accueil
|
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
tableau
|
1 - le centre / à la périphérie
effet synthétique
s9
la
forme ne se laisse pas décomposer ou organiser de façon progressive.
Pour la saisir, il faut simultanément saisir visuellement l'ensemble
de sa surface, sans pouvoir commodément
y placer un centre ou un axe privilégié
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 9 continu / coupé :
pour saisir la forme nous devons continuellement aller erratiquement
d'un endroit à l'autre de sa surface, afin de faire
simultanément de toute sa périphérie le centre de
notre attention
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
lié / indépendant : comme ils ne sont pas
hiérarchisés dans notre perception, tous les endroits de
la surface sont visuellement indépendants les uns des autres. En
même temps, ils sont liés dans la figure globale que nous
cherchons à appréhender
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
même / différent : nous déplaçons sans cesse
notre attention sur des endroits différents de la même
forme
4 - il est noué par le paradoxe clef
intérieur / extérieur : une forme d'ensemble comprend
à son intérieur des parties qui ne se laissent pas
hiérarchiser et qui gardent leur autonomie
Justification du caractère synthétique de type identification :
c'est la recherche infructueuse d'un centre visuel
privilégié pour appréhender la figure qui nous
amène à considérer simultanément et
à égalité l'ensemble de sa périphérie |
l'exemple de référence
étape B0-21 - le bouquetin de Derava : cet
effet est basé sur le fait que la figure n'est pas commode
à saisir : elle n'a pas d'axe pour nous guider, pas de contour
précis pour clarifier la forme, et les grandes lignes commodes à suivre
(les cornes et la ligne du dos) nous entraînent vers des directions
variées mal commodes à mettre en relation. De plus, ces grandes lignes
ne sont nullement un guide pour lire le reste du bouquetin. Pour saisir
une forme qui ne se laisse pas diviser ni aborder hiérarchiquement,
il faut la saisir dans son entier, et savoir garder tous en même
temps dans notre attention au moins l'essentiel de ses principaux aspects :
il faut avoir à l'esprit simultanément la surface de poils
qui monte en biais à gauche et dans le centre, celle qui monte en
biais à droite un peu vers l'autre sens, les deux bandes de traits du
dessus de la tête, la ligne du dos à gauche et à
l'opposé la ligne précise du museau qui ferme la figure, tout en bas les
quelques traits horizontaux qui marquent le ventre, et par-dessus tout cela
considérer le mouvement tournant des deux cornes qui viennent croiser les parties
du dessin déjà dans notre attention : alors la forme du
bouquetin émerge, et alors nous ne voyons pas seulement ici une trame de
traits, et là une bande de traits en enfilade. Mais, regarder la figure
de la sorte, c'est équilibrer dans notre attention les directions
croisées de tous ses traits en prêtant simultanément l'attention
à toute la surface du dessin, c'est-à-dire à toute sa
périphérie.
L'armature du dessin ne réside pas en effet dans des masses
principales ou dans des lignes de forces qui le résumeraient et qui
aideraient à nous y introduire, et elle est encore moins dans un axe
central sur lequel nous pourrions facilement nous projeter : elle est
répartie sur toute sa surface à la fois, sur toute sa
périphérie à la fois. L'équilibre visuel du dessin est
réparti simultanément sur toute la périphérie de sa
surface : c'est ainsi qu'il se centre dans notre perception, en faisant de
toute sa périphérie le centre de notre attention
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 31 mai 2004
accueil
|
haut
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
|