accueil
|
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
tableau
|
8 - synchronisé / incommensurable
effet synthétique
s6
des
formes se coordonnent dans un effet d'ensemble, alors que pourtant elles
sont lues individuellement depuis des points de départ très
écartés que l'on ne peut pas mettre en relation
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 homogène / hétérogène :
les formes sont à la fois synchronisées dans un effet d'ensemble
et incommensurables l'une pour l'autre quant à la façon de
venir à la rencontre l'une de l'autre
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
rassembler / séparer : les formes sont rassemblées dans un
effet d'ensemble, mais elles sont aussi lues depuis des points de départs
qui sont complètement séparés
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
synchronisé / incommensurable : il est lui-même en cause dans
l'appui, ce qui implique que la forme d'ensemble dans laquelle les diverses
parties se coordonnent est bien distincte des mouvements incommensurables
qu'elles réalisent pour produire cette forme d'ensemble
4 - il est noué par le paradoxe clef
continu / coupé : les deux formes ont des points de départ
qui sont complètement coupés l'un de l'autre, mais elles se
rassemblent dans une forme d'ensemble continue
Justification du caractère synthétique de type lecture :
l'effet d'étonnement de la coordination des formes implique que
l'on prenne simultanément en compte le fait de cette
coordination et la nature incommensurable des trajets qu'elles prennent
pour y parvenir |
l'exemple de référence
étape B0-13 - la Vénus de Lespugue : les jambes se lisent depuis les pieds,
et en remontant progressivement les courbes des jambes qui s'écartent
de chaque côté du ventre. Le haut du corps lui, se lit depuis
le cou vers le ventre, en suivant le relief des seins.
Non seulement ces deux parcours visuels ne se rencontrent pas, mais
surtout ils partent depuis des points opposés et vont en sens inverse.
Comme notre perception ne nous permet pas de suivre commodément
en même temps deux trajets qui vont ainsi l'un vers l'autre, nécessairement
nous abandonnons l'un quand nous voulons lire l'autre, nous arrêtons
de lire le trajet qui part des pieds vers les fesses lorsque nous commençons
à lire le trajet qui part du cou vers les seins.
Ne pouvant être lus en même temps, ces deux trajets ne
peuvent donc pas être confrontés commodément, ce qui
nous empêche de saisir comment ils se débrouillent pour se
coordonner. Nous ne pouvons pas suivre le détail de leur coordination
progressive, mesurer son rythme et accompagner au fur et à mesure
cette coordination dans notre sensation, mais le fait est là, et
nous le constatons clairement : ils parviennent à se synchroniser
pour donner en final la forme exacte d'un losange
utilisation aux époques préhistoriques
étape B0-13 - le verso de la Vénus de Lespugue : Le verso de la statuette comporte deux femmes tête-bêche. Le perception d'une figure et la perception de celle qui lui est tête-bêche sont incommensurables l'une pour l'autre, puisqu'il faut désinstaller en nous l'une des perceptions si l'on veut réaliser la seconde.
étape B0-23 - gravures au Val Camonica : certains
personnages sont "à deux sens", c'est-à-dire que la
vision du personnage tête en haut se synchronise avec la vision
du même personnage tête en bas sur un même graphisme
alors pourtant que sa vision tête en haut ne peut pas se faire en même temps que sa vision tête en bas
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 18 février 2012
accueil
|
haut
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
|