Bus-Passion-Metz
Les Usines
Chaussons.

 

 

   

 

 

Création Raymond Parein,
chauffeur au TCRM de 1973 à 2006.
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Usine Chaussons entre 1947 et 1958.

C’est à Paris, et plus précisément dans le 13ème arrondissement, qu’étaient situées les chaînes de fabrication des autobus des usines chaussons, le plus grand constructeur français des années cinquante.

La suprématie du constructeur sur le marché de l’époque s’explique par la fabrication de ses véhicules. Leader dans sa catégorie, l’usine chausson avait adapté un mode de fabrication venu des Etats-Unis. En effet, sa méthode de fabrication est caractérisée par la formule de la caisse-poutre à revêtement travaillant. Ce procédé consiste en une construction des caisses entièrement basée sur une pré-fabrication d’éléments en tôle assemblés en sous-ensembles pour finir par le montage de la caisse par assemblage des sous-ensembles, cela permet d’éviter une multiplication des outillages d’emboutissage, ce qui donne un design très simple au car chausson.

La conception des véhicules de l’usine chausson se divise en trois phases et sur trois sites différents, Meudon, Gennevilliers et Argenteuil. L’usine de Meudon a pour objectif la coupe, l’emboutissage et le pliage des différentes pièces. Ces pièces, sont ensuite transférées vers Gennevilliers qui assure le montage des bus chaussons. Enfin, les opérations de finition se font sur le site d’Argenteuil.

En 1952, décision est prise de centraliser à Argenteuil tous les services commerciaux et après-vente, ainsi que l’atelier de réparation des cars. En 1953, le constructeur affirme que le temps de conception d’un car chausson dure 3 semaines et qu’il y a en permanence 60 véhicules dans les ateliers de conception. Ses moyens de production très modernes valent à la société une image très attractive et beaucoup plus productive que ses concurrents directs. En 1956, les usines chaussons fête leurs 10 000ème cars alors que Renault enregistre seulement 5 000 véhicules.

En 1959, les usines chaussons s’associent à Saviem. A partir de cette date, la construction ne se fait plus uniquement sur Paris mais également en Ardèche où sont transférées des caisses nues motorisées avec à leur bord des pièces détachées. L’usine d’Annoney assure les opérations de peinture, la pose des revêtements intérieurs et effectue les livraisons. Le site d’Argenteuil permet alors d’accueillir un magasin central où se trouvent toutes les pièces de rechanges des deux marques.