accueilliste des effets propres à ce paradoxe 
| accueil |
liste des effets propres à ce paradoxe
|
tableau
|
|
s4   une
forme peut se lire comme une suite homogène continue, ou
éclatée en plusieurs registres de formes autonomes et
imbriquées1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 4  ouvert / fermé :
la forme se lit comme une suite continue ou comme éclatée
en plusieurs registres qui se coupent mutuellement du fait de leurs
imbrications réciproques2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 
ça se suit / sans se suivre : on peut considérer que
toutes les parties de la forme se suivent dans une lecture continue, ou
considérer que chaque motif imbriqué coupe et recoupe
l'autre dont les diverses parties ne se suivent donc plus en continu3 - il s'organise au moyen du paradoxe 
homogène / hétérogène : on peut lire toute
la forme rassemblée dans une suite homogène, ou la lire
séparée en registres hétérogènes
l'un pour l'autre4 - il est noué par le paradoxe clef 
rassembler / séparer : par un aspect la forme est
rassemblée dans une suite continue, et, par un autre aspect,
elle est séparée en plusieurs registres imbriquésJustification du caractère synthétique de type identification : c'est parce que nous sommes entraînés à lire en continu chaque motif que nous sommes amenés à faire l'expérience des coupures que provoque chaque motif vis-à-vis des autres, coupures qui s'opposent à la lecture continue que nous voulions faire |
étape C0-21 - le style des chèvres sauvages dans la Grèce antique
- l'Oenochoé Levy (détail, 640 à 620 av J.C) : les
chèvres et les motifs floraux isolés forment ensemble une trame
de densité régulière et de teinte assez uniforme
qui occupe densément l'espace
entre les bandes horizontales du sol et "du ciel". Un motif floral ou
une petite forme géométrique est systématiquement
intercalé dans chacune des divisions que génère le dessin
de la file des chèvres, et, inversement, les chèvres
s'intercalent dans tous les espaces libres laissés par la
ribambelle des motifs floraux et géométriques. Comme les
chèvres et les motifs sont de couleur semblable et qu'ils
forment ensemble une trame régulièrement
répétée et de densité
régulière, laissant toujours la même
quantité de vide entre leurs diverses formes, l'ensemble peut se
lire comme une frise homogène continue. Mais la surface
occupée par chaque chèvre est nettement supérieure
à celle occupée par chaque motif intercalé, et les
longues formes ramifiées des animaux se distinguent clairement
des petites formes ramassées des motifs intercalés, de
telle sorte que l'on peut facilement décomposer la frise en deux
motifs imbriqués qui se recoupent mutuellement, l'un
étant une file de chèvre, et l'autre étant une
ribambelle de petites formes géométriques, rondes ou
triangulaires.
= 
étape B0-13 - le verso de la Vénus de Lespugue : Le verso de la statuette comporte deux femmes tête-bêche. Ces deux femmes génèrent ensemble une forme en losange continue, aidées en cela par le fait qu'elles partagent la même paire de fesses. Mais elles sont aussi coupées l'une de l'autre, puisque l'on ne peut pas passer en continu de la lecture de l'une à la lecture de l'autre, qu'il faut retourner la sculpture pour cela, et donc interrompre complètement notre lecture pendant le temps de ce retournement.
| accueil |
haut |
liste des effets propres à ce paradoxe |
 |