BIG BANG   

Nom de la théorie cosmologique actuellement admise. Elle repose sur le constat de l'expansion de l'univers (qui n'a jamais été assimilable à une explosion, malgré ce que l'onomatopée suggère), qui conduit à admettre que si l'on remonte dans le passé, n'importe quelle distance actuelle a dû à un certain moment être nulle (en théorie) ou du moins beaucoup plus petite. A cette époque - c'est-à-dire il y a douze à quinze milliards d'années - l'univers connaissait de hautes densités et températures.

L'usage fait appeler big bang les tous premiers instants de cette expansion. On peut également dire que la date du big bang est celle à laquelle toutes les distances - les modèles cosmologiques utilisent ici plutôt le terme de facteur d'échelle, qui est une longueur arbitraire - étaient nulles en théorie. L'âge de l'univers est compté à partir de cette date.

Il y a 13,73 milliards d’années une formidable explosion de lumière, le Big Bang, donne naissance à l’espace, au temps, à la matière, un chaos brulant d’une chaleur inimaginable, une bouillie informe va enfler, s’étendre dans toutes les directions et se refroidir tout doucement.
Cette histoire ne préjuge pas de l’existence d’un «instant initial» ou d’un commencement.
Aujourd’hui encore, on capte dans le ciel une trace de cette origine que l'on nomme rayonnement fossile ou fond du ciel, c'est un rayonnement de microondes à basse température, proche du zéro absolu, arrivant à la surface de la Terre depuis toutes les directions du cosmos. On l'appelle ainsi parce qu'il forme un arrière-plan à toutes les sources radio ponctuelles qui ont été détectées par les radiotélescopes.
Le Big bang fut détecté pour la première fois par Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson en 1965, qui seront récompensés par le Prix Nobel de physique en 1978.
De la soupe cosmique encore chaude de milliards de degrés, des éléments de matière vont tisser une toile aux structures de plus en plus complexes pour finir en galaxies, des centaines de milliards de galaxies aux formes diverses, s’éloignant les unes des autres.
Observer ces objets célestes, c’est mesurer le temps qu’a mit la lumière pour nous parvenir, c’est aussi voir l’état dans lequel ils étaient à cette époque.
La relativité générale d'Albert Einstein en 1915 marque le début de la cosmologie moderne, où il devient possible de décrire l’univers dans son ensemble comme un système physique.

Au commencement il n'y a rien, pas de matière, pas de vide, le temps et l'espace n'existe pas.
L'explosion d'un point lumineux plus petit qu'un atome et d'une chaleur infinie, va engendrer l'univers.
Tout commence une infime fraction de seconde après l’explosion originelle, le Big Bang. Le temps commence à se dérouler, en l'espace d'une seconde le cosmos tout entier va se dessiner.
C'est le plus grand mystère de tous les temps.
Avant, on ne sait rien, c’est la "terra incognita", il n’y a pas de temps zéro, le temps n'existe pas.
L’horloge cosmique frappe son premier coup à 10-43 seconde.
L’univers est un vide bouillonnant d’énergie très dense incroyablement chaud, ensuite on le suppose, il enfle brusquement, c’est l’inflation.
L’univers est en expansion, à 10-32 seconde, des premiers éléments de matière accompagnés d’antimatière, émergent les particules élémentaires et leurs antiparticules, les quarks, les électrons, les neutrinos, les photons ces grains de lumière dans lesquels baignent cette soupe cosmique.

A 3 minutes, 98% de la masse de l’univers est constituée. Rien de nouveau jusqu'à 380 000 ans, la fin de l’ère radiative. Commence alors l'ère matérielle et apparait la deuxième force, la force électromagnétique, elle construit les atomes d’hydrogène et d’hélium en faisant tourner les électrons autour des noyaux.
Le dernier acte commence 1 milliard d’années après le Big Bang. Un univers toujours en expansion et en refroidissement voit la force gravitationnelle se grouper les atomes en structures plus complexes. C’est la naissance des galaxies qui dans leurs cœurs abritent les stars du ciel, les étoiles qui évoluent depuis 15 milliards d’années.


   BIG CRUNCH   

Singularité de la fin de l'univers, à l'inverse du big bang.


   BIOSPHÈRE   

On donne le nom de biosphère à la partie de notre planète où se rencontrent les organismes vivants qui la peuplent. Cela inclut la basse atmosphère, toute la partie de la croûte terrestre la plus proche de la surface (pédosphère, partie supérieure de la lithosphère), ainsi que les océans et les mers (hydrosphère).


   BRAS SPIRAL   

Les bras spiraux sont des structures caractéristiques d'un grand nombre de galaxies, appelées pour cela galaxies spirales, et parmi lesquelles se range aussi la Voie Lactée. Ces bras sont des régions où sont concentrées certaines étoiles excessivement brillantes : les étoiles les plus jeunes, à peine sorties du nid, et parmi elles les étoiles massives bleues, à très faible durée de vie. On voit des bras spiraux en premier lieu parce que ces étoiles y dominent par leur éclat, et parce que leur intense rayonnement UV suscite autour d'elles de grandes nébuleuses brillantes, aussi appelées régions II. Les bras spiraux sont donc en première instance des régions dans lesquelles se déroulent de façon privilégiée le processus de formation stellaire.




   BULBE   

Partie centrale, renflée, d'une galaxie spirale.