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Les principaux risques que peuvent rencontrer les sportifs pendant et après l'effort physique et la prévention des risques :

Les sportifs peuvent être victime de la mort subite qui est un cas très fréquent des risques cardiaques chez les sportifs, à cause de la fibrillation ventriculaire qui à deux causes: la cardiopathie coronarienne par le biais de l'infarctus du myocarde (coeur qui déraille) ou la myopathie hypertrophique. Il y a tout de même des risques de décès dans le sport qui pourraient être éviter si les sportifs prenaient réellement en compte les douleurs qu'ils peuvent ressentir lors de l'effort physique et s'ils arrêteraient la compétition pour le maintien d'une bonne santé ou pour tout simplement éviter une mort certaine.

I- Mort subite:

La mort subite est un décès imprévisible survenant lors de l’effort physique ou moins d'une heure après l'arrêt de l'effort physique. Elle est due à une fibrillation ventriculaire. La mort subite dans 90% des cas est due a une pathologie cardiovasculaire. Avant 35 ans, la maladie la plus fréquente qui est la cause de la mort subite est la cardiopathie hypertrophique pathologique qui est génétique (peut être aggravée par le sport), ce qui peut déboucher sur des risques de troubles du rythme sévère, comme la tachycardie ventriculaire débouchant sur une fibrillation ventriculaire, donc un arrêt cardiaque, qui se traitera par un choc électrique. Après 35 ans la mort subite est due à l'athérome coronaire, à l'infarctus et aux cardiopathies coronariennes: la cardiopathie coronarienne donne un rique d'infacrtus par occlusion d'une artère coronaire (caillot), donc il doit y avoir un dépistage par ECG et test d'effort, mais aussi la correction des facteurs de risque, c'est à dire le tabac, cholestérol, diabète, hypertension artérielle (hta), surpoids et bien entendu aucune prise de drogue (type canabis ou cocaïne) car les drogues citées peuvent faire spasmer les artères coronaires et donc on peut aboutir à un infarctus. Le risque de la mort subite réside surtout dans la fraction d'éjection de sang (éjection du sang normal supérieur ou égal à 60%) du cœur par les artères, moins la fraction d'éjection de sang par les artères sera élevé plus le risque de l'arrêt cardiaque sera présent. La mort subite est provoquée par l'infarctus du myocarde, l'infarctus du myocarde se produit lorsqu'une ou plusieurs artères coronaires se bouchent et donc les cellules du myocarde qui sont irrigués par ces artères ne sont plus oxygénées et se qui provoquera une contraction anormale du cœur.

II- La fibrillation ventriculaire:

La fibrillation ventriculaire est un trouble du rythme cardiaque qui correspond à la contraction rapide et désorganisée des ventricules (pas synchrones). S'il n'y a aucune contratcion mécanique, la mort intervient. Dans le cadre d’une cause non cardiaque la survenue de celle-ci est possible en cas d’insuffisance respiratoire aigüe, et s'il y a un arrêt respiratoire (hypoxie: déficit en dioxygène dans le sang) alors il y a une fibrillation ventriculaire, donc une anoxie qui entraîne la mort. La fibrillation ventriculaire peut être dépistée grâce à un ECG qui enregistre une activité ventriculaire rapide et irrégulière. Elle peut être traitée grâce à un choc électrique externe c’est-à-dire à une défibrillation en associant massage cardiaque et ventilation contrôlés. Elle peut être observer lors de la phase aïgue de l'infarctus du myocarde. C'est un trouble du rythme cardiaque provoqué par des rétrécissements des artères coronaires.

III- La cardiopathie coronarienne:

