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s5 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 5 ça se suit / sans se suivre : selon les apparences, il y a identité parfaite entre la représentation et ce qui serait la réalité ainsi représentée, mais le statut de ces deux notions est complètement différent, puisque l'une est une représentation peinte sur une surface en deux dimensions tandis que l'autre se réfère à un volume ou à une scène en trois dimensions. La perfection de cette "tromperie" nous déroute, elle nous fait perdre confiance en notre perception, elle nous déséquilibre, c'est-à-dire qu'elle évacue notre centre d'équilibre de sa place stable normale qui est au centre de nous-mêmes 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe homogène / hétérogène : l'aspect de la représentation est homogène avec l'aspect de la réalité qu'elle représente et ces deux apparences sont ainsi complètement regroupées en une seule, mais leurs dimensions d'espace sont hétérogènes (2 dimensions pour la représentation et 3 pour la réalité évoquée), ce qui les sépare 3 - il s'organise au moyen du paradoxe rassembler / séparer : la représentation et la réalité qu'elle évoque sont rassemblées sous une même apparence, mais elles sont séparées par leur statut, statut de représentation pour l'une et statut de réalité pour l'autre 4 - il est noué par le paradoxe clef synchronisé / incommensurable : bien qu'elles soient synchronisées sous une même apparence, la représentation et la réalité qu'elle évoque correspondent à des notions qui sont complètement coupées l'une de l'autre Justification du caractère synthétique de type lecture : on ne peut pas être dérouté par l'illusion à laquelle notre perception s'est laissé aller si l'on n'a pas simultanément confiance dans la stabilité habituelle des conclusions que l'on peut tirer à partir d'elle |
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liste des effets propres à ce paradoxe |