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un autre scénario pour l'univers |
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mais où est donc passée la gravité ? |
Une particule
est à l'espace ce qu'une vague est à la mer
Nous avons jusqu'ici parlé
des photons et des neutrinos qui tournent en rond dans la matière
ou qui s'enfuient au loin à la vitesse de la lumière, sans
expliciter la manière dont ces choses voyagent dans le vide de l'espace
et réagissent avec lui.
Dans la théorie "standard"
actuelle, le vide est un réceptacle dans lequel circulent la matière
et les rayonnements. Notre conception suppose elle qu'il n'y a pas de différence
fondamentale entre le vide et ce qui y circule. Pour seulement donner une
image, et si l'on dit par exemple que le vide c'est la mer, alors une particule
n'est que l'équivalent d'une vague qui se propage sur cette mer,
ou d'une onde qui voyage dans ses profondeurs. Dans cet exemple, la vague
ou l'onde ne sont pas faites de "réalités matérielles"
différentes de celles qui constituent la mer, elles ne sont que
des déformations de la mer qui sont capables de tenir et de se déplacer
sans se défaire. De la même façon, les
particules ne seraient pas des réalités qui voyageraient
dans le vide de l'espace, mais elles seraient des déformations de
l'espace capables de durer sans se défaire.
Nécessairement,
ce vide de l'espace, pour être ainsi capable de se déformer,
ne serait pas sans structure : il serait lui-même organisé
en ondes qui pulsent à toutes les échelles de l'univers.
Naissance
de l'organisation des ondes d'espace
L'univers aurait d'abord connu une
tendance dispersée et non organisée à se faire déformer
par des ondes. De cette tendance "initiale" (mais qui n'est pas forcément
au début de l'univers) nous ne pouvons rien dire. Mais nous devons
en faire l'hypothèse pour démarrer notre explication de l'évolution
de l'univers.
Sous l'effet donc de cette tendance
"initiale", le vide se serait progressivement rempli d'ondes à toutes
les échelles de l'univers, depuis la plus microscopique jusqu'à
la plus grande.
Par essence, une onde voyage, sauf
si ses rebonds sur une enceinte la fait à tout instant revenir aux
mêmes endroits. On parle alors d'onde stationnaire.
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Selon le même principe que
celui expliqué pour la naissance des forces [voir
E cette
explication], ces deux tendances
au mouvement et à la symétrie auraient interféré
entre elles sur toutes les échelles de l'univers, et auraient fini
par construire un réseau indéformable d'ondes autosimilaires
dans toute l'étendue de l'univers et occupant un nombre quasi-infini
de ses échelles. La plus grande échelle où elles auraient
réussi à se former serait celle des énormes bulles
vides qui structurent comme on le sait l'univers : les galaxies se répartissent
sur les parois et à la rencontre de ces poches complètement
vides de matière.
Cette
simulation modélise la distribution des galaxies dans un cube de
260 millions d'années-lumière de côté. La répartition
des galaxies suggère une structure en forme d'éponge, avec
une concentration sur des murs ou des parois englobants de vastes espaces
vides.
Ces bulles vides seraient dans notre hypothèse la plus grande échelle des ondes d'espace capable de tenir sans s'effondrer. [Document "Sciences et Avenir"] |
La solution à
ce paradoxe fut que les ondes devenues fixes se mirent elles-mêmes
à se déformer, se débarrassant de cette déformation
en la passant à leur voisine, qui la passera à son tour à
sa voisine, etc. Comme une onde, cette déformation des ondes se
propage alors de proche en proche, chevauchant les ondes d'espace comme
une vague chevauche la mer.
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La
tendance irréversible au voyage des ondes dans l'espace, et la tendance
irréversible à la stabilité des ondes d'espace, trouvent
la solution à leur conflit en faisant que désormais ce sont
les ondes d'espace qui se déforment et ce sont ces déformations
des ondes qui voyagent maintenant comme des ondes sur des ondes.
Ces déformations locales des ondes d'espace, qui ne peuvent rester en place car les ondes sur lesquelles elles passent les expulsent immédiatement pour retrouver leur position sationnaire équilibrée, ce sont les photons de lumière, et la vitesse de leur expulsion est bien évidemment . . . la vitesse de la lumière. |
Le
quasar qui a été découvert presque au centre de notre
galaxie, photographié en 1992.
Il se compose de deux jets symétriques de plus de 3 années-lumières de longueur. Ces jets ne sortent d'aucune source visible de matière. [photo F. Mirabel/CEA-Saclay et S. Brunier] |
Selon
la théorie "standard" l'énergie phénoménale
qui se dégage par les jets d'un quasar ne pourrait s'expliquer que
par leur expulsion d'un trou noir central . . . dont pourtant par définition
rien ne peut sortir.
Selon notre hypothèse, les quasars seraient précisément la forme sous laquelle l'énergie sort du vide et pénètre dans notre univers : la vibration incontenable des ondes d'espace s'y concentre et s'y transforme en déformations locales de ces ondes d'espace. Ces déformations locales nous les appelons "photons de lumière". Ils fusent en gigantesques colonnes compactes symétriques que nous appelons "jet de quasar" |
actualité de septembre
2001 :
Notre hypothèse sur les quasars implique que le mouvement des
photons s'y organise en forme d'hélice, d'hélice, d'hélice,
etc., sur une infinité d'échelles hiérarchiques. Le
détail des explications de cette hypothèse ne peut être
donné sur ce site, mais cet aspect est justifié en détail
dans le livre dont la section "Science" est
issue.
