Ma méthodologie numérique
Le plaisir retrouvé de la maîtrise.
 
    On va parler de ma méthodologie de travail des images numériques fraîchement sorties du Fuji S2 Pro. Le "Workflow" comme ils disent chez les maîtres du monde.

Ne me demandez pas de vous expliquer pourquoi je fais comme ci ou comme ça, ou d'argumenter mes choix.
Les choix professionnels ou amateurs sont tellement subjectifs qu'ils sont indéfendables, et je me suis suffisamment pris le choux avec des personnes, parfois très proches pour ne plus avoir besoin de perdre mon temps à défendre mes points de vue. Ils sont bons et ils fonctionnent pour ma production, ça me suffit.

A propos des "conseils" des "connaisseurs", il faut par ailleurs départager quelques familles.

- Le touriste total, il n'y connaît rien, n'aura jamais besoin d'autre chose qu'un abonnement payant à PBase et Photoservices pour montrer ses photos à sa famille.
Sa chaîne numérique consistera à perdre ses photos tous les dix ans, à chaque découverte d'un virus sur son disque dur, d'une rayure sur le CD unique de sauvegarde de 3000 photos. Et comme il l'aura gravé avec des noms longs avec des caractères interdits, il ne pourra pas lire l'unique survivant dans 5 ans.
Il ne lira jamais un site comme le mien (c'est écrit trop petit et il y a pas d'images), donc pas de problèmes.
Continuez comme ça !

- Le blaireau moyen, celui qui prend un photoscope parce qu'il faut faire comme tout le monde et ne pas se laisser distancer, même si les photos sont moins bonnes que quand il avait un compact Olympus pour faire pareil 20 ans auparavant.
Celui là jouera plus finement avec l'informatique (j'ai pas dit travailler !) et il sera très content de I-Photo sur Mac ou AcdSee sur PC. Malgré les inconvénients incroyables ou les carences des deux solutions.

- Le semi-pro, ou plus souvent le semi-amateur, celui là utilise des logiciels dont personne n'entend parler (puisque pas de pub, seuls les initiés connaissent et n'en parlent qu'entre eux). Et rien que pour ça, ils sont sûrement meilleurs (n'est-ce pas ?).
De toute façon vu le prix des trucs en question, personne n'ira voir s'ils ont raison ou tort !
C'est l'avantage de ce choix pour briller sur un salon. Le problème, c'est que pour savoir la vérité, il faut faire l'impasse sur les pertes de données, les pertes de temps et les incompatibilités légions que ce public fier ne racontera jamais sauf un soir de cuite "hype". Comme il ne vivent pas de leur travail, ils n'ont pas de notion du temps qu'ils y passent, et comme on ne leur demande pas l'impossible pour trouver dans des archives, à part leurs meilleures photos, ce n'est pas si grave.

- Enfin, le pro véritable, à mi ou plein temps. Bizarrement, sur les choix de celui çi, vous ne saurez jamais rien, d'abord parce qu'il a généralement un assistant et une agence qui s'occupe de la partie "sale" de l'archivage, et que les retouches sont confiées à des agences spécialisé dans le travail haut de gamme sur Photoshop.
Bref, il prend une bonne photo, et c'est pas si mal, le reste, c'est le problème des esclaves plus ou moins salariés.
Et même si c'est lui qui le faisait, il n'en parlerait pas, puisque personne, ni même les journalistes spécialisés n'ont accès à ce type de personnages, et encore moins à leurs (bonnes) solutions qu'ils gardent jalousement pour éliminer la concurrence devenue féroce depuis le numérique.

- La dernière famille, moi !
Comme personne ne m'a convaincu de la justesse des solutions exposées dans quelques "Réponses Photo" et autres "Chasseurs d'Images", je n'ai plus honte de préciser mes méthodes, aussi réfléchies qu'empiriques. Et surtout dépendantes des logiciels. Pour tout dire, j'avais commencé sur Gallery Wizard, Access et Corel Photopaint il y a quelques années.

Le problème, c'est que 8 ans de photos m'ont encombrés de 40 000 clichés, en grande partie familiaux (donc problème de l'identité des personnes), et c'est pas si facile de s'y retrouver.

Heureusement, en cette année 2006, tout ou presque est devenu facile.

