Voyage au Cap-Vert du 8 au 26 novembre 2015
|
Découvertes et randonnées au Cap-Vert (toutes les photos)
Avec
quatre amis, Françoise, Gérard, Jacques et Monique, moi (Christian) et Marie-Claire
avons fait un séjour au Cap-Vert de plus de 2 semaines en novembre 2015.
Ce séjour alternant découvertes et randonnées, était organisé par un organisme cap-verdien, Cap-Vert Rando.
Nous avons visité successivement les îles de Santiago, Fogo,
Santo-Antao et Sao-Vicente et sommes partis comme nous étions arrivés
de Praia sur l'île de Santago.
Du lundi 9 au jeudi 12 novembre 2015 - Sur l'île de Santiago (les photos)
Après un voyage sans problème, nous arrivons à Praia (île de Santiago) avec juste 1/4 d'heure de retard (en provenannce de Paris via Lisbonne par la compagnie portugaise TAP). Suite à la récupération des bagages et aux formalités administratives, c'est vers 2 heures du matin (heure locale) que notre jeune chauffeur nous dépose à notre hôtel, le Santa-Maria, en plein coeur du quartier historique du Plateau de Praia.
Ce lundi 9 novembre est libre pour nous, aussi nous prenons notre temps pour le petit déjeuner à 9 heures, puis un petit tour en ville pour "humer" l'atmosphère et nous approvisionner en monnaie locale (1 euro = 110,25 escudos, ou CVE ou $, le taux de change étant fixe par rapport à l'euro). Le temps est beau et chaud (28°), les rues et places sont agréables, il y a beaucoup de commerces de toutes sortes (petits, grands, modernes, traditionnels, sur les trottoirs, ...).
Nous
nous dirigeons ensuite vers le marché de Sucupira. Ce marché immense, couvert
de tôles, semble un vrai souk et est tenu en grande partie par des africains
qui reçoivent et stockent leurs marchandises dans des bidons. A l'extérieur, des
femmes vendent les productions des fermes, poules, petits cochons,
fruits et légumes ...
Puis nous allons déambuler dans le quartier calme
du Bairro dont la tranquillité contraste avec le Plateau et le marché
de Sucupira.
A midi, suivant les conseils de nos guides papier (Olizane et Petit-Fûté), nous déjeunons au café Sofia, non loin de notre hôtel. Le contact est aisé avec la patronne qui parle un bon français et les plats sont excellents : thon grillé, pâtes aux crevettes, omelette aux épinards.
L'après-midi, nous décidons de nous rafraîchir en allant vers
la mer et l'une des plages proche du centre-ville. Après avoir
tergiversé pour trouver le chemin le plus direct, nous atterrissons à la
plage de Gamboa où tout le monde prend son 1er bain (sauf moi, Christian, ne sachant pourquoi !).
Le soir, toute la ville se calme dès 19-20 heures, et nous nous
retrouvons au café Sofia pour le dîner.
Mardi, un tour de l'île est prévu en minibus jusqu'à Tarrafal au nord de Santiago, en passant par la route du centre à l'aller et par la route côtière de l'est au retour. Notre guide, Claudio, le minibus et son chauffeur sont là dès 9 heures et nous prenons tout de suite la route avec divers arrêts "photos" et explications de Claudio. Le relief est très tourmenté et la campagne très verte avec de petits villages regroupés autour de points d'eau et quelques cultures de bananes en particulier.
Nous arrivons à Assomada (ou Santa Catarina), petite ville du musicien Norberto Tavarès, où nous visitons la petite église Nossa Senhora de Fatima ainsi que son marché très typique et non touristique, et toujours avec des vendeurs de poissons, de fruits et légumes installés sur les trottoirs.
A Tarrafal, c'est la grande plage de sable
blanc qui nous accueille .
C'est auusi l'arrivée des barques de pêche en fin de matinée.
