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Et
le Canon 20D ?
Photos Fuji FInePix Pro S2 |
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ombat
d'arrière garde pour certains technophiles, la tentation était
trop forte de confronter le dernier cri de Canon
face à un dinosaure du mont Fuji, éternel challenger
des deux majors du monde photographique professionnel.
Rien de scientifique,
ce sont juste deux prises de vues à la sauvette à
la fin d'un repas bien sympathique et fort arrosé.
Ce qui oblige à une première mise au point (sic),
le Fuji n'a pas fait la mise au point sur le chapeau, mais juste
derrière. C'est son habitude en cas de faible contraste
et de faible luminosité, mais c'est aussi un élément
du test.
Ce qui ne permettra pas facilement de les départager
sur la netteté d'image, désolé !
Pour le reste, les deux appareils étaient dotés
de leurs 50mm AF 1,8 de circonstance, réglé sur
F5,6.
Balance des blancs automatique : pour la première fois
sur le Fuji en ce qui me concerne, je suis un adepte forcené
de la balance lumière du jour.
Posés sur une table (ce qui explique le décalage
de la prise de vue, le Fuji étant plus haut avec son
sabot d'alimentation).
En mesure matricielle, à 100 Iso, format Jpeg Fin dans
les deux cas.
Tous les réglages du capteur par défaut sur les
deux bêtes. |
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cliché
brut S2 à 100 Iso, 50mm
Nikon AFD F1.8 à F5.6. Balance auto. |
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cliché
brut Canon 20D à 100 Iso, 50mm Canon EL F1.8 à
F5.6. Balance auto. |
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Histogramme
du Fuji S2 Pro, brut de capteur, à vous de faire des
miracles. |
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Histogramme
du Canon 20D, impressionnant traitement informatique à
la volée,
trahi par les innombrables pics acérés, mais très
efficaces. |
Donc, en premier lieu, on peut déplorer les 5 collimateurs
AF, peu fiables, du Fuji, qui se sont plantés, alors
que les 7 valeureux capteurs du D20 ont parfaitement fait leur
travail.
Par contre, en ce qui concerne la balance automatique, on ne
peut qu'admirer le manque de dominante de lampe à incandescence
du Fuji, on voit la couleur d'origine du mur, même violemment
éclairé par l'ampoule dénudée derrière
le chapeau.
J'ai fourni les deux histogrammes puisque le cliché du
D20 paraît trop bien exposé pour être honnête,
avec un capteur Cmos ordinaire.
Effectivement, on peut admirer le travail des informaticiens
de Canon, qui triturent bien les photos avant de les mettre
sur la carte mémoire. Ici ça fonctionne, mais
il y a sûrement des cas où l'on préferait
faire soit même le travail suivant ses besoins.
Sur le Fuji, on peut rapidement atteindre une telle perfection
de contraste, mais on a besoin de Photoshop et son indispensable
filtre "tons , tons clairs", ou un long blending sous
Photopaint. Le problème, c'est que c'est une prise de
vue proche de la seconde, et que le capteur du Fuji est très
mal à l'aise dans ces vitesses, on a donc des "marbrures"
verticales qui cassent rapidement l'harmonie de l'image dès
que l'on y touche un peu trop violemment. Mon expérience
est que le Fuji n'est pas adapté aux poses longues et
est sensibles aux prises de vues entre 20 secondes et 1 seconde,
oubliez le pour la prise de vue nocturne professionnelle, le
capteur et son traitement ne sont pas au point pour un tel usage.
Moralité, les photos sont immédiatement agréables
avec le Canon (comme un négatif), mais il est difficile
ensuite de les améliorer. On peut juste reprocher un
aspect un peu artificiel.
Elles sont proches de la diapositve avec le Fuji, mais en cas
de pose lonque, les transformations sont périlleuses,
ce qui n'est pas le cas avec des prises de vues normales au-dessus
de la demi-seconde.
Alors le Fuji reprend l'avantage, puisque le contrôle
artistique est possible (je ne parle pas du Raw où tout
devient normalement possible, dans les deux appareils).
Voyons maintenant les rapports de netteté relative et
de taille de l'image. |
Page suivante pour en finir avec ce suspense !
etour aux choix de
rubriques du Fuji S2 pro
videmment, vos réactions, vos anecdotes et vos conseils sont les bienvenus, envoyez moi un message.
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