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E
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avant
: E
une particule est à l'espace ce qu'une vague est à la mer |
Mais où
est donc passée la gravité ?
À l'intérieur du domaine
de validité de chacune des forces, une équation, ou une série
d'équations, peut certainement décrire la régularité
du mouvement qui en résulte, et ce sont ces équations que
la science a progressivement mises à jour depuis Kepler et Galilée.
Chaque force naissant de la précédente
à l'occasion d'une coupure paradoxale[en
voir E
l'explication],
on peut cependant douter de la possibilité de décrire toutes
les forces par un même système d'équations, et si jamais
l'on y parvient, on peut douter de l'intérêt de cette trouvaille
purement anecdotique qui n'expliquerait ni la cause ni le mécanisme
de génération successive des forces l'une par l'autre.
Quant à décrire la
gravité par une même équation que les quatre forces
dont on a décrit [voir
E cette
description] la génèse
les unes par les autres, cela paraît d'autant plus improbable et
infécond que . . . l'on a même pas eu besoin de la gravité
pour décrire l'évolution globale de l'univers.
Selon
notre hypothèse la gravité ne serait pas une force fondamentale
: elle ne serait qu'un effet second, causé par l'existence même
de la matière et par sa façon d'exister.
La matière
crée des tourbillons dans les ondes d'espace qui l'entourent
On a supposé dans un texte précédent
que les particules de matière sont formées de neutrinos qui
tournent les uns derrière les autres. [voir
E cette
explication]
|
selon notre hypothèse, 3 neutrinos en boucle fermée triangulaire = 1 quark up (l'une des "briques" du noyau des atomes) | |
2 quarks up triangulaires et 1 quark down en va-et-vient forment ensemble une structure tridimensionnelle : le proton d'un atome de matière | un
atome d'hélium 4, formé de 2 protons et de 2 neutrons tête-bêches,
avec au centre 2 électrons tête-bêche. Chaque neutron est encastré dans un proton qui l'aide à tenir (il manque une branche au neutron pour pourvoir tenir tout seul) |
De la même façon, on doit penser qu'un tourbillon de matière crée autour de lui des tourbillons plus petits, qui eux-mêmes créent des tourbillons plus petits, et ainsi de suite. Jusqu'à ce que soit complètement résorbée la différence de vitesse, entre l'énorme vitesse c du tourbillon, et la vitesse globale dérisoire de son environnement. |
Où l'on retrouve la gravité selon Newton
Quand la matière se forme dans la galaxie, la galaxie tourne
déjà [en voir E
l'explication]. Elle tourne parce qu'une
force y organise le mouvement systématiquement et à toutes
les échelles en spirale, depuis la plus petite échelle de
spirale que forme chaque neutrino jusqu'à la spirale générale
de la galaxie elle-même. Bref, quand la matière se forme pour
boucler en rond ce qui tourne déjà en spirale, cela tourbillonne
déjà et partout et sur toutes les échelles.
Pas plus que la matière n'est à l'origine du mouvement
tournant de la galaxie, la matière n'est donc à l'origine
de l'existence de tourbillons de déformation des ondes d'espace.
Comment les tourbillons engendrés autour d'elle par le mouvement
interne à la matière vont-ils influer sur le mouvement des
tourbillons spiralants déjà existants dans la galaxie ?
Venant "après", ils ne peuvent pas les contredire, car ceux
d'avant ont déjà la solidité indestructible que donne
l'autosimilarité à toutes les échelles. En outre,
leur source est bien faible et bien morcelée pour organiser un réseau
de tourbillons plus amples que ceux créés par le détournement
des jets énormes et compacts du quasar.
La matière ne crée donc pas son propre réseau
de tourbillons, elle s'appuie sur ceux déjà existants, et
les déforme autant qu'il le faut pour les assujettir à ses
besoins.
Dans ce but, la matière modifie leur vitesse et déplace
leurs sommets.
Commençons d'abord par la question de la vitesse :
Les tourbillons spiralant qui font tourner la galaxie ont pour fonction
de réguler un différentiel de vitesse entre quelque chose
qui file à vitesse c (les jets de quasar) et quelque chose (les
ondes stationnaires) qui freine ce qui file parce que cela file trop vite.
Les jets du quasar se sont alors transformés en bras spiralant
de galaxie et tournent sous l'effet d'une composante qui les fait tourner
en rond. Comme les jets vont partout à la vitesse constante de la
lumière, la composante "qui tourne en rond" finit par s'égaliser
elle aussi et partout à une vitesse uniforme.
note : on rappelle que c'est cette vitesse de rotation uniforme en tous points de la galaxie que l'on observe effectivement dans la réalité, alors qu'elle est contraire à la simple géométrie de la forme (pour que la spirale tourne sans se déformer il faudrait que ses parties externes tournent beaucoup plus vite que ses parties internes car elles ont beaucoup plus de trajet à parcourir pour chaque rotation) et qu'elle est aussi contraire à un fonctionnement selon les lois de la gravité (à l'inverse la gravité voudrait elle que ce soient les parties internes qui tournent plus vite que les parties externes, ce qui est nécessaire pour qu'elles puissent échapper à l'attraction du centre de la galaxie qui est plus forte près du centre qu'à la périphérie) |
Examinons maintenant la question de l'intensité :
Si un temps suffisant lui est donné, l'effet de gravité impulsé par une matière s'uniformise dans tout
le volume qui entoure cette matière, mais cela doit être considéré sur une échelle globale, de telle sorte que l'intensité de l'effet des tourbillons se répartit sur la
surface d'une sphère qui est de plus en plus grande au fur et à mesure que l'on s'éloigne du centre de la matière.
