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s6 2 - un personnage ou un animal fait un mouvement que l'on peut dire "suspendu" : bouge-t-il vraiment, entraîné par son mouvement, ou retient-il son geste ? Il peut aussi s'agir d'un bâtiment violemment animé par le dynamisme de ses formes : on voit bien pourtant qu'il ne bouge pas et qu'il reste imperturbablement fixe 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 homogène / hétérogène : dans le cas 1, on est à la fois attirés (entraînés) à percevoir ce qui nous est partiellement caché et retenus de le faire, précisément parce que cela nous est caché. Dans le cas 2, le personnage, l'animal ou le bâtiment nous apparaissent inséparablement entraînés dans un mouvement et retenus dans une attitude fixe 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe rassembler / séparer : dans le cas 1, ce qui est caché et ce qui cache sont deux formes séparées qui sont rassemblées l'une devant l'autre dans notre vision. Dans le cas 2, sont rassemblés dans la même perception, l'état actuel de la forme et son état futur supposé lorsque le mouvement suggéré aura commencé à se réaliser 3 - il s'organise au moyen du paradoxe synchronisé / incommensurable : la lecture de la partie cachée (cas 1) ou la lecture de l'état futur après un mouvement supposé (cas 2) sont des lectures par l'imagination de formes éventuelles, lectures qui sont donc coupées de la lecture réelle de la forme réelle qui nous est présentée 4 - il est noué par le paradoxe clef continu / coupé : dans le cas 1, la partie cachée est continue avec la partie visible de la même forme, mais sa vision nous est coupée par la présence d'une autre forme. Dans le cas 2, la position de la forme après le mouvement que nous anticipons est continue avec sa position présente, mais elle en est coupée par son statut qui est purement imaginaire tandis que la forme présente a le statut de réalité Justification du caractère synthétique de type identification dans le cas 1 : c'est parce qu'une partie de la forme nous est cachée que nous sommes spécialement curieux et frustrés de ne pas la voir en entier. C'est donc parce que nous sommes retenus de voir la forme en entier que nous sommes entraînés à souhaiter en voir la partie cachée Justification du caractère synthétique de type lecture dans le cas 2 : la nature "suspendue" du mouvement implique inséparablement qu'il est en train de se faire et qu'il est arrêté. Autrement dit : nous ne pouvons pas percevoir que le mouvement est retenu si nous ne prenons pas en compte le fait qu'il existe, c'est-à-dire qu'il entraîne la forme vers une autre position |
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liste des effets propres à ce paradoxe |