accueil
|
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
tableau
|
10 - lié / indépendant
effet synthétique
s14
une forme accolée à une plus grande peut se lire incluse dans sa masse, ou bien collée par-dessus elle
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 14 regroupement réussi / raté :
à l'intérieur d'une grande masse continue unifiée,
certaines parties gardent leur indépendance en pouvant se faire
lire comme des formes externes qui sont seulement accolées
à la masse qui les reçoit. Dans une option, on lit que ces
formes sont liées en continu à la masse principale, et dans la
seconde option on les lit comme des formes indépendantes
seulement à proximité de la masse principale
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe fait / défait : cela fait l'un et l'autre des deux aspects paradoxaux
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
relié / détaché : les formes indépendantes
sont toutes reliées à la même plus grande forme sur
laquelle elles s'accolent
4 - il est noué par le paradoxe clef
le centre / à la périphérie : la continuité
homogène des volumes est stablement établie, mais elle est déstabilisée par le fait
que certaines parties peuvent se lire seulement accolées
Justification du caractère synthétique de type lecture :
l'ambiguïté de la fusion ou non à la masse
principale implique que l'on ait simultanément à l'esprit
le fait que le forme peut se lire liée en continu à la
forme principale ou bien se lire indépendante d'elle et
seulement accolée à elle |
l'exemple de référence
étape gothique classique C0-33 en Occident - les
nervures et les arcs doubleaux de la voûte de Sens : les
nervures et les arcs doubleaux sont bien continus avec la voûte,
bien liés à son volume et à sa matière
(croquis de gauche), mais ils forment des reliefs bien distincts qui se
lisent comme des trajets qui courent devant la surface, de telle sorte qu'on
peut aussi les considérer comme des formes autonomes qui sont collées à la
surface de la voûte (croquis de droite)
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
étape D0-31 - Magritte (1898-1967) - Les
promenades d'Euclide : le paysage que représente
le tableau installé sur le chevalet est lié de toutes parts
au paysage réel extérieur qui le prolonge et qui finalement
l'englobe complètement. Mais nous considérons que le paysage
réel que nous voyons par la fenêtre, et le paysage peint que
nous voyons sur le tableau, sont des réalités autonomes,
indépendantes
étape D0-32 - Warhol (1929-1987) - Blue
Marilyn : le blanc éclatant des dents, et le
carmin vif du rouge à lèvres s'associent pour que la bouche
se détache visuellement très fortement
dernière mise à jour de cette fiche : 8 octobre 2006
accueil
|
haut
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
|