Un grand nombre de personnes s'affaire autour d'une barque remontée sur
la plage. Les nombreux poissons pêchés au filet sont mis dans des seaux
qui seront distribués puis mis en vente.
Nous allons ensuite déjeuner au resto Mar di Baixu (thasard ou serra et garoupa) et prendre un bon bain à la petite plage juste devant le resto.
Nous repartons en empruntant la route qui longe la côte est de l'île. Alors que la route centrale à l'aller était bien goudronnée, celle-là est pavée et le minibus est assez inconfortable en "sautant" et faisant beaucoup de bruit ! Divers arrêts parsèment le parcours dont 2 innattendus à Calheta : le 1er à l'église, lieu de baptème de Claudio, notre guide, et le 2ème pour un coffee-break surprise !
Plus tard, un dernier arrêt nous permet de voir le barrage
de Poilao construit par les chinois pour l'irrigation des terres.
Nous
rentrons finalement à Praia vers 19 heures (c'était prévu à 17 heures
!) et dînons d'un casse-croûte dans la chambre de Monique et Gérard.
Jacques, Françoise et Marie-Claire vont ensuite écouter un groupe de
danse et musique dont ils diront grand bien ...
Mercredi, Claudio nous attend encore dès 9 heures dans le hall de l'hôtel avec nos valises cette fois-ci car nous ne dormons pas là ce soir. Après 20 minutes de route, notre minibus nous dépose à Calabaceira, village de notre jeune chauffeur et départ de notre randonnée du jour.
Nous descendons immédiatement dans la vallée
de la Ribeira Grande pour nous rendre à Cidade Velha où la rivière
débouche dans la mer. Nous suivons le lit de la rivière et pouvons apercevoir de
nombreux petits alambics perdus au milieu de nulle part. Nous nous arrêtons dans le premier pour une
dégustation matinale ! Le "grog" est dans un vieux bidon et nous buvons
à tour de rôle (tout du moins, ceux qui veulent) dans le bouchon plastique du bidon ... Cela dit, il est bien parfumé !
Nous poursuivons en descendant toujours le long du lit de la rivière qui est desséchée en cette saison en observant de nombreuses plantes et quelques oiseaux dont le fameux martin-pêcheur. Quelques superbes baobabs sont également à voir. Après 2 heures de marche, nous atteignons Cidade Velha où nous passons à côté des ruines du XVIème siècle de l'église de Nossa Senhora de Conceiçao, puis visitons l'église tout aussi ancienne de Nossa Senhora do Rosario avec ses tombeaux et ses azulejos.
Nous
finissons la balade au bord de mer. Nous
déjeunons au resto Tereiru di Kultura face à la plage de galets et sable noir. Au menu, serra (ou thasard) grillé sous nos yeux ... excellent !
Vers 14 heures 30,
nous nous rendons à notre gîte, la pension Quinta da Ribeirinha où nos
bagages nous attendent et sommes accueillis par les propriétaires
portugais très sympathiques.
Les 4 chambres sont très spacieuses et s'ouvrent sur une terrasse très
fleurie et une piscine pour nous seuls ! Repos,
piscine, courses (très peu de choses à Cidade Velha), apéro et dîner
sur la terrasse terminent la journée.
La journée de jeudi commence bien par un très bon petit-déjeuner sur la terrase aménagée au dessus de nos chambres. Puis nous faisons une petite balade hors de Cidade Velha, vers le nord-ouest en suivant la route pavée qui longe plus ou moins la mer que nous rejoindrons sans trouver d'endroit propice à la baignade (les guides indiquaient des piscines naturelles que nous n'avons pas trouvées).
Au retour, après de petites
courses, nous pique niquons sur la terrase du gîte en attendant le
minibus qui doit nous amener à l'aéroport de Praia pour rejoindre Fogo.
