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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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10 - lié / indépendant

effet analytique a14    formes adhérentes les unes aux autres, mais emboîtées de façon irrégulière à la façon d'un puzzle ou ayant des directions autonomes 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 14 regroupement réussi / raté : à l'intérieur d'une surface reliée en continu, les diverses parties qu'elle regroupe gardent leur indépendance grâce à leur découpe qui est indépendante du dessin général (allure de puzzle) ou grâce à la variété de leurs directions de lecture 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  fait / défait : cela fait l'un et l'autre des deux aspects paradoxaux 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  relié / détaché : les formes indépendantes sont reliées l'une à l'autre en continu sur une même surface 4 - il est noué par le paradoxe clef  le centre / à la périphérie : la continuité de la surface est stablement établie, mais l'autonomie de forme ou de direction des parties qui la constituent déstabilise cette conviction Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de considérer que les formes sont liées en prenant en compte leur adhérence complète les unes avec les autres, ou bien choisir de considérer qu'elles sont indépendantes par leur allure ou par leur direction qui tranchent avec celles de leurs voisines nota : dans cette expression, les formes doivent pouvoir se lire, d'une certaine façon, fusionnées en continu. Si on ne peut les lire qu'agglomérées et non fusionnées à la suite les unes des autres, alors il s'agit de l'expression a6

l'exemple de référence

étape D0-33 - Jasper Johns (né en 1930) - Sans titre (1984 - détail) : la plus grande partie de l'oeuvre dont on donne un détail ci-dessous est traitée de la même façon. Il s'agit de formes bizarres apparemment aléatoires (en fait il s'agit, présentée à l'envers, de la simplification des contours d'un détail du "retable d'Issenheim" de Grünewald), qui s'emboîtent en continu l'une dans l'autre pour faire au total une surface à la texture régulière qui reste dans les mêmes tonalités. Outre la variété arbitraire des formes, et donc l'indépendance de chacune, chacune affirme aussi son indépendance par la direction de son tracé qui est systématiquement différente de celle de ses voisines - source de l'image : Jasper Johns, dans la col. Decouvrons l'art du XXe siècle, édité par le Cercel d'Art (1995)

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

étape D0-32 - Warhol (1929-1987) - Blue Marilyn : les aplats de couleur forment entre eux comme un puzzle, dont toutes les parties indépendantes s'emboîtent exactement les unes dans le contour des autres
dernière mise à jour de cette fiche : 28 mars 2005

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