deuxièmement parce qu'il intègre les données
IPTC
Troisièmement, celui qui peut me démontrer preuve
à l'appui que l'on voit une différence entre une
photo compressée à 11 sur 12 dans Photoshop et un
Tiff ou un Raw est le bienvenu. Mathématiquement, la différence
est de un pour cent dans le pire des cas.
Donc le débat est clos, même dans le monde professionnel.
Evidemment on parle de photos Jpg sorties de Photoshop à
partir d'un Raw correctement développé, ou d'un
TIFF 24 Bits équivalent.
Dans le cas du Jpg directement sorti de l'appareil, vous n'avez
déjà plus le choix !
La gravure doit obligatoirement se faire en vitesse lente, et
sans aucune autre tâche logicielle (bref, à l'heure
du dîner, ou pendant que vous partez faire vos courses).
Gardez un exemplaire du CD ou du DVD chez vous, dans une boîte
ou une étagère fermée à clé,
un autre dans un coffre à la banque, ou une maison de campagne,
ou chez vos parents, du moment que c'est assez loin de chez vous.
Il s'agit juste d'un problème de risque statistique, pas
de paranoïa.
Enfin, une sauvegarde sur un disque dur externe, qui permettra
le cataloguage en temps réel de toutes vos photos. Il est
plus intéressant d'avoir deux disques durs en parallèle,
bien évidemment.
C'est si fragile ces petites bêtes !
Si vous n'êtes pas assez riches pour vous payer tout ça,
passez votre chemin, vous perdrez tellement de temps pour travailler
et cataloguer vos images que le numérique vous dégoûtera
bien avant que vous fassiez les bons investissements. Je le sais,
puisque c'est le calcul que j'avais fait auparavent avec des gestions
de vignettes sur Access et la liaison avec les CD d'archivages.
Et bien, c'était aussi pénible que lent.
Evidemment, je fais un [dir] dans une fenêtre DOS pour savoir
quelles images sont sur quel CD ou DVD de sauvegarde. Et ainsi,
face à n'importe quel nom unique d'une photo, je peux retrouver
l'original sur DVD. Puisque contrairement à ma méthodologie,
on peut très bien imaginer ne stocker que des images écran
(1280 pixels de large maxi) des photos archivées sur DVD.
Ce qui permet entre autre de renoncer aux disques durs externes.
Même si c'est une solution plus élégante et
moins fatigante.
Attention, on archive uniquement quand tous les mots clés
et les commentaires sont dans les champs IPTC, sinon, la sauvegarde
est à refaire entièrement ! Certains font directement
une sauvegarde des 700M° de photos non encore indexées
en cours.
Après, c'est en fonction de votre porte monnaie et de votre
temps.
Le documentaire est terminé, de toute façon, j'ai
mal aux doigts d'avoir tapé tout ça !
Convaincus ?
C'est sûr, ça prend presque autant de temps que le
bon vieux laboratoire noir et blanc des familles et la constitution
des albums.
Mais le résultat est autrement partageable, universel et
utilisable indéfiniment (puisque Picasa est remplaçable
par n'importe quel logiciel aussi bien conçu sans remettre
en cause l'organisation d'ensemble). Contrairement à tous les logiciels payants.
Retour à la méthodologie.
Dernière mise à jour : 10/03/2010
videmment, vos réactions, vos anecdotes et vos conseils sont les bienvenus, envoyez moi un message.
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