Du jeudi 12 au dimanche 15 novembre 2015 - Sur l'île de Fogo (les photos)
Le vol de Praia à Sao-Filipe (Fogo) ne dure que 20 minutes et nous
arrivons à l'heure à la pension Bela Vista où personne ne nous attend !
Nous prenons possession de nos chambres quelques temps plus tard, mais
l'accueil est inexistant ...
Nous faisons quelques petites courses et
un petit tour dans la ville sous un temps menaçant. Nous admirons en
particulier la belle plage de sable noir en contre-bas de la ville,
mais avec des rouleaux dangereux (dixit nos guides papiers ...).
Après
un grain pendant l'apéro pris dans le hall entre nos chambres, nous
allons au resto Caleron où nous dînons très bien (serra, nouilles au
thon, omelette aux crevettes) devant un match de foot à la télé
(Norvège-Hongrie, éliminatoires de l'euro 2016) commenté par les locaux !
Vendredi, notre guide du jour, Théo, est là dès 8 heures 45 et il nous distribue les piques-niques (sandwichs et banane). Nous avons tout d'abord 1 heure 30 de minibus pour aller de Sao-Filipe à Portela dans la caldeira du volcan à 1750 mètres d'altitude alors que le pico do Fogo culmine à plus de 2800 mètres. Au fur et à mesure que l'on monte, la température baisse et des nuages menaçants apparaissent.
La rando commence aux environs de 10 heures 45 à Portula. Le volcan est omniprésent sur notre droite et il est entouré de quelques nuages qui nous donnent d'ailleurs quelques gouttes de pluie (ce n'est pas méchant et ça ne dure pas longtemps). Nous traversons tour à tour des champs de lave, de pierres de lave et de cendres, chacun datant des diverses éruptions, de novembre 2014, 1994, 1951 et avant.
Vers 12 heures 45, nous arrivons à la route qui relie Portula à Bagaeira, en limite de la caldeira entre les champs de lave et les remparts (falaises autour de la caldeira). Nous pique-niquons sous de beaux arbres qui font ressembler la route à un beau chemin forestier.
C'est cette route que nous suivons pour rentrer à Portula en traversant le village quasi entièrement englouti il y a un an par l'éruption du volcan. Le spectacle est impressionnant avec la plupart des maisons envahies et ensevelies sous la lave et dont on ne voit plus que le toit de certaines.
Cependant la vie reprend :
l'intérieur de maisons accessibles a commencé a être nettoyé à coût de
marteaux et burins, d'autres constructions neuves sont déjà terminées
ou en cours, dont celle de notre guide Théo (voir le parcours de notre rando sous Googl Earth en cliquant ici).
Nous rentrons à Sao-Filipe par la même route qu'à l'aller, et finissons la journée par quelques courses, un apéro maintenant traditionnel et un diner dans un petit resto typique et pas cher (le Cabral) où nous avons bien mangé mais où le vin (rouge) de Fogo n'a pas été apprécié par certains. Après d'autres essais, il s'avère que c'est Gérard qui avait raison, il n'était vraiment pas bon et nous appelons habituellement ce type de vin une "piquette" ! Nous ne saurons jamais si cette bouteille a eu un "accident" mais, ne restant pas sur un échec, nous en boirons de meilleurs par la suite !
Samedi, la journée est libre et à notre demande, Théo nous organise (minibus et nouveau guide) une balade dans un autre coin de l'île qui nous montrera que Fogo n'est pas qu'un volcan et peut être verdoyante. Nous nous rendons d'abord vers le nord de l'île (40 minutes de minibus), près de Nhuco à 860 mètres d'altitude. A partir de là, nous entamons une grande descente à pied de 520 mètres de dénivelé, en traversant des cultures variées (mais surtout du maïs), avec de beaux arbres dont des jeunes baobabs et un beau fromager.