La cardiopathie coronarienne est un apport en sang insuffisant au myocarde. Cette maladie se manifeste principalement par une douleur thoracique assez caractéristique. Cette maladie peut très bien être silencieuse. Les principaux tests permettant de la diagnostiquer étant l’électrocardiogramme, l’épreuve d’effort. La cause principale de cette maladie est l’athérome c'est à dire un rétrécissement de l’artère par une plaque d’athérome. Les facteurs de risque d'augmentation de ce rétrécissement sont l’hérédité, l’âge et le sexe masculin, le tabagisme, le diabète sucré, l’hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et surpoids. L’insuffisance coronarienne survient dès lors que les artères sont obstruées ce qui provoque une importante diminution du taux d’oxygène apportés au cœur, ce qui peut provoquer un arrêt cardiaque si le cœur n’est plus du tout oxygéné lors de la phase aigüe, ce qui donne un infarctus du myocarde (une partie tissulaire du siège de l'infarctus n'est plus oxygénée). Les causes de cette insuffisance coronarienne sont le cholestérol, le calcium et le déchet des cellules qui s’accumulent le long des parois des artères, tout cet ensemble forme une plaque jaunatre et collante et qui obstrue les artères. Elle gène la circulation sanguine et empêche ainsi l’oxygénation du muscle cardiaque. Ce processus s’appelle l’athérosclérose. En cas d’athérosclérose, la diminution du diabète du vaisseau peut aboutir à un rétrécissement de l’artère sur un segment. Quand le flux sanguin est suffisamment ralenti à travers la sténose (lorsqu’elle est très serrée), il peut se former du caillot qui complète la sténose pour obstruer complétement le vaisseau à cet endroit, la partie du muscle cardiaque correspondant au vaisseau obstrué ne reçoit plus de sang ni d’oxygène et se « nécrose », c’est l’infarctus du myocarde. Souvent sans que la sténose soit serrée, la plaque d’athérome peut se décoller de la paroi de l’artère (rupture de plaque d’athérome) ce qui appelle la formation de caillot et provoque aussi un infarctus, ce qui correspond le plus fréquemment à l’infarctus chez le sujet jeune.

IV- L'hypertrophie

Elle est soit pathologique (le plus souvent d’origine génétique) ou physiologique (adaptative à l’effort).

L’hypertrophie pathologique se traduit par un muscle fibreux, ce qui peut entraîner une instabilité du rythme cardiaque ou arythmie, et en particulier une tachycardie ventriculaire, c’est-à-dire emballement du rythme des ventricules pouvant déboucher vers une arythmie plus grave qui est la fibrillation ventriculaire (activation électrique désorganisée des ventricules qui ne pouvant pas aboutir à une contraction normale des ventricules et provocant ainsi immédiatement un arrêt cardiaque).

Prévention : suivi médical normal du sportif de haut niveau > dépistage par échographie, s’il y a état de cette pathologie le médecin peut être amené à interdire le sport à l’individu, et surtout la compétition qui peut s’avérer dangereuse dans le cas présent.

Le médecin peut prescrire des médicaments anti-arythmiques (bétabloquants) qui s’opposent à l’effet excitant de l’adrénaline sur le tissu cardiaque. En cas de cardiopathie hypertrophique très prononcée, il y aura pose d’un pacemaker défibrillateur qui choquera électriquement le myocarde, en cas d’arythmie grave.

V- La prévention, le coeur de la vie :

L’action qui doit être réaliser lors d’une mort rapide chez un sportif est le massage cardiaque suivi d’une ventilation, puis ensuite on peut mettre en œuvre un défibrilateur. La mort subite peut être éviter grâce à l'arrêt de la compétition et des efforts intenses du sportif. Les précautions pour éviter le risque de la mort subite sont : chaque entrainement doit débuter par un entraînement de 10 minutes échauffant le cœur comme par exemple un footing, boire régulièrement, ne pas pratiquer lors de fortes chaleurs en plein soleil, ne pas fumer, ne pas se doper, ne pas dépasser ses limites. On pourrait éviter plus de la moitié des décès causés par la mort subite si l'on considérait davantage les douleurs que l'on ressent lors de l'effort physique : la mort subite se fait ressentir souvent par des douleurs au niveau de la poitrine, des serrements sourds augmentés lors d'un effort intense ou bien une douleur du flanc gauche qui remonte vers la mâchoire ou vers l'épaule gauche. La prévention de la mort subite peut être effectuer par l'implantation d'un défibrilateur automatique en plus du traitement spécifique. Après l'apparition des premiers symptômes, la mort subite survient seulement une heure après. La chirurgie peut être efficace pour éviter le décès d’une personne à cause de la fibrillation ventriculaire si cette fibrillation est due à un anévrisme ventriculaire gauche. Il est possible de réduire les risques de maladies cardiaques telle que la mort subite en surveillant sa pression artérielle, en contrôlant son diabète et son cholestérol. La prophylaxie de la mort subite chez un sportif passe par: le dépistage des pathologies à l'origine de l'apparition de la mort subite et de la limitation des efforts en fonction des capacités cardiologiques du sportif et par une meilleure prise en charge des accidents cardiovasculaires durant l'effort.