Pour faire court, les champs IPTC sont réellement reconnus comme une norme (bientôt Unicode) utlisée par les pros, Picasa 2 est arrivé gratuitement, et les disques durs externes sont enfin transportables, rapides, de grosse capacité et abordables, (enfin, quand on fait ses courses de blaireaux ailleurs qu'à la Fnac).


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Ceux que ces explications ne concernent pas :

- Les gens sur Mac, je m'en explique à ma manière .

- Les gens sur I-photo (donc sur Mac), puisque depuis 15 ans d'informatique, je n'ai jamais vu un logiciel qui mette une telle pagaille sur un disque dur, qui soit aussi invraisemblable dans sa manière de travailler, et qui soit aussi lent avec si peu d'options pour s'occuper des photos.

- Les pros, ils ont les moyens de se payer des logiciels de base de données dont ils sont prisonniers désormais, ou peuvent repartir à zéro avec Aperture et autres environnement de travail propriétaire dont ils verront rapidement les limites à la première mise à jour du logiciel ou au premier changement de matériel photographique. Entre autre parce que les Raw sont bien la seule chose qui ne soit correctement développées qu'avec le logiciel dédié et payant du fabricant. Mais comme ils ont les moyens de leurs erreurs et de leur refus d'apprendre le monde de l'ordinateur, ce n'est pas grave.

- Les gens qui n'aiment pas lire, parce que 3 mois de recherches continues dans ma vie de photographe digital, ça ne se résume pas en une page de blog, désolé !

- Les gens qui veulent tout savoir.
Et bien non, je ne perdrais pas mon temps à leur expliquer pourquoi il faut nommer des répertoires avec la date écrite à l'américaine, qui permet de lister dans l'ordre chronologique les répertoires du CD !
Et non, je ne dirais pas pourquoi je considère que la seule chose qui détermine la réalité d'une photo, c'est le moment où elle à été prise, et non l'endroit, le sujet ou l'occasion. D'abord parce que les photos peuvent être prises tous les millièmes de secondes. C'est donc bien cette dimension qui fait son unicité.
Ensuite, parce quand vous ne faites que des photos de Paris pendant toute une vie, ou des photos depuis un avion où vous changez de pays toutes les 5 photos en une heure, cela devient un critère de stockage ou de renommage particulièrement épuisant.
Enfin non, une photo de pomme, qu'elle soit prise à Paris ou à Calcutta, ça n'a pas beaucoup d'importance, ça reste une photo de pomme. Et comme la vignette et le mot clé [pomme] dans le champ IPTC suffisent à expliciter le sujet, ce n'est pas non plus une piste pour s'occuper de l'archivage de ses photos.
Même si ça peut passer pour un problème philosophique à débattre, je maintiens que la seule qualité discernable mathématiquement et humainement pour une photographie, instantané d'une tranche de vie, c'est la DATE.
Et c'est le seul paramètre qui ne doit pas être perdu ou falsifié, surtout, c'est celui qui permet, grâce à une bonne gestion des noms, d'éviter tous les doublons.

Tiens je viens de l'expliquer, zut, c'est la dernière fois.



Voyons maintenant toutes les étapes spécifiques à la prise de vue, la conservation, la retouche, l'archivage, l'étiquettage, le stockage définitif, les projections des images sorties du Fuji S2 Pro.

Il est évident que si je parle de tout ça, c'est juste pour brouiller encore davantage les pistes de travail qui sont déjà légion dans le monde des manipulations de fichiers numériques !
Mais j'ai le secret espoir que quelques personnes comprendront la logique et s'en serviront à leur manière pour être tranquille pendant quelques années.


Voici les étapes :

Premier cas : J'ai du temps devant moi, ou les photos doivent être tirées en poster pour mon usage personnel ou une exposition, ou enfin, elles doivent être imprimées professionnellement dans un bouquin.
Voici ma solution.


Deuxième cas : Je sais que je n'ai pas le temps de développer du Raw, que les photos ne dépasseront pas le tirage style Auchan (ou Photoservice suivant votre voisinage), et que la famille c'est bien gentil, mais ils ne voient pas la différence entre un jetable et un numérique à 2 plaques, donc basta !
Voici ma solution.


PS : les outils utilisés.

Dernière mise à jour : 25/09/2008



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