Comme la surface d'une sphère varie comme le carré de
son rayon, l'intensité de l'accélération
de la gravité varie donc en fonction inverse du carré de
la distance à la matière. Et l'on retrouve là, un
deuxième paramètre de la loi de Newton.
Examinons ensuite la question de l'ampleur de la force
:
On peut se douter que plus il y aura de neutrinos rassemblés
en circuit fermé, donc plus de matière au même endroit,
plus les tourbillons qu'ils entraînent seront forts.
Si l'on appelle "masse" cette quantité de neutrinos, on
retrouve la proportion directe entre la masse d'un corps et l'intensité
de l'attraction gravitaire qu'il exerce sur les autres, ce qui est un troisième
paramètre de la loi de Newton.
Revenons pour finir sur la question de l'accélération
:
Comme le différentiel de vitesse à encaisser se fait
toujours entre la vitesse constante de la galaxie et la vitesse constante
c de la lumière, l'accélération imprimée est
toujours la même, quelle que soit la quantité de matière
en cause. On retrouve ici le dernier
paramètre de la loi de Newton, selon lequel l'accélération
d'une masse est indépendante de sa taille : dans le vide, une petite
bille tombe aussi vite qu'un gros boulet.
Où
l'on retrouve la gravité selon Einstein
Examinons maintenant comment la matière déplace les sommets
des tourbillons spiralants qui font tourner la galaxie pour les faire coïncider
avec ses propres besoins.
Quand la terre par exemple tourne autour du soleil, on sait qu'elle
décrit une ellipse dont le soleil occupe l'un des foyers.
On sait démontrer en géométrie, que l'ensemble
des cônes qui passent par une ellipse ont tous leurs sommets rassemblés
sur une hyperbole située dans un plan perpendiculaire à l'ellipse
et passant par l'un de ses foyers.
On peut donc supposer que pour entraîner la terre dans une ellipse,
le soleil mobilise des tourbillons spiralants à toutes les échelles,
et que ces tourbillons forment des cônes dont les sommets sont situés
sur une hyperbole passant par le soleil.
De façon symétrique, on doit penser que la terre mobilise
des tourbillons spiralants qui forment des cônes qui s'appuient tous
sur une même hyperbole, et dont tous les sommets occupent l'ellipse
de son parcours.
Ainsi, autant que la terre tourne
en ellipse autour du soleil, le soleil parcourt donc une hyperbole "au-loin"
de la terre.
Constater cela, c'est constater
que la terre fait lentement sortir le soleil du plan de son ellipse pour
lui faire suivre cette hyperbole. Cela explique pourquoi
la loi de Newton qui décrit le mouvement de la terre dans un plan
d'ellipse fixe, n'est pas absolument exacte. Comme l'a montré Einstein,
pour calculer exactement la trajectoire de la terre, il faut faire intervenir
des calculs dans ce que les mathématiciens appellent le "plan complexe".
Or ce plan complexe a précisément des propriétés
hyperboliques.
Une masse courbe-t'elle vraiment l'espace-temps ?
Pour Einstein la gravité n'était pas une force comme
les autres. Pour lui ce n'était même pas une force du tout,
mais seulement un effet dû à une particularité géométrique
de l'espace-temps : la présence de masse déformerait l'espace-temps
de telle sorte que le trajet d'une matière où d'un rayon
lumineux passant à proximité se trouverait détourné,
dévié par cette présence.
Un
exemple de représentation conventionnelle de la courbure de l'espace-temps
par une masse qui s'y trouve, en l'occurence on voit ici la déformation
de la trajectoire d'un astéroïde par la présence du
soleil.
On remarque que l'espace-temps qui possède 4 dimensions est réduit à la représentation de seulement 3 dimensions. [Document revue Sciences et Avenir] |
De ces deux réalités que nous ne remettons en cause ni
l'une ni l'autre, les scientifiques tirent habituellement la conclusion
: donc une masse déforme géométriquement
l'espace-temps.
Autrement dit : "puisque cela se calcule comme
cela, cela se passe comme cela".
Ce raisonnement n'est d'ailleurs jamais réellement fait, il est
seulement implicite car il ne semble même pas utile de discuter son
bien fondé : cela va de soi.
Et bien non ! cela ne va pas de soi.
