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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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12 - intérieur / extérieur

effet synthétique s15   une partie est incongrue, ou sa présence est incompréhensible. Elle est bien à l'intérieur de la forme, mais dans un sens on ne tient pas compte de sa présence, on la nie 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 15 fait / défait : nous nions l'existence d'une relation entre la forme principale et la partie qui nous semble incongrue, nous considérons celle-ci comme extérieure à la forme principale, même si elles sont toutes les deux à l'intérieur d'une même forme d'ensemble 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  relié / détaché : la partie incongrue, dont la présence nous apparaît déconnectée de la présence de la forme principale, est physiquement reliée à elle en continu 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  le centre / à la périphérie : l'unité visuelle de l'ensemble de la forme est stablement établie, mais elle est déstabilisée par l'incongruité de l'amalgame, à son intérieur, d'une partie qui n'a fonctionnellement rien à y faire 4 - il est noué par le paradoxe clef  entraîné / retenu : hésitation entre l'alternative de considérer que la partie incongrue est à l'intérieur de la forme, ce qu'elle est matériellement, et l'alternative de considérer qu'elle lui est complètement étrangère, ce qu'elle est du point de vue de la signification Justification du caractère synthétique de type lecture : pour ressentir l'effet d'incongruité d'une partie de la forme, il faut simultanément prendre en compte le fait que cette partie est physiquement à l'intérieur de la forme et le fait qu'elle n'est pas à son intérieur pour ce qui concerne sa signification, il faut donc simultanément admettre sa présence et la nier

l'exemple de référence

étape B0-20 - le faon aux oiseaux du Mas d'Azil : par leur disposition les oiseaux sont bien fondus à l'ensemble de la forme, mais que font deux oiseaux ainsi juchés sur l'arrière-train d'un faon ? Leur présence a quelque chose d'improbable, de saugrenu

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

étape C0-21 au Mexique à l'époque Aztèque - Tlaloc, dieu de la pluie, dans la pl.2 du Codex Laud (vers 15ème siècle après J.C. - extrait du personnage) : des pieds et de la langue du personnage sortent de façon anormale des têtes d'animaux et une tête de mort. Ces éléments anormaux sont bien à l'intérieur de la forme, mais pour lire qu'il s'agit d'un personnage, inconsciemment nous négigeons leur présence, nous faisons comme s'ils lui étaient étrangers, comme s'ils lui étaient extérieurs

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

étape D0-33 - Arman (1928-2005) - Vénus des Arts : des morceaux de contrebasse en guise de bras (un flanc de contrebasse d'un côté, un manche de contrebasse de l'autre), cela nous apparaît nécessairement incongru pour représenter la réalité d'une femme, même si par ailleurs, compte tenu du caractère symbolique de la statue comme évocation des arts, cette substitution nous apparaît significative. Par un aspect donc, nous admettons que les morceaux de contrebasse remplacent les bras et qu'ils soient donc à l'intérieur du corps de la Vénus, mais par un autre aspect notre perception n'accepte pas cette incongruité, et considère qu'il s'agit de morceaux d'instruments qui sont à l'extérieur de la Vénus seulement accolés sur elle
dernière mise à jour de cette fiche : 2 juillet 2021

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