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tableau tableau

2 - entraîné / retenu
p
effet analytique
a1
croquis Dame Licorne   1 - parmi des formes séparées, certaines se rassemblent vers un centre commun et d'autres se dispersent

croquis Rue   2 - des formes butent contre un trajet qui se poursuit sans entrave

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 1 p1 le centre / à la périphérie : dans le cas 1, certaines des formes sont retenues vers le centre où elles se concentrent, tandis que les autres sont entraînées à se disperser vers toute la périphérie. Dans le cas 2, le mode d'équilibre des deux types de formes se construit sur leur relation à leur extrémité, donc au point le plus périphérique de leur parcours : une partie des formes est dans un état d'équilibre stable, bloqué, car elles se butent en extrémité, tandis que les autres sont dans un état d'équilibre dynamique permanent parce qu'on ne leur trouve pas d'extrémité. Les formes qui se butent sont retenues contre leur butoir, tandis que celles qui se poursuivent nous entraînent à les suivre des yeux
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe p2entraîné / retenu : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que cela retient et que cela entraîne sur des formes clairement séparées
3 - il s'organise au moyen du paradoxe p3 effet d'ensemble / autonomie : les deux parties des formes jouent des rôles complémentaires, les unes étant celles qui se butent, et les autres celles qui se dispersent (cas 1) ou celles contre qui butent les précédentes (cas 2)
4 - il est noué par le paradoxe clef p4 ouvert / fermé : les formes qui se butent ou se concentrent vers un centre ont leur parcours fermé, tandis que le trajet des autres reste ouvert

Justification du caractère analytique de type identification dans le cas 1 : il n'y a pas de rapport visuel obligé entre les formes qui se regroupent vers un centre commun et celles qui se dispersent en tous sens
Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 : il faut choisir de considérer le trajet en tant que trajet ouvert ou en tant que butoir des autres formes. Contrairement au cas 1 où les formes sont indépendantes les unes des autres, ici l'expression s'appuie sur leur relation mutuelle

les exemples de référence

Expression 1 - combinaison de formes qui se rassemblent et de formes qui se dispersent :
voir l'image aller à l'analyse  étape D0-12 en Occident - la Dame à la Licorne (fin 15ème) : la convergence d'intérêt des grands animaux et des personnages retient notre regard sur les mains de la Dame. Les petits animaux entraînent au contraire notre attention vers toutes les directions
Dame à la LicorneCroquis Dame à la Licorne


Expression 2 - trajet servant de butée à d'autres formes :
voir l'image aller à l'analyse  étape D0-12 en Occident - un décor flamboyant à Rue (16ème) : notre regard est entraîné à suivre sans interruption la bande horizontale située en haut du décor. Dans le sens croisé, les poires viennent buter contre ce tracé
RueRueRuecroquis - Rue


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes

voir l'image  étape C0-31 en Occident - Pomposa (Emilie, en Italie) - rose du porche de l'église abbatiale (800 à 1100 après J.C.) : [expression 2] on est entraîné à suivre des yeux le dessin des tiges végétales qui traversent en ondulant toute la figure, tandis que, dans les alvéoles laissées par ce parcours des tiges, les feuilles ou les animaux représentés (sur ce détail : un oiseau), sont chaque fois des figures centrées sur lesquelles notre regard est retenu, sans pouvoir circuler en continu de l'une à l'autre. Ces figures centrées développent des pointes vers toutes les directions, et toutes ces pointes sont retenues d'aller plus loin, lorsqu'elles butent sur les tiges qui cernent les alvéoles. Ces figures enfermées sont donc simultanément centrées et bloquées, entre des tiges qui, elles, entraînent notre regard à circuler sur toute la figure.
Il est à noter que le fait que les figures soient centrées et butent vers toutes les directions, correspond à une expression propre du paradoxe du centre à la périphérie (la forme s'équilibre en se butant sur toute sa périphérie = expression s141 où il s'appuie sur le paradoxe entraîné / retenu), tandis que, à l'inverse, l'opposition entre la butée de ces formes et la coulée ondulante continue des tiges végétales, correspond à l'expression ici présentée du paradoxe entraîné / retenu s'appuyant sur le paradoxe du centre à la périphérie

Pomposablanccroquis Pomposa

voir l'image  étape C0-31 dans la civilisation musulmane - décor en stuc dans un palais de Samarra (9e siècle) : [expression 2] dans son principe ce décor fonctionne de façon similaire à celui du porche de Pomposa analysé ci-dessus, et l'on retrouve ce même décor dans l'expression s141
Sammara - décor de stuc


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 26 octobre 2014

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