Nous
retrouvons notre minibus sur la route principale non loin de la mer et
nous grignottons des épis de maïs grillé achetés sur place. Nous
allons ensuite à la pointe Salinas où il y a une cale avec pas mal de
petits bateaux de
pêche et une plage propice à la baignade. Nous observons tout d'abord
les prises débarquées par un pêcheur : 2 serras et 3
autres beaux poissons (genre thons). Puis nous profitons de la plage
pour un bon bain (notre jeune guide y compris) avant un casse-croûte
bien mérité (chacun donnera un peu de ses sandwichs pour le guide qui
est resté avec nous).
Vers 15 heures, le minibus nous ramène à Sao-Filipe (voir la rando sous Google Earth en cliquant ici).
Le soir, après une visite au bar dans l'après-midi, nous allons diner au resto Sea Food, sympa et avec de bons vins de Fogo (blanc et rouge), contrairement à celui du Cabral !
Dimanche, la matinée est très calme, personne ne travaille. Nous allons à pied vers le port de Fogo (porto de Vale dos Cavaleiros) où il y a une plage de sable noir propice à la baignade. Nous mettons environ 1 heure pour arriver à un port avec des jetées toutes neuves et 2 bassins, un pour la pêche et un pour les bateaux de commerce. Nous trouvons la plage de sable noir près du port de commerce et nous prenons un bon bain dans une eau propre et calme, la houle étant coupée par les jetées du port. Pour le retour, nous avisons un aluger qui nous ramène à Sao-Filipe (100$ par personne). Après avoir débarrassé nos chambre, nous cassons la croûte dans un hall de l'hôtel et attendons le minibus qui doit nous amener à l'aéroport à 15 heures pour notre vol vers Sao-Vicente via Praia.
A Mindelo, nous découvrons notre hôtel-pension Casa Colonial pour une
courte nuit car nous prenons le bateau pour Santo-Antao dès 8 heures.
Nous y arrivons donc assez tard (22 heures) et certains y
cassent la croûte. Nous en repartons tôt le lendemain (7 heures 15) après un
rapide petit-déjeuner pris dans une salle exigue pour cause de petite
pluie.
Du lundi 16 au vendredi 20 novembre 2015 - Sur l'île de Santo-Antao (les photos)
Nous embarquons rapidement sur le ferry Polaris (de la compagnie Armas) qui quitte le quai à 8 heures tapantes. Nous passons à côté de la marina de Mindelo où il y a beaucoup de monde et nettement plus de bateaux qu'il y a 8 ans lors de notre passage en 2007. La traversée est plutôt calme malgré le vent soutenu et des pluies éparses. Nous pouvons admirer le "vol" de quelques poissons volants, mais pas de dauphins !
A
Porto Novo où une très belle gare maritime a été construite, nous nous
faisons "alpaguer" par un aluger : direction Paul par la route de la
Corde pour 4500$ (Cap-Vert Rando nous avait donné le prix approximatif
de 5000$). Cette ancienne route entièrement pavée est très belle avec
des points de vue magnifiques. On part d'une végétation aride dans la
montée à partir de Porto Novo pour passer par une végétation de montagne
vers 1400 mètres d'altitude et finir parmi des cultures verdoyantes sur l'autre versant.
Nous arrivons sans encombre à Paul (exactement à cidade Pombas) après près de 2 heures de route ponctuée de plusieurs arrêts "photos" dont un à Corda dans la famille du chauffeur de notre d'aluger qui nous fait une démonstration de pilage de maïs. A la pension Aldeia Jerome de Pombas, nous prenons possession de nos chambres et trouvons à déjeuner dans un petit resto du mercado municipal qui nous sert le plat du jour, poulet avec divers légumes (2600$ pour 6 personnes, boissons comprises !).
L'après-midi, nous nous baladons dans Pombas : montée au monument dédié à San-Antonio qui domine la petite ville, repérage pour le soir de la pizzéria Back Mamba située tout au bout du village et visite du trapiche "Napoléon" (machine à presser la canne à sucre,entraînée par des animaux). Dans ce dernier, du nom du 1er boeuf actionnant le trapiche et mort depuis, nous dégustons et achetons plusieurs breuvages (grog, ponch Napoléon et ponch maracuja en particulier). Dans la soirée, nous allons dîner au Black Mamba (bon, mais sans plus).
