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Il faut toujours garder présent à l'esprit que les deux composantes ne sont pas des parties et que la conversion du niveau profond les produit simultanément dans leur relation. Poser un énoncé d'état ou de faire c'est simultanément instituer des actants comme fonctifs de la relation-fonction ainsi instituée, c'est-à-dire comme valeur des contenus sémantiques placés dans les structures sémio-narratives profondes. En d'autres termes et de façon approximative, les structures sémio-narratives de surface s'obtiennent en mettant des prédicats à la place des flèches et des actants dans les postes que ces flèches joignent dans le schéma profond. Comme par ailleurs il est constaté que les mises en relation verbales de sujets et d'objets sont décomposables en deux grandes classes que l'on peut catégoriser par "faire" et "être", la mise en place des structures sémio-narratives de surface se fera au moyen d'énoncés de faire et d'énoncés d'état, la relation sujet-objet devenant la relation narrative primordiale à laquelle on joint un couple actantiel parallèle Destinateur-Destinataire.
Ainsi dans le conte évoqué précédemment, la sérénité en général devient la sérénité d'un prince (état). Son désespoir (état) est consécutif à sa mise en relation avec le bonheur (objet) qu'il perd (faire). Il le retrouve (état) au terme d'une quête (faire).
A ce niveau sont aussi définies les modalités qui hiérarchisent les formes élémentaires des énoncés de faire et des énoncés d'état : ce sont le pouvoir, le devoir, le savoir, et le vouloir. Ainsi, par exemple, la relation du prince à la sérénité est un vouloir-être.
C'est encore à ce niveau que se définit le programme narratif constitué par un énoncé de faire régissant un énoncé d'état et le parcours narratif qui est une suite de programmes narratifs logiquement concaténés.
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