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liste des effets propres à ce paradoxe

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3 - effet d'ensemble / autonomie

effet synthétique s8   une forme, très différente de ce qu'elle représente, en produit cependant une évocation efficace : elle suggère la même chose que ce que ferait la forme réelle qui est évoquée, mais avec des moyens très autonomes de celle-ci 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 8 synchronisé / incommensurable : coordination miraculeuse, pour produire la même évocation, de deux formes qui n'ont pourtant aucun rapport quant à leur aspect, puisque l'une est une forme à caractère abstrait ou inattendu pour cette fonction et que l'autre est la représentation réaliste de la forme réelle qui est évoquée par la première. Cette évocation, que font en commun ces formes autonomes, est un effet qu'elles font ensemble, c'est leur effet d'ensemble 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  continu / coupé : la forme abstraite ou inattendue qui évoque une forme réelle nous relie à cette forme par l'évocation qu'elle en produit, mais cette forme réelle n'est pas présente, elle est complètement coupée de notre espace 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  lié / indépendant : la forme qui évoque de façon inattendue une forme réelle est liée à elle par cet étrange effet de ressemblance, mais elle en est même temps très autonome par son aspect qui est complètement différent 4 - il est noué par le paradoxe clef  même / différent : la forme qui évoque une forme réelle en est très différente. Pourtant, elle fait penser à la même chose Justification du caractère synthétique de type lecture : puisque c'est une forme différente de la forme réelle qui nous évoque celle-ci, elle porte en elle une dualité d'aspects dont les deux lectures sont inséparables

l'exemple de référence

   étape B0-13 - femme/bâton de Dolni Vestonice : juste un bâton et deux ovales énormes, cela n'a rien à voir avec un corps de femme, c'est une forme qui est complètement différente, qui est complètement autonome de celle d'un vrai corps de femme. Pourtant, ce signe très abstrait suffit pour évoquer l'idée d'une femme. Bien qu'il s'agisse d'une forme très autonome de celle d'un vrai corps de femme, elle fait donc le même effet qu'une vraie représentation de corps féminin pour évoquer l'idée d'une femme

utilisation aux époques préhistoriques

  étape B0-22 en Occident - Crète, Cnossos - Idole féminine (VIe millénaire av J.C.) : une vague forme en étoile, terminée en bas par deux moignons, cela n'a rien à voir avec un corps de femme. Pourtant cette forme, très autonome de la forme réelle d'une femme, fait le même effet d'évocation de l'idée de femme que le ferait une représentation plus réaliste

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 10 juillet 2004

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