Mardi, après un excellent petit-déjeuner puis quelques courses pour le pique-nique du midi, nous trouvons un aluger pour nous conduire à la Cova de Paul. A partir de Ribeira Grande nous reprenons la route de la Corde, avec un minimum d'arrêts cette fois, et atteignons la Cova, à environ 1400 mètres d'altitude, et d'où part la rando.
Sous un temps nuageux et des pluies éparses, nous
descendons dans la Cova puis remontons au col qui nous donne accès au
chemin vers Paul. Commence alors une très longue descente assez
difficile car très raide par un chemin dont les pavés sont parfois en
"vrac". Nous y rencontrons des ouvriers qui montent les poteaux d'une ligne électrique, et d'autres qui s'appliquent à réparer le
chemin et le muret protecteur endommagés par les précédents, le tout
à la force du poignet !
Une fois arrivés à la route pavée qui monte de Paul, le chemin est moins difficile et nous trouvons un muret assez plat pour nous installer et pique-niquer. Ensuite, nous n'arrivons pas à trouver le chemin figurant sur la carte malgré l'aide (contradictoire !) de locaux, aussi nous décidons de poursuivre en empruntant la petite route qui domine la rivière de Paul. Nous traversons plusieurs petits villages où les gens vaquent à leurs occupations en nous saluant aimablement.
Nous arrivons tranquillement à Pombas vers 17 heures où nous prenons un pot bien mérité en front de mer alors que le spectacle est assuré par une personne qui monte à un cocotier couper quelques noix (voir le parcours sous Google Earth en cliquant ici).
Le soir, après l'apéro habituel, nous nous retrouvons dans la pizzéria juste en face la sortie de notre gîte. Le patron italien est très exubérant et se fait beaucoup comprendre avec les mains. En plus de bonnes pizzas, il nous fait goûter son grog et son ponch maracuja et termine son "show" par un tour de cartes.
Mercredi, le début de matinée est le même que la veille, et nous décidons de randonner aux alentours de Janela, à 6 kms à l'est de Pombas. Après l'aluger traditionnel, nous entamons notre marche par une montée jusqu'à 500 mètres d'altitude par un chemin irrégulier, parfois assez bien pavé, parfois fait de pierres en vrac. Nous traversons de tous petits villages et passons à côté de petites fermes avec des gens toujours aussi aimables.
La côte est dure pour certains, mais tout le monde s'accroche et suit. Arrivés à ce qui nous semble être les sommet, nous entamons une descente très raide mais sur un chemin très bien pavé. En réalité, nous ne somme pas sur la route prévue vers la Faia de Janela mais nous descendons directement vers la rivière de Janela. Vers la fin, nous traversons de petits villages et croisons des enfants de retour de l'école.
Nous pique-niquons sur un muret le long du chemin. Un petit cimetière nous indique l'arrivée à la route côtière d'où nous rejoignons notre point de départ à 500 mètres de là pour prendre un café (voir la rando sous Google Earth en cliquant ici).
Pour revenir à Pombas, certains prennent un aluger, d'autres, Marie-Claire et Jacques, vont à pied à la Praia Gi où Jacques se baigne dans une mer très agitée, et reviennent à Pombas toujours à pied.
Le soir, nous allons au resto Paul Nature non loin de notre pension et repéré par Marie-Claire et Jacques. Alors que les plats affichés à l'entrée (catchupa et poulet) ne sont pas disponibles , le patron nous propose du poisson (décongelé) accompagné de légumes. Comme la préparation est longue (les pommes de terre sont à éplucher notamment), le patron nous fait goûter différents grog et ponch de sa fabrication. Le poisson et les légumes sont en fin de compte excellents et les grogs et ponch gratuits !