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Le point important qui tranche cependant
avec la conception actuelle de la physique quantique, est que nous sommes
amenés à supposer que ces deux caractères sont toujours
présents, et qu'ils ne mutent pas l'un en l'autre selon la façon
dont on regarde ces particules.
Dans la théorie actuelle,
on dit par exemple qu'un photon de lumière voyage comme une onde,
et qu'il se réduit en un "paquet d'ondes" lorsqu'il se fait intercepter.
Cette différence est essentielle
pour interpréter le "rougissement" des ondes qui nous parviennent
des galaxies lointaines. Dans la conception standard, les ondes n'ont aucune
raison de modifier leur fréquence lors du trajet des photons, et
leur décalage presque systématique vers le rouge (diminution
de fréquence) ne peut être attribué qu'à un
effet Doppler causé par un éloignement de la source de lumière
au fur et à mesure de l'émission initiale de cette lumière.
Comme cette diminution de fréquence est d'autant plus forte que
les galaxies sont loin de nous, on en déduit logiquement que l'univers
s'expanse dans tous les sens autour de nous.
explication schématique de l'effet Doppler-Fizeau d'allongement de la longueur d'onde d'une lumière dont la source s'éloigne ( plus la source est loin de nous, et plus sa lumière met de temps à nous parvenir, et plus ses photons nous arrivent avec retard par rapport à ce qui se serait produit si la source ne s'était pas éloignée) |
Dans notre hypothèse, nous devons envisager que les photons voyagent comme des ondes ponctuelles, c'est-à-dire comme des ondes certes, mais également comme des corpuscules ponctuels. Ce que cela implique est facilement lisible sur le schéma ci-contre : si une source émet des photons à cadence régulière, leur caractère ponctuel implique qu'au fil du temps ils se dilueront dans un volume toujours plus grand autour de cette source. Ils seront donc naturellement d'autant moins fréquents dans l'espace qu'ils auront voyagé longtemps depuis leur source. |
actualité de mars 1999:
Des observations récentes (voir par exemple leur compte-rendu dans le numéro de mars 1999 de la revue "Pour la Science") laissent penser que le décalage vers le rouge des rayonnements ne serait pas exactement proportionnel au temps qui passe, mais qu'il accélérerait quelque peu au cours du temps. Dans la conception d'un univers en expansion, cela signifie que la vitesse de l'expansion s'accélère, ce qui est en contradiction avec l'idée communément admise dans la même conception et selon laquelle la gravité freine progressivement l'expansion. Dans notre hypothèse, un photon n'est qu'une irrégularité locale, une déformation locale des ondes d'espace que celles-ci s'empressent de repasser à leurs voisines pour s'en débarasser, et qui par ailleurs s'étale sur un nombre croissant d'ondes au fur et à mesure que le temps passe. Dans cette optique, l'accélération au fil du temps du décalage vers le rouge peut s'expliquer par le fait que les photons très vieux ont leur énergie trop étalée, répartie dans un trop grand volume, et de la sorte s'éteignent brusquement, ou sont détruits par le bruit de fond de l'agitation des ondes d'espace. La disparition de ces photons diminue progressivement leur nombre, donc leur fréquence dans l'espace, ce qui est une autre façon de dire que la longueur d'onde de ce qui reste de rayonnement augmente au fil du temps. Ainsi, comme on l'a expliqué ci-dessus la diminution de fréquence des photons serait d'abord due à leur dilution progressive et régulière dans l'espace, et pour les plus vieux rayonnements une perte supplémentaire de fréquence proviendrait de la fraction des photons qui se défont naturellement du fait de leur trop grande perte de cohésion. |
On a dit que cette évolution
constante ne s'accompagnait pas d'une expansion de l'univers.
Cela ne signifie pas qu'il n'y a
pas un agrandissement progressif des parties ainsi touchées par
l'évolution. Dans la théorie du big-bang, la notion d'expansion
signifie que la matière est créée dès le départ
une fois pour toutes, et qu'elle se dilue dans un volume sans cesse plus
grand.
Notre conception de l'agrandissement,
signifie lui que l'état précédent de l'univers se
transforme en son état actuel dans un volume toujours plus grand
d'univers, la matière n'étant qu'un moment relativement tardif
de cette évolution.
Ce qui fait la matière et
les rayonnements, d'ailleurs ne se crée pas vraiment, mais change
seulement d'aspect et de comportement pour devenir ce que nous connaissons
comme "la matière et les rayonnements".
La naissance de notre univers ne
serait donc pas à penser comme l'événement exceptionnel
d'une explosion originelle dans le vide, mais comme un épisode tout
à fait analogue aux transformations très habituelles que
nous appelons changements de phase, c'est-à-dire par exemple la
transformation d'un état solide en un état liquide, ou d'un
état liquide en un état gazeux.
Ce
que nous appelons le début de l'univers, serait quelque chose comme
la fonte de son état plus ancien.
Lorsque de
la glace fond, le volume d'eau qu'elle forme ne cesse d'augmenter. De la
même façon exactement, on peut dire que le volume de l'univers
ne cesse d'augmenter.
Si l'on ne
sait voir que l'eau et pas la glace, on peut croire que cette eau se crée
spontanément dans le vide. Si l'on sait deviner la glace à
défaut de la voir, on se dit que l'univers d'eau ne s'agrandit pas
vraiment, mais que son état sous forme de glace se transforme en
eau dans un volume qui ne cesse de s'agrandir.
D'ailleurs quelqu'un l'a déjà
dit : rien ne se crée, tout se transforme.
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