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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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3 - effet d'ensemble / autonomie
effet analytique
a10
des
formes, toujours différentes entre elles et bien écartées
les unes des autres, construisent ensemble une forme commune
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 10 lié / indépendant :
des parties bien séparées, et donc autonomes les unes des autres,
se groupent dans une forme commune. Cette forme commune est l'effet qu'elles produisent ensemble
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
même / différent : les parties qui se regroupent dans une même
forme sont différentes les unes des autres. Nota : dans le cas où
les parties sont identiques, il s'agit alors de l'expression a11
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
intérieur / extérieur : une forme d'ensemble comprend à
son intérieur des entités autonomes bien distinctes les unes des autres
4 - il est noué par le paradoxe clef un / multiple : faut-il lire une seule forme d'ensemble ou faut-il lire de multiples parties autonomes les unes des autres ?
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de lire isolément le détail des multiples
formes et d'apprécier leurs différences ou bien choisir
de lire la forme commune qu'elles construisent ensemble à plus
grande échelle |
l'exemple de référence
étape B0-12 - tête de bison à Gargas : les
traits sont bien détachés les uns des autres et ils vont dans
des directions très différentes les unes des autres. Pourtant,
ces traits complètement autonomes construisent ensemble un profil de bison
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
étape C0-35 en Occident - une verrière du 14ème à Amiens : ensemble
les trèfles dessinent une figure, pourtant ils sont écartés
les uns des autres et chacun va dans une direction différente
utilisation aux époques plus récentes
étape D0-12 en Occident - la rose sud d'Amiens (16ème) : le
croisement des nervures au centre et la butée des flammes sur toute
la périphérie circulaire se lisent globalement en une même
figure centrée. Mais, sur cette figure, le centre ponctuel et la périphérie
circulaire sont clairement écartés sur des positions qui
sont bien autonomes l'une de l'autre
étape D0-14 en Occident - Asam - Saint-Jean-Népucémène à Munich (1686-1739) : on
peut lire un mouvement ascendant d'ensemble grâce à la continuité
des formes verticales, mais l'autonomie des étages est également
bien marquée par leurs débords importants qui divisent horizontalement la nef
étape D0-14 en Occident - les grilles de la place Stanislas à Nancy (1752) : les
imprécises formes dorées sont toutes écartées les unes des autres, lâchement réparties sur la surface de
la grille et sans générer ensemble des formes commodément lisibles que l'on
pourrait lire distinctement pour elles-mêmes. Mais elles s'organisent néanmoins par "paquets" bien repérables qui
se démarquent des vides qui les entourent, d'autant que leur couleur commune les rassemble, ainsi que les ondulations verticales qui se répondent
de l'une à l'autre, et que l'effet général de symétrie de chacun des groupes qui atteste que les formes qui y participent sont interdépendantes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 4 juillet 2004
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