Jeudi, nous prenons un dernier petit-déjeuner chez Aldeia Jerome après quoi nous avisons un aluger pour nous rendre à Ponta do Sol où nous arrivons à 9 heures 45 a la Casa d'Mar tenue par un jeune couple franco-capverdien. Nous nous baladons dans Ponta do Sol où moi et Marie-Claire retrouvons des endroits connus, mais la ville s'est beaucoup développée. En bord de mer, nous trouvons une "piscine naturelle" où Marie-Claire et Monique se baignent. Nous pique-niquons dans la salle commune de la Casa d'Mar et Guillaume, le patron français, nous indique la rando "Ribeira Duque" pour l'après-midi, courte et intéressante.
Nous prenons donc un aluger qui nous mène directement à la ribeira Duque. Nous faisons une belle balade dans la nature en suivant la rivière Duque le long de laquelle nous voyons de modestes habitations. Nous remontons la rivière tout d'abord sur des petits chemins la bordant puis, vers la fin, dans un dédale de cailloux en formant le lit. Certains n'aiment pas du tout cette partie où Jacques fait une belle cabriole en s'abîmant une jambe à cause d'un lacet s'étant défait subrepticement. Nous finissons face à un barrage qui bloque la rivière et nous empêche d'aller plus loin (voir la rando sous Google Earth en cliquant ici).
Une fois le retour effectué, un aluger nous amène à Ribeira Grande où Marie-Claire s'aperçoit avoir "égaré" son téléphone, vraisemblablement en attendant l'aluger à la fin de la rando. Je retourne avec elle à Ribeira Duque. Le téléphone n'est évidemment plus sur le muret où je l'avais vu, mais nous le trouvons chez un habitant du coin qui le gardait ! La personne nous ayant renseigné a droit à une petite récompense, au grand dam de la personne ayant le téléphone qui ne voulait absolument rien en échange ! Nous rentrons à Ponta do Sol par 2 alugers successifs, dont celui à partir de Ribeira Grande bondé (il y a 15 personnes à l'intérieur) d'écoliers rigolards ...
Le soir, nous allons au resto Caleta recommandé par Guillaume. Il est face à la mer et 2 guitaristes sont près de notre table réservée le matin etjouent et chantent des airs traditionnels. Nous prenons un plat "découverte" de produits de la mer pour tout le monde, et chacun prend un "petit plat" (poissons, calamars, poulpes). Tout était bon et copieux (heureusement que nous n'avions pris que des petits plats !), le tout avec la musique qui ne s'est arrêtée que vers 22 heures 15. Entre temps, un "vieux" (rythme) et un jeune au djembé sont venus renforcer les 2 guitaristes. Merveilleuse soirée ...
Vendredi,
nous programmons de randonner de Ponta do Sol à Cruzinhas (sentier
côtier de 5 heures de marche). Nous nous mettons d'accord avec l'aluger
qui nous a déjà transporté (Janela, de Pombas à Ponta do Sol) pour
qu'il soit à
Cruzinhas vers 16-17 heures pour nous ramener. Nous partons vers 9
heures 15 et atteignons Fontainhas vers 11 heures via la route côtière
que peuvent emprunter les voitures mais qui ne peuvent aller plus loin
(le chemin qui se poursuit ne peut pratiqué que par les marcheurs).
Ce n'est pas sans émotion qu'avec Marie-Claire nous posons pour la photo sur le même muret qu'il y a 8 ans avec Marion et Yannik.
La rando est assez dure (ça monte et ça descend sans cesse) et magnifique sous le soleil et un vent assez fort qui nous rafraîchit. Nous passons à Corvo et nous arrêtons vers 12 heures 30 à Forminguinhas où notre table est réservée chez Isabelle. Nous repartons un peu "lourds" vue la nourriture copieuse, et arrivons à Cruzinhas vers 16 heures 30 où l'aluger prévu nous attend (voir la rando sous Google Earth en cliquant ici).