S'il faut calculer une déformation géométrique
de l'espace-temps pour calculer l'effet de la gravité, c'est que
l'on est en présence de l'un ou l'autre des deux cas de figure suivants
:
1- soit les masses
déforment réellement l'espace-temps et le calcul rend bien
compte de cet effet
2- soit nous n'avons
pas d'autre solution pour calculer que de tordre les axes de coordonnée
utilisés, ce qui revient à faire "comme si" l'espace-temps
était tordu
Notre hypothèse est que nous sommes dans le cas 2-, ce que nous
allons tenter de justifier maintenant.
Chose caractéristique, quand on veut illustrer comment une masse
courbe l'espace, on ne représente pas l'espace 3 D dans toutes ses
3 dimensions comme il est dans la réalité, mais seulement
un plan 2 D dont on voit le grillage régulier se déformer
par l'effet de la gravité et se transformer en panier de basket-ball
[voir le dessin reproduit un peu plus haut].
Et l'on nous dit que la particule qui passe dans ce genre d'espace
suit nécessairement le chemin courbe sur la surface déformée
qu'elle doit traverser.
On n'oublie pas de nous rappeler que bien sûr on a représenté
l'espace 3 D par un plan 2 D, mais que cela se passerait de la même
façon s'il y avait 3 dimensions de représentées, mais
qu'on ne peut vraiment pas dessiner sur un dessin 3 D la courbure d'un
espace 3 D.
note : encore ne s'agit-il dans ce cas
que d'enlever une seule dimension à l'espace, mais souvent les physiciens
sont plus radicaux et partent dans des considérations fondamentales
sur la nature et le sort de l'univers en commençant comme ceci :
soit en horizontal la dimension du temps, et en vertical les dimensions
de l'espace. On appelle cela un diagramme d'espace-temps, et pourtant il
n'a que 2 coordonnées pour mesurer ses 4 dimensions.
C'est ce type de réduction de l'espace réel 3 D à un plan fictif 2 D qui est utilisé pour démontrer que la supposée expansion symétrique de l'univers de tous les côtés autour de nous n'implique pas nécessairement que nous soyons au centre même de l'univers : depuis tous les points de l'univers on pourrait faire la même observation car l'expansion devrait se comprendre comme celle d'un ballon qui augmente de volume et dont tous les points de la surface s'écartent de la même façon l'un de l'autre et voient tous de la même façon les autres s'éloigner. Oui certes, mais à condition de réduire l'univers à une surface et d'oublier le vide au centre du ballon et le vide tout autour de lui. Jusqu'à preuve du contraire l'univers occupe un espace en trois dimensions, et tant que l'on a pas démontré que l'une de ces dimensions peut être négligée, on doit s'abtenir de ce type de raisonnement qui nie dès la départ l'une des propriétés fondamentales de l'univers. |
Pour plus de développements sur cette question
centrale, on renvoit à :
F la question des dimensions (la façon dont nous posons le problème en introduction au livre "l'adieu au Big-Bang") F la section mathématique de ce site (cette section est tout entière consacrée à montrer comment les nombres ont par eux-mêmes des dimensions, et comment le reconnaître modifie notre interprétation des phénomènes physiques) |
Pas plus que nous n'avons donné
d'importance à la gravité pour générer les
galaxies, nous ne lui donnons d'importance pour initier une étoile
et son cortège planétaire : ce ne serait
pas sous l'effet de la condensation par gravité d'un nuage moléculaire
que naîtrait une étoile, mais sous l'effet du démarrage
d'un micro-quasar au sein d'un tel nuage.
Ce qu'a observé
le téléscope spatial Hubble, c'est qu'effectivement la naissance
d'une étoile donne lieu à l'émission de deux violents
jets symétriques analogues à ceux d'un quasar.
Ce serait donc le même processus que celui qui fait tourner la galaxie qui mettrait en branle la ronde des planètes autour de l'étoile, mais la force des tourbillons spiralant qui font tourner cherche cette fois à croitre dans un contexte où règne déjà la matière et la gravité. Cela expliquerait pourquoi la gravité prend rapidement le dessus à cette échelle, et pourquoi c'est la gravité qui continue à sa façon ce mouvement tournant qu'elle n'a pas généré.
Les anneaux qui entourent certaines
planètes comme Saturne, constituent un moment intermédiaire
dans cette évolution entre le règne du mouvement en spirale
généralisé et le mouvement en rond généralisé.
On y trouve en effet des "arcs de matière" qui sont tout à
fait contraires à la loi de la gravité car ils devraient
être rapidement étalés et laminés s'ils tenaient
et tournaient selon cette loi.
Pour notre explication ces arcs
rebelles à la gravité ne sont pas un mystère : ils
sont les vestiges du mouvement qui préexistait à la matière,
des morceaux de spirale que la matière n'est pas assez forte pour
assujettir à son propre mouvement.
image
: vue d'artiste des arcs de matière qui ont été repérés
dans le plan d'un anneau de la planète Saturne. La "loi" de la gravité
voudrait que ces arcs soient rapidement étalés et disloqués
au cours de leur rotation autour de la planète. La "loi" de la gravité
est donc prise en défaut à l'intérieur même
du système solaire.
[d'après un document de la revue Ciel et Espace de mai 1993] |
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