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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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1 - le centre / à la périphérie
effet synthétique
s14
une forme s'équilibre en butant sur toute sa périphérie
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 14 regroupement réussi / raté :
à l'intérieur d'un effet de butée et de
contre-butée qui regroupe toutes les formes, celles-ci se
distinguent mutuellement puisque les unes sont celles qui vont se buter
contre les autres tandis que les autres sont celles qui servent de
butoir aux premières. Ce premier groupe de formes obtient ainsi
son équilibre central en se butant aux autres, lesquelles sont
situées sur toute la périphérie des
premières
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe fait / défait : fait l'un et l'autre des deux effets paradoxaux
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
relié / détaché : les formes sont bien distinctes
les unes des autres puisque les unes servent de butoir aux autres, mais
toutes sont reliées en continu
4 - il est noué par le paradoxe clef
le centre / à la périphérie : il est lui-même
en cause dans l'appui, ce qui implique que les formes qui
réalisent l'équilibre centrale sont bien distinctes de
celles qui leur servent de butoir sur toute leur
périphérie
Justification du caractère synthétique de type identification :
c'est la généralisation de l'effet de butée sur
toute sa périphérie qui apporte l'équilibre global
central de la forme |
l'exemple de référence
étape D0-12 en Occident - Michel-Ange (1475-1564) - détail de la Chapelle Sixtine : les
personnages se calent dans la niche qui les enserre de tous côtés,
en poussant de façon expressive contre ses parois par leurs extrémités
(pieds, genou, fesses, coude)
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
étape C0-31 en Occident - une croix dans l'abbaye de Clonmacnois (Irlande - vers 800 après J.C.) : les bras de la croix intérieure vont buter de tous côtés contre le cercle qui l'enferme
étape C0-31 en Occident - Pomposa (Emilie, en Italie) - rose du porche
de l'église abbatiale (800 à 1100 après J.C.) : dans
les alvéoles laissées par le parcours des tiges (en rouge sur
le croquis), les feuilles ou les animaux représentés (sur ce
détail, un oiseau) sont chaque fois des figures centrées
qui développent des pointes vers toutes les directions et qui, de
façon équilibrée, se butent sur toute leur périphérie
sur les tiges qui les cernent.
Il est à noter que le contraste entre le dynamisme des
tiges et le blocage systématique des figures centrées qu'elles
enferment correspond à une expression propre du paradoxe entraîné
/ retenu (expression a1 où il s'appuie sur le paradoxe du centre à la périphérie). Dans ce jeu de formes, les deux paradoxes s'appuient donc réciproquement l'un sur l'autre
étape C0-31 dans la civilisation musulmane - décor de stuc dans un palais
de Samarra (9e siècle) : dans
son principe ce décor fonctionne de façon similaire à
celui du porche de Pomposa analysé ci-dessus, et l'on retrouve ce
même décor dans l'expression a1
étape C0-35 en Occident - une verrière du 14ème à Amiens : la grande étoile d'ensemble est géométriquement
centrée, elle s'équilibre en poussant par toutes ses pointes
sur le grand rond périphérique
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 31 mai 2004 - une image rétablie le 25 avril 2010
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