Après une bière bien méritée, nous rentrons à Ponta do Sol en une heure.
Le soir, suivant encore une fois les conseils de Guillaume, nous allons dans un tout petit bar, chez Nina, où nous dînons d'un excellent poisson (avec riz et divers légumes). L'attente est longue car rien n'est préparé à l'avance, mais le temps passe vite à observer les nombreux passages de locaux.
Samedi,
avec un aluger commandé par Guillaume, nous quittons la Casa d'Mar dès
7 heures 30 pour Porto Novo où nous arrivons à 8 heures 45. Le ferry
part à l'heure (10 heures) sous un grand soleil mais avec beaucoup de
vent.
Du samedi 21 au lundi 23 novembre 2015 - A Sao-Vicente (les photos)
Pendant la traversée entre Santo-Antao et Sao-Vicente, nous apercevons un gros chalutier de pêche ainsi que plusieurs voiliers qui arrivent ou partent de Mindelo. Le ferry nous débarque à 11 heures, et nous prenons un taxi pour la Casa Colonial où nous devons rester 3 nuits (seulement 2 pour Françoise).
Une fois installés, nous allons à l'Alliance Française où nous est réservée une table au restaurant La Pergola. Le poisson (bonite) est très bon et la cadre très agréable et calme.
L'après-midi, suivant autant que faire se peu notre "road-book", nous visitons la ville de Mindelo : marché fruits et légumes, marché aux poissons, marché de la praça Estrela, palais des gouverneurs, praça Amilcar Cabral. Nous poursuivons notre périple en ville par la plage récemment recouverte d'un "sable" blanc (le sable gris d'il y a 8 ans nous semblait plus agréable). Tout le monde prend un bon bain.
Le soir, apéro dînatoire à la Casa Colonial préparé par nous (agréable patio avec petite piscine, pas très propre, chaises longues et tables), puis nous allons écouter de la musique tout d'abord dans la rua Lisboa puis au restaurant Chez Loutcha où une chanteuse et 2 danseurs animent la soirée. Dans les 2 cas, Monique nous sauve l'honneur en occupant la piste de danse !
Dimanche, un chauffeur nous prend dès 9 heures pour nous conduire à la sortie de la ville, dans les hauteurs du nord-est. Nous entamons alors une rando (qui doit durer 3 heures) vers Baïa das Gatas via Salamansa, sous le soleil et avec beaucoup de vent. Nous avons un peu de mal à trouver le bon chemin (pas Marie-Claire qui avait tout compris !), et nous passons à Salamansa vers 11 heures. Nous y voyons pas mal de monde, hommes, femmes et enfants, car c'est dimanche et les pêcheurs ne sortent pas. La plage est immense et très belle, avec une école de kite-surf qui se monte.
Nous arrivons à Baïa das Gatas vers 13 heures après s'être fourvoyés dans la campagne en voulant faire au plus court par rapport au chemin qui suit de la côte ! Le paysage de Sao-Vicente est très rocailleux at quasi désertique, et on comprend mieux pourquoi 90% de la population réside à Mindela (voir la rando sous Google Earth en cliquant ici).
Nous déjeunons à Baïa das Gatas au restaurant Take Away Atlanta (thon et serra). L'attente supérieure à une heure nous prive de bain à la plage toute proche (sable blanc, eau calme mais sans profondeur).
A 15 heures 15, nous partons en minibus vers le sommet du Monte Verde (774 mètres) d'où nous admirons la vue sur Mindelo et sa baie, ainsi qu'une partie du reste de l'île de Sao-Vicente, bien que la brume cache un peu le lointain. L'altitude et le vent rendent la température assez fraîche ! Le chauffeur nous laisse à la plage de Mindelo où tout le monde, sauf moi (à cause du vent ...), se baigne.
Dans la soirée, nous allons au resto Pica Pau, typique et très, très petit. Nous avons de la chance d'y arriver alors qu'une table se libère ! Pas de "arroz de marisco" (nous le commandons pour le lendemain), mais très bons poissons, thon et serra avec légumes, riz et frites ...
Lundi, Françoise nous quitte dès 5 heures 45 (nous ne la verrons pas partir ...). Elle se rend à Praia pour rentrer en France 2 jours avant nous (week-end bois oblige ...). Pour notre part, la matinée est consacrée à quelques courses, écrire nos cartes postales et un pique-nique pris à la Casa Colonial. L'après-midi, chacun part de son côté : Jacques a pris un rendez-vous chez un coiffeur local puis veut aller visiter le chantier naval au bout de la plage, je vais me balader autour de la marina pour voir les voiliers, les autres font la sieste. Tout le monde se retrouve à la plage vers 16 heures pour un bon bain (Jacques a fait chou blanc au chantier naval avec interdiction d'entrer et moi je n'ai vu les voiliers de la marina que de loin).
Le soir, nous nous retrouvons au resto Pica Pau où nous avons commandé le fameux "arroz de marisco" (riz aux fruits de mer). C'est vraiment excellent et copieux, avec quelques morceaux de langouste. Ce soir, nous serons les seuls à dîner !
Mardi matin, un minibus nous emmène à l'aéroport Césaria Evora à 10 heures 30 pour prendre notre avion vers Praia à midi.
Du mardi 24 au mercredi 25 novembre 2015 - A Praia (les photos)
Mardi, nous sommes donc de retour à Praia et nous arrivons à l'hôtel Santa-Maria vers 13 heures 45. Après un pique-nique dans notre chambre, nous allons à la praia Prainha, qui suit celle de Gamboa où nous étions allée la dernière fois (moins d'une heure de marche). Tout le monde se baigne dans cette petite plage très sympathique, au sable gris et gardée par un sauveteur. Par contre le vent est assez désagréable et nous trouvons l'abri d'un grand hôtel en construction qui, maleureusement, devrait annexer cette belle petite plage dans les années à venir.
Le soir, il n'y a pas de musique au resto Quintal da Musica, celui où Jacques, Marie-Claire et Françoise avaient passé une très bonne soirée, aussi nous nous rabattons dans un petit resto près de notre hôtel (serra et côtes de porc), très bon (encore une fois !).
Mercredi, matinée de glande (ça sent la fin !). Quelques courses pour le pique-nique de midi et le dernier apéro de ce soir. En prévision de la longue journée qui nous attend (le vol vers Lisbonne est programmé jeudi à 0 heure 55), nous réservons une chambre pour y attendre le départ par minibus prévu à 22 heures 40. Ainsi, nous gardons la petite chambre de Jacques pour la modique somme de 4000$ (moins de 40€) ce qui nous permettra de prendre une douche, de pique-niquer et de nous reposer.
Nous partons donc vers 11 heures et atteignons la praia Quebra Canela après une heure de marche. La plage est grande et belle, la mer accueillante et le temps très beau, aussi le bain s'impose ! Après quoi nous pique-niquons au bar-resto Kebra Cabana avec une pression (grande) bien fraîche. Après nous retournons à la praia Prainha où nous nous baignons une dernière fois et discutons avec le surveillant-sauveteur de la plage (très sympathique) qui guette Jacques parti nager un peu trop au large pour lui.
Le retour à Praia se passe sans problème. Douche, apéro, pique-nique, repos dans la chambre 106 en attendant le minibus qui est à l'heure (22 heure 40) pour nous emmener à l'aéroport. Les différents avions (Praia-Lisbonne-Paris-Brest) sont à l'heure, et nous arrivons à Brest jeudi 26 novembre vers 15 heures 45 où Gérard a la surprise de ne pas retrouver sa valise (elle arrivera par l'avion suivant) !
Le voyage est terminé ...